Pour rappel, les revendications du syndicat sont les suivantes :
– Le respect des recommandations de la SFMU (Société Française de Médecine d’Urgence) concernant le ratio personnel soignant/nombre d’entrées annuelles,
– L’ajustement immédiat des effectifs paramédicaux manquants (cadres infirmiers, infirmiers DE et aide-soignant)
– Pérenniser les postes paramédicaux : stop aux contrats très courts de quelques jours qui ne favorisent pas la formation des agents aux spécificités du travail aux urgences et favorisant une mise en danger sur la prise en charge des usagers,
– Le respect de la vie privée des agents (rappel sur les congés, les repos..),
– La prise en considération d’une vraie prise en charge des risques psycho sociaux et du danger accru d’agression en cette période où se rajoute l’affluence de patients par rapport la dengue,
– L’institution d’une prime liée aux risques (violence, exposition au sang…),
– La reconnaissance de la spécificité infirmière par le biais de formations validantes et diplômantes,
– La reconnaissance des pratiques avancées infirmière et aide-soignant
– Le respect du calendrier des travaux du secteur I0A,
– Solutionner l’absence de retour à domicile en ambulance les nuits, weekends et jours fériés, pour assurer la sécurité et la dignité des patients les plus fragiles en attente pendant de longues heures.
Solidaire du mouvement de grève national, le service des urgences du CHU Sud réunion entend dénoncer les conditions de travail et les conditions d’accueil des patients qui ne cessent de se dégrader depuis des années. Les professionnels des urgences pensent également que la notion de soin n’existe plus. Comme ils le dénoncent :
– Vous attendez toujours plus de 10 heures sur un brancard,
– Nous sommes toujours en sous effectifs,
– Nous continuons a vous accueillir dans des locaux dégradés,
– Nous continuons à vous surveiller dans les couloirs,
– Les contrats précaires persistes et certain postulants sont refusés.
Par ce communiqué, la CFTC réaffirme son désaccord sur la diminution ou la disparitions de certaines activités du bassin Sud. Il s’agit selon le syndicat, d’appauvrir l’offre de soin et pénaliser toute la population.