Grand jour aujourd'hui pour la Cinor. Son président, Gérald Maillot, a posé la première pierre du téléphérique reliant les quartiers du Chaudron à Bois-de-Nèfles, en passant par Moufia, en présence du présence du maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, et du président de Région, Didier Robert. Pas peu fier de cette infrastructure, Gérald Maillot voit déjà plus loin. "C’est une véritable révolution en matière de déplacement urbain", annonce-t-il à proximité du Lycée Nord où sortira de terre la station de téléphérique de Bancoul. La livraison de ce premier téléphérique urbain de l’outre-mer français d'un coût de 58 millions d’euros est ainsi envisagée à la rentrée 2021.
Plébiscité par la population à hauteur de 95 %, le projet de cette première ligne, avec un tracé de 2,7 kms et comprenant 5 stations, pour environ 6000 voyageurs transportés par jour -sur le tronçon le plus chargé- avec un débit potentiel de 1000 voyageurs par heure, aborde ainsi la phase de concrétisation.
Bancoul sera l’une des 5 stations de ce téléphérique long de 2,7 km, faisant la liaison entre le Chaudron et Bois de Nèfles avec des stations intermédiaires au Crous (station campus), à Moufia et à Bancoul en 14 minutes. "Nous mettons en oeuvre ce projet ambitieux de lignes téléphériques car il va permettre de faciliter les déplacements entre les Hauts de la commune et les secteurs basés en mi-pentes", argumente Gérald Maillot, le président de l'intercommunalité du Nord de l'île. "Ce projet est le fruit d’une réflexion globale et vient répondre à une problématique de déplacements devenue majeure, notamment pour le chef-lieu. Il s’agit pour nous d’apporter une réponse au "tout auto", complète ce dernier.
Plébiscité par la population à hauteur de 95 %, le projet de cette première ligne, avec un tracé de 2,7 kms et comprenant 5 stations, pour environ 6000 voyageurs transportés par jour -sur le tronçon le plus chargé- avec un débit potentiel de 1000 voyageurs par heure, aborde ainsi la phase de concrétisation.
Bancoul sera l’une des 5 stations de ce téléphérique long de 2,7 km, faisant la liaison entre le Chaudron et Bois de Nèfles avec des stations intermédiaires au Crous (station campus), à Moufia et à Bancoul en 14 minutes. "Nous mettons en oeuvre ce projet ambitieux de lignes téléphériques car il va permettre de faciliter les déplacements entre les Hauts de la commune et les secteurs basés en mi-pentes", argumente Gérald Maillot, le président de l'intercommunalité du Nord de l'île. "Ce projet est le fruit d’une réflexion globale et vient répondre à une problématique de déplacements devenue majeure, notamment pour le chef-lieu. Il s’agit pour nous d’apporter une réponse au "tout auto", complète ce dernier.
"Pas cher et respectueux de l’environnement"
Pour Gérald Maillot, il est important de démontrer que le téléphérique à La Reunion "n'est pas un fantasme". "C’est relativement bon marché au regard du transport par bus qui nécessite des infrastructures importantes et c’est surtout une gêne relativement faible au moment des travaux. Et chacun sait l’importance de ce paramètre quand on connaît combien cette ville de Saint-Denis est étranglée par la circulation. Je sais que des communes, ainsi qu'une agglomération ont déjà lancé des études. Il en est de même à Mayotte puisque nous avons été approchés en ce sens", tient-il à rajouter.
Cette première ligne, Chaudron / Moufia / Bois-de-Nèfles sera connectée au réseau de tranport Citalis existant (plus de 21 millions de voyageurs annuel). Elle tient également compte du futur projet Run Rail de la Région Réunion. Cette ligne s’inscrit dans le projet de Réseau Intégré de Transport Moderne, porté par la ville de Saint-Denis (RITMO), qui comprend la création d’un réseau de 5 lignes téléportées desservant plusieurs quartiers des hauts et les mi-pentes en restant connecté au réseau de transport en commun en site propre du centre-ville.
Pour Gérald Maillot, il est important de démontrer que le téléphérique à La Reunion "n'est pas un fantasme". "C’est relativement bon marché au regard du transport par bus qui nécessite des infrastructures importantes et c’est surtout une gêne relativement faible au moment des travaux. Et chacun sait l’importance de ce paramètre quand on connaît combien cette ville de Saint-Denis est étranglée par la circulation. Je sais que des communes, ainsi qu'une agglomération ont déjà lancé des études. Il en est de même à Mayotte puisque nous avons été approchés en ce sens", tient-il à rajouter.
Cette première ligne, Chaudron / Moufia / Bois-de-Nèfles sera connectée au réseau de tranport Citalis existant (plus de 21 millions de voyageurs annuel). Elle tient également compte du futur projet Run Rail de la Région Réunion. Cette ligne s’inscrit dans le projet de Réseau Intégré de Transport Moderne, porté par la ville de Saint-Denis (RITMO), qui comprend la création d’un réseau de 5 lignes téléportées desservant plusieurs quartiers des hauts et les mi-pentes en restant connecté au réseau de transport en commun en site propre du centre-ville.
Lancement simultané des travaux des 5 stations
Sur les sites des futures des stations du téléphérique urbain de la Cinor (Chaudron, Campus, Moufia, Bancoul et Bois de Nèfles) et des sites d’implantation des 26 pylônes, les riverains ont pu constater l’entame de certains travaux préparatoires, défrichage, sondages, dévoiements de réseaux. C'est notamment le cas à Bancoul, avec la mise en place des installations de chantier. Les travaux sur les autres stations devront débuter dans la foulée avec des aménagements prévus pour se dérouler sur 24 mois.
Gérald Maillot n'a pas manqué de remercier ses équipes, de même que les financeurs au rang desquels le Président de Région "pour avoir bien compris tout l’intérêt pour notre Île d’un tel projet et d’avoir su mettre les moyens nécessaires à cette ambition". Remerciés également l’AFD et la Banque des Territoires. "Ils nous ont permis d’accéder à des prêts très avantageux, convaincus qu’ils étaient que ce mode de transport est des plus adaptés à notre île et convaincus qu’ils sont du devenir de ce mode de transport".
Projet d'une école des métiers du téléphérique
Confiant dans l'instauration de ce mode de transports sur l'île et la région océan Indien, le Président de la Cinor a du reste proposé à Didier Robert d'accompagner la création de la première école des métiers du téléphérique. "Ce projet n’est pas anecdotique car les constructeurs sont très sollicités par les pays africains et par Madagascar pour que y construire des téléphériques et ce seront les techniciens issus de cette école qui iront œuvrer dans ces pays". Pour sa part, la Cinor ne compte pas s'arrêter là puisqu’un deuxième projet va voir le jour entre Bertin et la Montagne ("Le téléphérique Bellepierre-La Montagne prévu en 2020") et que seront lancés dans les mois qui viennent les études d’un téléphérique entre Duparc et Beausejour.
"Nous avons déjà perdu trop de temps"
"Nous sommes les uns et les autres fortement impliqués sur deux projets de tram qui, loin d’être concurrents, sont complémentaires". Le président de la Cinor évoque en effet les projets portés parallèlement par sa collectivité ("Tramway de la Cinor: Le TAO sur les rails, la consultation publique en route" et celui engagé par la Région ("Run Rail: Une mise en service attendue pour fin 2023"). "Nous avons déjà perdu trop de temps, et comptez sur moi pour que nous ne rations plus aucun train. Il appartient désormais à la ville de faire le lien avec cet équipement et les autres réseaux", poursuit Gérald Maillot.
Sur les sites des futures des stations du téléphérique urbain de la Cinor (Chaudron, Campus, Moufia, Bancoul et Bois de Nèfles) et des sites d’implantation des 26 pylônes, les riverains ont pu constater l’entame de certains travaux préparatoires, défrichage, sondages, dévoiements de réseaux. C'est notamment le cas à Bancoul, avec la mise en place des installations de chantier. Les travaux sur les autres stations devront débuter dans la foulée avec des aménagements prévus pour se dérouler sur 24 mois.
Gérald Maillot n'a pas manqué de remercier ses équipes, de même que les financeurs au rang desquels le Président de Région "pour avoir bien compris tout l’intérêt pour notre Île d’un tel projet et d’avoir su mettre les moyens nécessaires à cette ambition". Remerciés également l’AFD et la Banque des Territoires. "Ils nous ont permis d’accéder à des prêts très avantageux, convaincus qu’ils étaient que ce mode de transport est des plus adaptés à notre île et convaincus qu’ils sont du devenir de ce mode de transport".
Projet d'une école des métiers du téléphérique
Confiant dans l'instauration de ce mode de transports sur l'île et la région océan Indien, le Président de la Cinor a du reste proposé à Didier Robert d'accompagner la création de la première école des métiers du téléphérique. "Ce projet n’est pas anecdotique car les constructeurs sont très sollicités par les pays africains et par Madagascar pour que y construire des téléphériques et ce seront les techniciens issus de cette école qui iront œuvrer dans ces pays". Pour sa part, la Cinor ne compte pas s'arrêter là puisqu’un deuxième projet va voir le jour entre Bertin et la Montagne ("Le téléphérique Bellepierre-La Montagne prévu en 2020") et que seront lancés dans les mois qui viennent les études d’un téléphérique entre Duparc et Beausejour.
"Nous avons déjà perdu trop de temps"
"Nous sommes les uns et les autres fortement impliqués sur deux projets de tram qui, loin d’être concurrents, sont complémentaires". Le président de la Cinor évoque en effet les projets portés parallèlement par sa collectivité ("Tramway de la Cinor: Le TAO sur les rails, la consultation publique en route" et celui engagé par la Région ("Run Rail: Une mise en service attendue pour fin 2023"). "Nous avons déjà perdu trop de temps, et comptez sur moi pour que nous ne rations plus aucun train. Il appartient désormais à la ville de faire le lien avec cet équipement et les autres réseaux", poursuit Gérald Maillot.