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La Burqua à l’île de la Réunion : Quand hypocrisie rime avec économie et puissance politique

La Réunion…Une île vantée dans la France entière, comme un modèle grandiose de cohabitation des cultures, des nationalités et des ethnies. Et pourtant…Bien des fléaux se cachent sous ces airs de carte postale et de paradis terrestre. Illettrisme, chômage, rhum, zamal, violence conjugale… Le mal est profond… Les chiffres de l’Insee en disent long… Et […]

Ecrit par reunionnaise974@live.fr – le mercredi 05 août 2009 à 09H39

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La Réunion…Une île vantée dans la France entière, comme un modèle grandiose de cohabitation des cultures, des nationalités et des ethnies.
Et pourtant…Bien des fléaux se cachent sous ces airs de carte postale et de paradis terrestre.
Illettrisme, chômage, rhum, zamal, violence conjugale… Le mal est profond… Les chiffres de l’Insee en disent long…
Et que dire de cette rumeur qui voudrait qu’à la Réunion, toutes les communautés marchent main dans la main et que la burqua est une spécificité?
C’est entièrement faux.

Tout commence à l’adolescence, le temps des premiers amours ou un phénomène étrange se produit…
Les jeunes filles musulmanes, issues des familles les plus aisées de l’île, commencent à porter le voile… Elles se battent dans les lycées de la capitale pour exiger qu’on les laisse entrer en cours avec.

Filles de riche commerçants, d’hommes ou de femmes politiques puissants, elles font mine de se préserver et de ne pas fréquenter de garçons.

En réalité, la plupart se cache dans des lieux publics bien connus, des bibliothèques ou des discothèques, loin des regards et de la ville ou réside leur parents pour pouvoir vivre leur amour de jeunesse.

Quand aux garçons, issus de riches familles musulmanes eux aussi, la situation est loin d’être rose.
S’ils ont le malheur de tomber amoureux d’une jeune fille créole, blanche ou noire, malgache ou chinoise, ou autre, gare à la réaction de la famille.
Pour échapper au jugement familial, il leur suffit de s’envoler pour Madagascar, île voisine, ou la prostitution est reine, et là loin de la pression familiale, ils s’amusent enfin.

Pouvez vous nous dire ou se trouve la mixité?
Cela ne s’appelle -t -il pas du racisme et de la discrimination lorsqu’une famille rejette un jeune homme ou une jeune fille parce qu’il n’est pas de la même ethnie, ou de la même religion.
Le plus souvent, les jeunes, sous la pression familiale, se séparent.
Ou alors vivent de disputes en disputes jusqu’à la séparation, sous forme de drame ou non.
En tout cas, hors de question de se donner la main en public.
Et cela est valable pour les communautés hindoues, tamoules, juives ou chinoises.

Pour couronner le tout, que dire lorsqu’on voit le comportement du président de la Halde ou de la député maire Huguette Bello lorsqu’ils sont face aux journalistes?
« -Que pensez vous du port du voile à la Réunion? » Réponse de ces représentants du peuple : « C’est une spécificité de l’île de la Réunion ».

Cette réponse est un manque de respect pour le reste de la population.

Certes, les zarabes ( l’appellation zarabes désigne les français musulmans d’origine indienne vivant à la réunion) sont à la tête de l’activité économique de l’île et tiennent les rennes du pouvoir politique, notamment tout le dernier étage du département et certains des postes clés du conseil régional.
Encore une fois ou est la mixité ? Pas un seul cafre (noir à la réunion) ou yab (blanc des hauts ) dans les instances dirigeantes.

Mais est-ce une raison pour nous tromper ?
Ces femmes qui portent la burqua le font, pour certaines, de leur propre gré, d’autres sous la pression familiale.
Certaines parce qu’elles savent qu’à la Réunion, c’est un signe extérieur de richesse (voile = j’appartiens à telle ou telle famille aisée, ne m’embêtez pas).
D’autres portent le voile comme une frontière avec le monde réel qui est si dégradant : pour ne pas se mélanger au reste de la population, pour se préserver du regard des garçons (il est vrai si insistant et dérangeant dans certains quartiers de la Réunion.)

Mais que la femme qui se voile le fasse par conviction religieuse… Nous en doutons…
Du moins, pour avoir nous-même porter le voile pour nous faire accepter de notre belle famille, nous savons que jamais nous n’avons eu besoin d’un bout de tissu sur notre visage pour avoir foi en Dieu et être sûr qu’il guide nos pas dans la jungle réunionnaise… Ou mondiale…

Stop à l’hypocrisie et que ceux qui disent que la Burqua est une spécificité réunionnaise revoient leurs arguments…

Nous rajouterons pour les fleurs bleues qui croient que le voile a aidé notre belle famille à nous accepter que ce n’est qu’après que nos compagnons ne commencent à nous tromper ou à nous frapper que nous avons décidé de les quitter. Et surtout de nous assumer nous-même en tant que réunionnaises, sans le voile, tout en gardant nos convictions religieuses et en continuant à faire la prière.

La religion est une chose, le voile en est une autre, la liberté individuelle aussi.

Des jeunes réunionnaises persécutées par et à cause du port du voile

 

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