Les conseillers régionaux sont réunis ce vendredi en assemblée plénière à la pyramide inversée pour délibérer sur le compte administratif 2016. Hier, le président de la collectivité régionale, Didier Robert, a rappelé que plus de 1,4 milliard d’euros avaient été engagés l’an dernier.
9h39 : Le quorum est atteint, début de la séance plénière. Les membres du groupe Le Rassemblement (PS/PLR) absents des débats. Du côté du LPA, seuls Jean-Gaël Anda et Karine Nabénésa sont présents.
9h50 : Les débats tournent autour de la prise en compte de l’ultrapériphérie par les institutions européennes ou encore sur la mise en place de l’Agence française pour la biodiversité.
10h10 : Karine Nabénésa (LPA). "Vous avez convoqué cette assemblée plénière ce vendredi. Cela fait donc 6 mois qu’il n’y a pas eu d’assemblée. Pourquoi ce choix de date en pleine actualité politique ? Beaucoup de nos collègues sont en campagne. On est légitiment en droit de se poser la question. Ce choix du 16 juin laisse voix à toutes interrogations (…) Je ne pense pas que c’est pour débattre sur le bilan d’activité 2016, ni sur le SAR ou encore le compte administratif 2016. Peut-être pour minimiser l’impact de certains dossiers inscrits à l’ordre du jour ? Est-ce que vous avez choisi cette date pour passer sous silence les dépassements de budget sur la NRL ?"
La conseillère régionale LPA a également critiqué la Région sur ses choix en matière de transports ou sur les énergies. "La Région est en marche arrière avec le RTG. Derrière les grands discours, le gaspillage (…) En matière énergétique, la PPE n’a plus l’ambition d’atteindre l’autonomie énergétique en 2030".
10h18 : Réponse de Didier Robert. "En assemblée plénière, sur les 15 élus de l'opposition, seuls deux sont présents. À l'inverse, sur les 30 élus de la majorité, 29 sur 30 sont présents. Il n’y a rien qui nous oblige à suspendre les travaux de notre assemblée sur le calendrier électoral. Les élus ont à assumer et à assurer leur responsabilité. À chacun entre eux de veiller à sa propre organisation, pour lesquels ils reçoivent des indemnités. Parmi les élus de la majorité régionale, certains sont engagés dans ces législatives. J'ai souvent entendu Mme Bello parler de moralisation sur le cumul des mandats. Force est de constater qu'elle ne trouve pas l'organisation nécessaire pour cumuler son rôle d'élue régionale et celui de candidate. Les élus de la majorité régionale continuent eux à travailler tandis que ceux de l'opposition sont en récréation".
"Par ailleurs, en janvier 2016, ici même en assemblée plénière, nous avons voté à l'unanimité que la majorité des dossiers soient examinés non plus en assemblée plénière mais en commission permanente."
10h26 : Jean-Alain Cadet donne les raisons de son départ de l'opposition pour rejoindre la majorité. "Tout le monde connaît mes idées afin de placer La Réunion comme 1ere région en matière d'écologie. (...) Certains esprits chagrins voudraient voir l'écologie n'être que de gauche. Aujourd'hui, je reste sur cette lign : ,le dévelopement durable n’est ni de droite ni de gauche. C’est pour cela que j’ai accepté la main qui m'était tendue pour dépasser les clivages et réellement faire avancer La Réunion."
10h45 : Fabienne Couapel-Sauret n'est pas tendre avec l'absence des élus de l'opposition. "Nous avons l'habitude de l’absence des élus de l'opposition en assemblée plénière. Comme en commission où leur taux de présence est ridicule". Des déclarations qui ont fait bondir Karine Nabénésa, qui dénonce la "condescendance" de la déléguée aux Déplacements et aux Transports. "Cela fait 19 ans que je bosse dans l’aménagement. Je ne viens peut-être pas en commission sectorielle mais vos dossiers sont bien étudiés. Vous êtes la reine du gaspillage à La Réunion. Arrêtez de donnez des leçons (...) L’AGORAH (structure dont Fabienne Couapel-Sauret est la présidente, ndlr) a une dette de plus de 318 000 euros et vous le passez en silence (...) Faites un effort : on vous donne beaucoup d ‘argent pour des études qui n’avancent pas. Économiser ces sous avant de donner des leçons".
11h10 : Le compte administratif 2016 présenté par la majorité suscite l’inquiétude de Karine Nabénésa : "quelques soient les mesures avancées, il parait urgent qu’il faut rectifier la trajectoire financière que vous prenez. Vous avez procédé à un emprunt de 331 millions d’euros et l’encours est de 825 millions d’euros, ce qui rend difficile le financement des grands projets de votre mandature. Elle va mal financièrement, le CESER le dit aussi". L’opposante LPA déplore également les "effectifs en hausse" : "Nous sommes passés de 1400 agents en 2010 à plus de 2690 agents fin 2016".
Sur la question de l'aéroport de Pierrefonds, "les années passent et rien ne changent".
11h49 : Didier Robert à Karine Nabénésa : "Vous êtes un puits de contradictions". Le patron de la Pyramide inversée se lance ensuite dans une longue intervention pour expliquer la "réelle" situation financière de la collectivité. "Le résultat est le fruit de la différence entre la section fonctionnement et investissement. Sur la section fonctionnement, nous avons un excédent de 100 millions d’euros. Le recours à l’emprunt n’a rien à voir. Quand je parlais de ‘puits de contradictions’, vous êtes capable de dire que nous n’avons pas tout mis en oeuvre le dispositif emplois verts et dans le même temps vous dénoncez le personnel de cette collectivité".
"Quelle est la situation réelle de la Région ? Tout d’abord, nous avons fait un choix délibéré depuis 2010 d’un plan d’investissement important de plus de 3 milliards d’euros jusqu’en 2020, répartis comme suit : 1,5 milliard d’euros de subventions, 800 millions d’emprunt et 700 millions d’euros d’épargne. Sur 2016, l’épargne de gestion a été importante, de l’ordre de 100 millions euros. Par ailleurs notre plan d’investissement ne repose pas uniquement sur le projet de la NRL. Sur la même période, la Région Réunion a engagé 320 millions d’euros dans son plan d’aides aux communes. Dans quelques jours, nous allons entamer la deuxième étape de ce plan. Des travaux ont également été engagés sur l’ensemble du réseau routier national, qui ne compte plus aucun radier depuis 2016".
"Vous évoquez la situation de l’aéroport Roland-Garros. Sur Pierrefonds, 10 à 12 millions euros investis ces 2 dernières années. C’est un autre exemple de l’engagement de la Région hors chantier NRL. En 2016, nous avons investis plus de 56 millions d’euros pour la réhabilitation des lycées. Bien sûr, sur les dépenses concernant le personnel, je suis heureux qu’il y ait autant d’agents qui travaillent au sein de la collectivité. De nombreuses compétences nous ont été transférées comme la gestion des routes ou des lycées. Des choix politiques ont également été faits dans des secteurs nouveaux, comme le numérique avec le POP, la continuité territoriale, sans oublier la création d’antennes de proximité afin que la population prenne conscience de ce que nous faisons".
Nous sommes dans ce contexte là, et malgré tout, nous sommes capables de dégager une épargne de gestion de 100 millions d’euros et un résultat positif est de 29 millions d’euros.
12h08 : Le compte administratif 2016 approuvé à la majorité.
12h34 : Début des débats sur l’autorisation de programme de 250 millions d'euros pour le chantier de la NRL, vu par ses opposants comme une "rallonge".
12h36 : "250 millions d’euros ce n’est pas 0,50 centimes. A quoi correspondent-ils, des surcoûts techniques ou environnementaux ? Pourquoi voir commandé 250 millions de travaux supplémentaires qui ne sont pas compris dans le marché initial et pourquoi c’est aux Réunionnais de payer ce surcoût ?", s'interroge Karine Nabénésa. Elle ajoute : "Vous avez juré la main sur le coeur qu’il n’y aurait pas 1 euro de dépassement. 250 millions d'euros, c'est l'équivalent de 5 ans de continuité territoriale out encore la création de 6 lycées".
12h49 : Pour Didier Robert ces 250 millions d'euros ne sont "pas un surcoût". "Il s’agit ici d'une autorisation de programmes, qui sont des dépenses prévisibles sur la durée, et non pas de crédits de paiement. Ces 250 millions d'euros ne sont pas en plus mais sont à prévoir aux futurs budgets dans l’hypothèse de l'utilisation ou pas de ces 250 millions inscrits en autorisation de paiement."
Dans ces 250 millions d'euros, 50 millions d'euros seront provisionnés pour les mesures environnementales a indiqué Didier Robert. "Les 200 millions d'euros restants permettront eux de tenir compte d’un élément certain, à savoir l'évolution de l'index des prix, mais aussi des aléas techniques du chantier et parmi eux la majoration essentielle de la récupération des andins. Je me suis engagé dans une démarche dans laquelle 2 aspects devaient être pris en considération : le respect du calendrier et le respect de l’enveloppe budgétaire. Est-ce un surcoût que nous mettons à charge des Réunionnais ? La réponse est non".
13h58 : Fin de l'assemblée plénière à la Région, tous les rapports ont été adoptés.
9h39 : Le quorum est atteint, début de la séance plénière. Les membres du groupe Le Rassemblement (PS/PLR) absents des débats. Du côté du LPA, seuls Jean-Gaël Anda et Karine Nabénésa sont présents.
9h50 : Les débats tournent autour de la prise en compte de l’ultrapériphérie par les institutions européennes ou encore sur la mise en place de l’Agence française pour la biodiversité.
10h10 : Karine Nabénésa (LPA). "Vous avez convoqué cette assemblée plénière ce vendredi. Cela fait donc 6 mois qu’il n’y a pas eu d’assemblée. Pourquoi ce choix de date en pleine actualité politique ? Beaucoup de nos collègues sont en campagne. On est légitiment en droit de se poser la question. Ce choix du 16 juin laisse voix à toutes interrogations (…) Je ne pense pas que c’est pour débattre sur le bilan d’activité 2016, ni sur le SAR ou encore le compte administratif 2016. Peut-être pour minimiser l’impact de certains dossiers inscrits à l’ordre du jour ? Est-ce que vous avez choisi cette date pour passer sous silence les dépassements de budget sur la NRL ?"
La conseillère régionale LPA a également critiqué la Région sur ses choix en matière de transports ou sur les énergies. "La Région est en marche arrière avec le RTG. Derrière les grands discours, le gaspillage (…) En matière énergétique, la PPE n’a plus l’ambition d’atteindre l’autonomie énergétique en 2030".
10h18 : Réponse de Didier Robert. "En assemblée plénière, sur les 15 élus de l'opposition, seuls deux sont présents. À l'inverse, sur les 30 élus de la majorité, 29 sur 30 sont présents. Il n’y a rien qui nous oblige à suspendre les travaux de notre assemblée sur le calendrier électoral. Les élus ont à assumer et à assurer leur responsabilité. À chacun entre eux de veiller à sa propre organisation, pour lesquels ils reçoivent des indemnités. Parmi les élus de la majorité régionale, certains sont engagés dans ces législatives. J'ai souvent entendu Mme Bello parler de moralisation sur le cumul des mandats. Force est de constater qu'elle ne trouve pas l'organisation nécessaire pour cumuler son rôle d'élue régionale et celui de candidate. Les élus de la majorité régionale continuent eux à travailler tandis que ceux de l'opposition sont en récréation".
"Par ailleurs, en janvier 2016, ici même en assemblée plénière, nous avons voté à l'unanimité que la majorité des dossiers soient examinés non plus en assemblée plénière mais en commission permanente."
10h26 : Jean-Alain Cadet donne les raisons de son départ de l'opposition pour rejoindre la majorité. "Tout le monde connaît mes idées afin de placer La Réunion comme 1ere région en matière d'écologie. (...) Certains esprits chagrins voudraient voir l'écologie n'être que de gauche. Aujourd'hui, je reste sur cette lign : ,le dévelopement durable n’est ni de droite ni de gauche. C’est pour cela que j’ai accepté la main qui m'était tendue pour dépasser les clivages et réellement faire avancer La Réunion."
10h45 : Fabienne Couapel-Sauret n'est pas tendre avec l'absence des élus de l'opposition. "Nous avons l'habitude de l’absence des élus de l'opposition en assemblée plénière. Comme en commission où leur taux de présence est ridicule". Des déclarations qui ont fait bondir Karine Nabénésa, qui dénonce la "condescendance" de la déléguée aux Déplacements et aux Transports. "Cela fait 19 ans que je bosse dans l’aménagement. Je ne viens peut-être pas en commission sectorielle mais vos dossiers sont bien étudiés. Vous êtes la reine du gaspillage à La Réunion. Arrêtez de donnez des leçons (...) L’AGORAH (structure dont Fabienne Couapel-Sauret est la présidente, ndlr) a une dette de plus de 318 000 euros et vous le passez en silence (...) Faites un effort : on vous donne beaucoup d ‘argent pour des études qui n’avancent pas. Économiser ces sous avant de donner des leçons".
11h10 : Le compte administratif 2016 présenté par la majorité suscite l’inquiétude de Karine Nabénésa : "quelques soient les mesures avancées, il parait urgent qu’il faut rectifier la trajectoire financière que vous prenez. Vous avez procédé à un emprunt de 331 millions d’euros et l’encours est de 825 millions d’euros, ce qui rend difficile le financement des grands projets de votre mandature. Elle va mal financièrement, le CESER le dit aussi". L’opposante LPA déplore également les "effectifs en hausse" : "Nous sommes passés de 1400 agents en 2010 à plus de 2690 agents fin 2016".
Sur la question de l'aéroport de Pierrefonds, "les années passent et rien ne changent".
11h49 : Didier Robert à Karine Nabénésa : "Vous êtes un puits de contradictions". Le patron de la Pyramide inversée se lance ensuite dans une longue intervention pour expliquer la "réelle" situation financière de la collectivité. "Le résultat est le fruit de la différence entre la section fonctionnement et investissement. Sur la section fonctionnement, nous avons un excédent de 100 millions d’euros. Le recours à l’emprunt n’a rien à voir. Quand je parlais de ‘puits de contradictions’, vous êtes capable de dire que nous n’avons pas tout mis en oeuvre le dispositif emplois verts et dans le même temps vous dénoncez le personnel de cette collectivité".
"Quelle est la situation réelle de la Région ? Tout d’abord, nous avons fait un choix délibéré depuis 2010 d’un plan d’investissement important de plus de 3 milliards d’euros jusqu’en 2020, répartis comme suit : 1,5 milliard d’euros de subventions, 800 millions d’emprunt et 700 millions d’euros d’épargne. Sur 2016, l’épargne de gestion a été importante, de l’ordre de 100 millions euros. Par ailleurs notre plan d’investissement ne repose pas uniquement sur le projet de la NRL. Sur la même période, la Région Réunion a engagé 320 millions d’euros dans son plan d’aides aux communes. Dans quelques jours, nous allons entamer la deuxième étape de ce plan. Des travaux ont également été engagés sur l’ensemble du réseau routier national, qui ne compte plus aucun radier depuis 2016".
"Vous évoquez la situation de l’aéroport Roland-Garros. Sur Pierrefonds, 10 à 12 millions euros investis ces 2 dernières années. C’est un autre exemple de l’engagement de la Région hors chantier NRL. En 2016, nous avons investis plus de 56 millions d’euros pour la réhabilitation des lycées. Bien sûr, sur les dépenses concernant le personnel, je suis heureux qu’il y ait autant d’agents qui travaillent au sein de la collectivité. De nombreuses compétences nous ont été transférées comme la gestion des routes ou des lycées. Des choix politiques ont également été faits dans des secteurs nouveaux, comme le numérique avec le POP, la continuité territoriale, sans oublier la création d’antennes de proximité afin que la population prenne conscience de ce que nous faisons".
Nous sommes dans ce contexte là, et malgré tout, nous sommes capables de dégager une épargne de gestion de 100 millions d’euros et un résultat positif est de 29 millions d’euros.
12h08 : Le compte administratif 2016 approuvé à la majorité.
12h34 : Début des débats sur l’autorisation de programme de 250 millions d'euros pour le chantier de la NRL, vu par ses opposants comme une "rallonge".
12h36 : "250 millions d’euros ce n’est pas 0,50 centimes. A quoi correspondent-ils, des surcoûts techniques ou environnementaux ? Pourquoi voir commandé 250 millions de travaux supplémentaires qui ne sont pas compris dans le marché initial et pourquoi c’est aux Réunionnais de payer ce surcoût ?", s'interroge Karine Nabénésa. Elle ajoute : "Vous avez juré la main sur le coeur qu’il n’y aurait pas 1 euro de dépassement. 250 millions d'euros, c'est l'équivalent de 5 ans de continuité territoriale out encore la création de 6 lycées".
12h49 : Pour Didier Robert ces 250 millions d'euros ne sont "pas un surcoût". "Il s’agit ici d'une autorisation de programmes, qui sont des dépenses prévisibles sur la durée, et non pas de crédits de paiement. Ces 250 millions d'euros ne sont pas en plus mais sont à prévoir aux futurs budgets dans l’hypothèse de l'utilisation ou pas de ces 250 millions inscrits en autorisation de paiement."
Dans ces 250 millions d'euros, 50 millions d'euros seront provisionnés pour les mesures environnementales a indiqué Didier Robert. "Les 200 millions d'euros restants permettront eux de tenir compte d’un élément certain, à savoir l'évolution de l'index des prix, mais aussi des aléas techniques du chantier et parmi eux la majoration essentielle de la récupération des andins. Je me suis engagé dans une démarche dans laquelle 2 aspects devaient être pris en considération : le respect du calendrier et le respect de l’enveloppe budgétaire. Est-ce un surcoût que nous mettons à charge des Réunionnais ? La réponse est non".
13h58 : Fin de l'assemblée plénière à la Région, tous les rapports ont été adoptés.