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La CGTR ne veut pas de la suppression des postes d’agents des finances publiques

Ils sont 15 agents de la Trésorerie générale à occuper les locaux d'accueil du centre des finances publiques. Le mouvement reste symbolique, les agents concernés se disent tous de la CGTR. Ces derniers refusent la suppression de sept emplois sur l'ile pour l'année à venir.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mercredi 01 décembre 2010 à 12H18


Onze emplois supprimés en 2010, sept en 2011. Les agents de la Trésorerie générale de Champ-Fleuri, à Saint-Denis, n’en décollèrent pas depuis la semaine dernière quand leur a été révélée cette réduction d’effectif.

Depuis ce matin les syndicalistes occupent donc les locaux du centre, au niveau de l’accueil, sans perturber pour autant le travail des agents non mobilisés.

Une répercussion sur la qualité du service offert aux usagers

La suppression de ces postes répond à un problème de fond qui ne date pas d’hier selon eux. La CGTR dénonce de ce fait la politique dogmatique de suppressions d’emplois, par le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, synonyme de dégradation significative des conditions de travail des agents. Une dégradation qui se répercute selon eux sur la qualité du service offert aux usagers.

 

Pierrick Ollivier, secrétaire de la CGT Finances Publiques, demande, pour remédier à ces revendications, la mise en place d’un moratoire sur les suppressions d’emplois à la Réunion. Le syndicaliste va plus loin, il demande un plan de rattrapage pour que la Réunion bénéficie du même ratio agent/habitants qu’en métropole.

Bercy plutôt que Saint-Denis

Actuellement, selon la CGTR, à la Réunion, il y a un agent des finances publiques pour 1.000 habitants, là où un agent métropolitain a à traiter les dossiers de 500 agents seulement.

Une discussion a eu lieu ce matin avec la direction locale, mais comme le signale Pierrick Ollivier, celle-ci n’a pas le pouvoir décisionnel. Les syndicalistes espèrent juste que leur mécontentement d’aujourd’hui soit remonté jusqu’à Paris et le Ministère des Finances. Pour Pierrick Ollivier, cela ne fait pas de doute : « à Bercy, à cette heure, ils sont, c’est sûr, déjà au courant de notre mobilisation car les informations circulent rapidement », dit-il en souriant.

L’accueil du public est, quant à lui, toujours assuré.

 

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