

C'est à mots pesés qu'a été annoncé ce matin "le début de la rénovation du deuxième des quatre portiques à conteneurs du Port Est" par les dirigeants de Port Réunion. Véritable poumon économique de l'île avec 200.000 conteneurs qui transitent chaque année, le Port Est s'apprête donc à ouvrir une parenthèse de presque deux ans.
Perturbations dans le trafic : une évidence
"Trois portiques sur les quatre que compte le port Est datent de 1994 et 1995. La rénovation des éléments mécanique, électronique et de la cabine est plus que nécessaire", annonce Cyrille Rickmounie, président de la commission Port à la CCIR. "Parfois c'est même la structure qui est abimée", s'alarme Gilles Han Chou Chong, le directeur de la concession Port Réunion.
Il y a donc urgence. Mais cette urgence doit, dans la mesure du possible, gêner le moins possible l'activité de déchargement des navires. Une mission impossible, "c'est pour cette raison que des perturbations sont à prévoir dans le trafic et la livraison des conteneurs", annonce sans sourciller le directeur.

"C'est la première fois dans l'histoire de Port Réunion que nous réalisons une telle rénovation" sur ces super structures de 30 mètres de haut et qui peuvent lever une charge d'environ 40 tonnes. La première et d'ailleurs dernière avant que le métal des monstres d'acier ne soit revendu après 25 ans environ de service.
Dilemme entre achat à neuf et rénovation
Le défi auquel est confronté le gestionnaire de Port Réunion est de taille : accueillir les navires avec, pendant une dizaine de jours seulement, deux portiques opérationnels. Alors que le portique 3 a déjà fait peau neuve, le portique 2 entame ces prochains jours son grand balai. Pour faire simple, une zone située à l'arrière de la structure a été dégagée de tout conteneurs pour permettre le "rippage" (déplacement) de la structure de 1.500 tonnes vers sa zone de rénovation. Celle-ci immobilisera le portique de mai à décembre 2011, rien que ça.
"Nous avons fait le choix de rénover les portiques plutôt que d'en acheter des nouveaux, mais si les difficultés se confirment pour le second (le premier portique a finalement cumulé un retard d'un an sur le planning), nous envisagerons peut-être de choisir l'option "achat de neuf"", affirme un brin inquiet Gilles Han Chou Chong.
Le coût de cette rénovation d'ampleur pour la CCIR : 8 millions d'euros pour la totalité de l'opération qui doit rendre les portiques rénovés opérationnels pour encore dix ans de vie. Le quatrième portique, lui, ne bougera pas de sitôt. Il a été acquis en 2007. De quoi voir venir.
Dilemme entre achat à neuf et rénovation
Le défi auquel est confronté le gestionnaire de Port Réunion est de taille : accueillir les navires avec, pendant une dizaine de jours seulement, deux portiques opérationnels. Alors que le portique 3 a déjà fait peau neuve, le portique 2 entame ces prochains jours son grand balai. Pour faire simple, une zone située à l'arrière de la structure a été dégagée de tout conteneurs pour permettre le "rippage" (déplacement) de la structure de 1.500 tonnes vers sa zone de rénovation. Celle-ci immobilisera le portique de mai à décembre 2011, rien que ça.
"Nous avons fait le choix de rénover les portiques plutôt que d'en acheter des nouveaux, mais si les difficultés se confirment pour le second (le premier portique a finalement cumulé un retard d'un an sur le planning), nous envisagerons peut-être de choisir l'option "achat de neuf"", affirme un brin inquiet Gilles Han Chou Chong.
Le coût de cette rénovation d'ampleur pour la CCIR : 8 millions d'euros pour la totalité de l'opération qui doit rendre les portiques rénovés opérationnels pour encore dix ans de vie. Le quatrième portique, lui, ne bougera pas de sitôt. Il a été acquis en 2007. De quoi voir venir.
