
La France est en guerre. Hier soir, unilatéralement -le Parlement ne sera consulté que lundi- le président Hollande, comme l'y autorise la Constitution, a décidé l'engagement de l'armée française dans un pays étranger.
Ce n'était plus arrivé depuis décembre 2001, lorsque le président Jacques Chirac et le Premier ministre Lionel Jospin avaient décidé une intervention en Afghanistan en appui de l'opération américaine visant à chasser les talibans du pouvoir.
On sait comment ça s'est fini, avec un retrait -une retraite?- de nos forces qui s'est piteusement achevée il y a quelques semaines avec un bilan pour le moins contrasté. Non seulement nous n'avons pas réussi à chasser les talibans qui sont toujours présents et toujours aussi forts, mais en plus on ne peut pas dire que la démocratie ait progressé à la suite de notre intervention.
Pour autant, loin de moi l'idée de condamner la décision de la France d'intervenir au Mali. D'abord parce que le contexte est différent, mais aussi et surtout parce que je suis convaincu que c'est au Mali, en Somalie ou encore en Afghanistan que se déroulent les premières escarmouches de la 3ème Guerre mondiale qui, si nous n'y prêtons garde, se déroulera sur notre territoire demain.
Si nous n'étions pas intervenus hier soir, le Mali serait tombé et serait devenu un nouvel état islamiste qui aurait ensuite servi de base à l'avancée des djiadistes dans d'autres pays de la zone, destabilisant du même coup toute la région et rapprochant la ligne de front de cette 3ème Guerre mondiale qui ne dit pas encore son nom de nos frontières.
Si je devais faire une critique à François Hollande et aux ministres qui se sont jusqu'à maintenant exprimés, c'est une nouvelle fois de faire montre d'une certaine hypocrisie en refusant d'appeler un chat un chat. Depuis hier soir, on ne parle que de "terroristes", comme si on craignait de froisser les musulmans de France en qualifiant ceux que nous combattons par leur nom : des islamistes. On se souvient que le Conseil français du culte musulman souhaitait à l'époque que l'on cesse de rappeler que Mohamed Merah était musulman. Nous savons tous que les musulmans de France n'ont rien à voir pour leur immense majorité avec les fous d'Allah qui combattent au Mali ou en Afghanistan. Mais il serait peut être temps que le CFCM condamne fermement leurs excès plutôt que d'essayer de nier l'évidence.
Nous en resterons là. L'heure est à l'unité et non pas à la critique politique.
Regrettons simplement que la France se trouve bien seule dans ce combat. Une fois de plus, certains états européens font la démonstration de leur lâcheté et de leur incapacité à analyser les choses globalement et avec une vision sur le long terme.
Rappelons cette phrase de Winston Churchill en 1938 : "Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre".
Ce n'était plus arrivé depuis décembre 2001, lorsque le président Jacques Chirac et le Premier ministre Lionel Jospin avaient décidé une intervention en Afghanistan en appui de l'opération américaine visant à chasser les talibans du pouvoir.
On sait comment ça s'est fini, avec un retrait -une retraite?- de nos forces qui s'est piteusement achevée il y a quelques semaines avec un bilan pour le moins contrasté. Non seulement nous n'avons pas réussi à chasser les talibans qui sont toujours présents et toujours aussi forts, mais en plus on ne peut pas dire que la démocratie ait progressé à la suite de notre intervention.
Pour autant, loin de moi l'idée de condamner la décision de la France d'intervenir au Mali. D'abord parce que le contexte est différent, mais aussi et surtout parce que je suis convaincu que c'est au Mali, en Somalie ou encore en Afghanistan que se déroulent les premières escarmouches de la 3ème Guerre mondiale qui, si nous n'y prêtons garde, se déroulera sur notre territoire demain.
Si nous n'étions pas intervenus hier soir, le Mali serait tombé et serait devenu un nouvel état islamiste qui aurait ensuite servi de base à l'avancée des djiadistes dans d'autres pays de la zone, destabilisant du même coup toute la région et rapprochant la ligne de front de cette 3ème Guerre mondiale qui ne dit pas encore son nom de nos frontières.
Si je devais faire une critique à François Hollande et aux ministres qui se sont jusqu'à maintenant exprimés, c'est une nouvelle fois de faire montre d'une certaine hypocrisie en refusant d'appeler un chat un chat. Depuis hier soir, on ne parle que de "terroristes", comme si on craignait de froisser les musulmans de France en qualifiant ceux que nous combattons par leur nom : des islamistes. On se souvient que le Conseil français du culte musulman souhaitait à l'époque que l'on cesse de rappeler que Mohamed Merah était musulman. Nous savons tous que les musulmans de France n'ont rien à voir pour leur immense majorité avec les fous d'Allah qui combattent au Mali ou en Afghanistan. Mais il serait peut être temps que le CFCM condamne fermement leurs excès plutôt que d'essayer de nier l'évidence.
Nous en resterons là. L'heure est à l'unité et non pas à la critique politique.
Regrettons simplement que la France se trouve bien seule dans ce combat. Une fois de plus, certains états européens font la démonstration de leur lâcheté et de leur incapacité à analyser les choses globalement et avec une vision sur le long terme.
Rappelons cette phrase de Winston Churchill en 1938 : "Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre".