Revenir à la rubrique : Social

L’usine de Bois-Rouge toujours bloquée: « C’est une bataille de com’ « 

Le débrayage entamé hier à l'appel de l'intersyndicale CGTR-CFDT-FO se poursuit et l'usine de bois-Rouge restera bloquée ce matin.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 07 décembre 2017 à 10H59

Alors que Téréos a publié hier soir un communiqué à l’issue de la troisième réunion entre syndicats et direction, appelant « chacun à faire preuve de responsabilité » , un tout autre discours est tenu côté syndicats.

Diviser pour mieux régner

Dans le communiqué de Téréos, il est précisé « alors que les autres organisations syndicales sont entrées dans une logique de discussion, la CGTR, par trois fois, a refusé de négocier et a pris l’initiative de quitter la salle de réunion. Nous ne pouvons que déplorer la brutalité de cette action déclenchée, sans préavis, et qui met la sucrerie dans l’incapacité de réceptionner les cannes du bassin Est de l’ile. »

C’est une toute autre version qui est présentée côté syndicats. « C’est faux, c’est l’intersyndicale qui a décidé de quitter la table des négociations, bien que la CGTR ait initié le mouvement. Ca commence à virer en bataille de com’… » explique Pascal Dalleau, représentant FO. 

Des avancées mais toujours pas d’accord

Sur le fond, bien que des avancées aient été faites, direction et syndicats ne sont toujours pas arrivés à un accord. 

« Le problème est simple. L’année dernière, nous avons touché une prime d’intéressement de 2.092 euros pour 917.000 tonnes de cannes produites. Pour cette année, la production est estimée à 980 à 990.000 tonnes et ils nous proposent une prime de 1.700 euros. On produit 80.000 tonnes de plus, et on a 400 à 500 euros en moins. Faites le calcul » ajoute le représentant syndical FO.

Téréos de son côté, souligne qu’une « partie du personnel remet en cause les modalités d’application de l’accord d’intéressement en vigueur dans l’entreprise, accord signé par l’ensemble des syndicats ».

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.

Des personnels des Foyers départementaux de l’enfance alertent sur leurs conditions de travail

Des agents des Foyers d’accueil départementaux ont fait grève ce vendredi matin pour dénoncer un déficit structurel de personnels et de moyens ne leur permettant pas d’assurer l’encadrement des enfants placés dont ils ont la charge. Le syndicat FO réclame par ailleurs l’application du statut de la fonction publique hospitalière dans l’avancement des agents et dénonce le recours jugé trop fréquent aux contractuels et aux intérimaires.

Le service public en grève pour les salaires ce matin

L’intersyndicale CFDT – CFE CGC – CGTR – FO – FSU – SAIPER – Solidaires – UNSA a organisé ce mardi une manifestation des agents et contractuels du service public et de la territoriale à Saint-Denis et Saint-Pierre. Après les importantes mobilisations contre la réforme des retraites, l’interrogation sur la capacité à reprendre le combat demeure.

Le Bouclier Qualité Prix intègre maintenant des pièces automobiles

Le Bouclier Qualité Prix 2024 a été dévoilé ce lundi en préfecture. Le préfet annonce l’ajout d’une prestation et de quatre pièces automobiles. Pour les produits de consommation courante, les services de l’Etat ont pu figer les prix malgré l’inflation. Un exploit qui risque de ne pas être réédité l’année prochaine.