
Photo d'archives
Alors que les NAO (négociations annuelles obligatoires) ont commencé dans les différentes entreprises du secteur automobile, Jacques Bhugon, le secrétaire général de la CGTR auto-moto, maintient la pression sur les chefs d'entreprise... Il laisse toujours planer la menace d'une grève générale dans le secteur.
"On a lancé une consultation des salariés pour savoir ce qu'ils attendent des négociations en cours. Les fiches remontent peu à peu", souligne le syndicaliste, qui confirme que l'idée d'une grève "est actuellement en débat". "On s'y prépare, poursuit Jacques Bhugon, car la situation est grave". Il souligne par ailleurs que la branche automobile constitue "le premier secteur d'activité de la Réunion". Le syndicat exige une réévaluation des salaires, qui selon la CGTR, n'ont pas changé depuis 2008.
"Si les négociations ne sont pas concluantes, c'est inévitable, on ira vers une grève", prévient Jacques Bhugon. Une manière de mettre la pression sur les grands groupes du secteur, et notamment Hayot (dont les entreprises regroupent plus de 1.000 salariés, ndlr) pour que les revendications salariales des employés soient entendues. Mais le syndicaliste assure ne pas vouloir bousculer les négociations: "Il y a un calendrier de négociations qui a été fixé, nous tenons à le respecter". Autrement dit, tout indique que rien ne bougera jusqu'à la fin juin, période où les négociations en seront à leur épilogue.
"On a lancé une consultation des salariés pour savoir ce qu'ils attendent des négociations en cours. Les fiches remontent peu à peu", souligne le syndicaliste, qui confirme que l'idée d'une grève "est actuellement en débat". "On s'y prépare, poursuit Jacques Bhugon, car la situation est grave". Il souligne par ailleurs que la branche automobile constitue "le premier secteur d'activité de la Réunion". Le syndicat exige une réévaluation des salaires, qui selon la CGTR, n'ont pas changé depuis 2008.
"Si les négociations ne sont pas concluantes, c'est inévitable, on ira vers une grève", prévient Jacques Bhugon. Une manière de mettre la pression sur les grands groupes du secteur, et notamment Hayot (dont les entreprises regroupent plus de 1.000 salariés, ndlr) pour que les revendications salariales des employés soient entendues. Mais le syndicaliste assure ne pas vouloir bousculer les négociations: "Il y a un calendrier de négociations qui a été fixé, nous tenons à le respecter". Autrement dit, tout indique que rien ne bougera jusqu'à la fin juin, période où les négociations en seront à leur épilogue.