
"On revendique la réintégration de notre camarade, il a été licencié parmi 21 autres salariés en octobre. On a fait un recours auprès du ministère de la Justice et on a obtenu gain de cause. Le ministère a demandé sa réintégration et cette décision est exécutoire. Le salarié devait récupérer son poste le 10 août, on a laissé un délai jusqu'au 30 août et le 1er septembre il se rend à l'entreprise et tombe sur un comité d'accueil. On lui dit que sa place n'est pas dans l'entreprise", explique le délégué syndical. Principal argument avancé par les manifestants, le salarié en question est syndiqué ce qui poserait "problème" pour sa réintégration.
Du côté de la direction, on se dit "étonnée" de cette manifestation. Officiellement, il n'y a pas de problème quant à la réintégration de ce salarié qui doit intervenir dans les prochains jours. Le retard serait dû à sa réaffectation, car selon le représentant des cadres de la société Kolors, Simon Miralikan, le salarié a été licencié mais son poste également, "il faut donc trouver un poste à ce salarié", ce qui semble prendre du temps...
En attendant, les manifestants vont rester devant l'enseigne Kolors jusqu'à ce que leur demande soit satisfaite.