
Photo d'archives
Pour la CGTR Finances publiques, la taxe d'habitation, dont plus de 300.000 foyers doivent s'acquitter jusqu'au 15 novembre prochain, est un impôt injuste.
"La taxe d'habitation est en effet calculée en multipliant la valeur locative cadastrale par le taux d'imposition fixé par la commune. Les revenus ne sont pas pris en compte dans le calcul de cet impôt, hormis pour ce qui concerne les exonérations", explique Pierrick Ollivier, le secrétaire départemental de la CGTR Finances publiques. Autrement dit, deux personnes logeant dans le même type d'appartement mais qui ne perçoivent pas le même montant de revenus vont pourtant payer la même somme au moment de s'acquitter de la taxe d'habitation.
"Il faut une réforme de la taxe d'habitation pour que l'assiette de la base de calcul de la taxe d'habitation repose à 50% sur la valeur locative cadastrale et à 50% sur les revenus du contribuable", souligne le représentant de la CGTR.
Si cette réforme était appliquée, "il n'y aurait pas de manque à gagner pour les collectivités. Au contraire, le montant global touché par les collectivités serait un peu plus élevé, d'après les simulations qui ont été faites. Et cela permettrait d'avoir une répartition plus juste de la fiscalité". Cette année, les 305.000 foyers réunionnais s'acquittant de la taxe doivent verser au total 188,6 millions d'euros.
Un seul agent pour 1.000 habitants à la Réunion
Le syndicat pointe également du doigt le fait que la valeur locative cadastrale n'a pas évolué depuis 1975, soit près de 40 ans. "La base de calcul de cet impôt est donc fausse puisqu'elles n'ont plus de signification à l'heure actuelle", estime Pierrick Ollivier, qui demande une révision de la valeur locative.
Enfin, la CGTR déplore "le sous-effectif chronique" du personnel des Finances publiques de la Réunion. "En métropole, la moyenne nationale est de 1 agent pour 500 habitants. A la Réunion, il n'y a qu'un seul agent pour 1.000 habitants", étaye Pierrick Ollivier.
Depuis quelques jours, les 22 sites de la Réunion sont en effet pris d'assaut par les particuliers qui souhaitent s'acquitter de la taxe d'habitation ou encore faire des réclamations. En résultent de longues files d'attentes. Le syndicat réclame donc davantage de moyens pour répondre à la demande du public... Mais d'après la CGTR, des suppressions de postes sont pourtant à prévoir pour l'année 2014, au nombre de 2.000 au niveau national.
"La taxe d'habitation est en effet calculée en multipliant la valeur locative cadastrale par le taux d'imposition fixé par la commune. Les revenus ne sont pas pris en compte dans le calcul de cet impôt, hormis pour ce qui concerne les exonérations", explique Pierrick Ollivier, le secrétaire départemental de la CGTR Finances publiques. Autrement dit, deux personnes logeant dans le même type d'appartement mais qui ne perçoivent pas le même montant de revenus vont pourtant payer la même somme au moment de s'acquitter de la taxe d'habitation.
"Il faut une réforme de la taxe d'habitation pour que l'assiette de la base de calcul de la taxe d'habitation repose à 50% sur la valeur locative cadastrale et à 50% sur les revenus du contribuable", souligne le représentant de la CGTR.
Si cette réforme était appliquée, "il n'y aurait pas de manque à gagner pour les collectivités. Au contraire, le montant global touché par les collectivités serait un peu plus élevé, d'après les simulations qui ont été faites. Et cela permettrait d'avoir une répartition plus juste de la fiscalité". Cette année, les 305.000 foyers réunionnais s'acquittant de la taxe doivent verser au total 188,6 millions d'euros.
Un seul agent pour 1.000 habitants à la Réunion
Le syndicat pointe également du doigt le fait que la valeur locative cadastrale n'a pas évolué depuis 1975, soit près de 40 ans. "La base de calcul de cet impôt est donc fausse puisqu'elles n'ont plus de signification à l'heure actuelle", estime Pierrick Ollivier, qui demande une révision de la valeur locative.
Enfin, la CGTR déplore "le sous-effectif chronique" du personnel des Finances publiques de la Réunion. "En métropole, la moyenne nationale est de 1 agent pour 500 habitants. A la Réunion, il n'y a qu'un seul agent pour 1.000 habitants", étaye Pierrick Ollivier.
Depuis quelques jours, les 22 sites de la Réunion sont en effet pris d'assaut par les particuliers qui souhaitent s'acquitter de la taxe d'habitation ou encore faire des réclamations. En résultent de longues files d'attentes. Le syndicat réclame donc davantage de moyens pour répondre à la demande du public... Mais d'après la CGTR, des suppressions de postes sont pourtant à prévoir pour l'année 2014, au nombre de 2.000 au niveau national.