
Lors d’une réunion organisée en mai 2019, la responsable de la région Outre-mer à l’AFM Téléthon à ce moment-là, aurait indiqué à un bénévole ne pas vouloir que des réunions se tiennent en créole. Une "interdiction d’autant plus violente que dans sa publicité locale pour recueillir des dons, l’Association du Téléthon a fait usage du créole réunionnais", fait valoir la LDH dans son courrier transmis en juillet dernier à la Défenseure des Droits. Le bénévole ne souhaite ni engager de procédure ni nuire à l’image du Téléthon mais "vous saisit aujourd’hui, à travers notre association, dans le but principal de faire comprendre et admettre que des faits de discrimination linguistique et culturelle n’ont pas leur place dans une belle association comme l’AFM Téléthon", poursuit la LDH dans son courrier.
Le député Philippe Naillet a également été interpellé.
Pour la LDH, le cas de ce bénévole "montre qu’une certaine idéologie d‘unification linguistique favorable à la prééminence de la langue française, s’accompagne encore le plus souvent de la dévalorisation ou du déni de la langue régionale. On peut faire le même constat en matière d’accueil des enfants créolophones dans les petites classes des écoles à La Réunion".
Etudes et textes de loi à l’appui, la Ligue des Droits de l’Homme à La Réunion avance "qu’une insuffisante prise en compte de la situation linguistique des enfants créolophones au moment de leur entrée à l’école maternelle et au-delà, conduit à une inégalité scolaire et une inadaptation pédagogique, qui ont pour conséquences les plus graves, parmi d’autres facteurs, le décrochage scolaire et l’illettrisme".
Alors que des Etats-Généraux de plurilinguisme dans les Outre-mer se tiendront du 25 au 28 octobre dans notre île, la LDH demande notamment : "N’est-il pas temps de généraliser, sur une base obligatoire et systématique, l’usage du créole et sa prise en compte dans les apprentissages initiaux, mais aussi d’élaborer davantage et de diffuser des méthodologies spécifiques qui pourraient être mises en place dans l’enseignement du français en situation de plurilinguisme ?"
Le député Philippe Naillet a également été interpellé.
Pour la LDH, le cas de ce bénévole "montre qu’une certaine idéologie d‘unification linguistique favorable à la prééminence de la langue française, s’accompagne encore le plus souvent de la dévalorisation ou du déni de la langue régionale. On peut faire le même constat en matière d’accueil des enfants créolophones dans les petites classes des écoles à La Réunion".
Etudes et textes de loi à l’appui, la Ligue des Droits de l’Homme à La Réunion avance "qu’une insuffisante prise en compte de la situation linguistique des enfants créolophones au moment de leur entrée à l’école maternelle et au-delà, conduit à une inégalité scolaire et une inadaptation pédagogique, qui ont pour conséquences les plus graves, parmi d’autres facteurs, le décrochage scolaire et l’illettrisme".
Alors que des Etats-Généraux de plurilinguisme dans les Outre-mer se tiendront du 25 au 28 octobre dans notre île, la LDH demande notamment : "N’est-il pas temps de généraliser, sur une base obligatoire et systématique, l’usage du créole et sa prise en compte dans les apprentissages initiaux, mais aussi d’élaborer davantage et de diffuser des méthodologies spécifiques qui pourraient être mises en place dans l’enseignement du français en situation de plurilinguisme ?"