Et si la compétition sportive n’était que prétexte à la mise en valeur de l’île ? C’est bel et bien cet aspect multi-cartes que souhaitent présenter les organisateurs de la 4ème édition de la Route des tamarins World cup series de parapente. Cette année, la manifestation sportive élargit un peu plus sa fenêtre de saut.
Le soutien de l’IRT dans cette épreuve sportive donne manifestement raison aux organisateurs de la compétition de parapente.
Ainsi, pour Dominique Durand, Président de la Ligue de Vol Libre de La Réunion, cet manifestation sportive est avant tout « un outil de promotion extraordinaire » à travers des sportifs du monde entier qui s’y rendront mais aussi une couverture médiatique non négligeable à travers les magazines spécialisés qui couvriront l’événement.
Les reliefs de la Réunion demandent une technicité particulière
Mais les yeux des spectateurs ne seront pas les seuls sollicités pour l’occasion.
Les couleurs des voiles des parapentistes laisseront la place aux couleurs des plateaux musicaux proposés au public. Des concerts gratuits auront lieu tous les soirs de la compétition à 19h au village parapente, situé en face du spot de surf de Saint-Leu, à l’entrée nord de la ville.
Pour l’aspect compétition, les sites de décollage des Colimaçons 800 (altitude 780 m.), du Dos d’âne (altitude 800 m.), ou encore de Bellemène (altitude 750 m.) permettront de tester, comme chaque année la technicité et la lecture « aérologique » des parapentistes.
A ce titre, Dominique Durand tient à souligner que « les vainqueurs des précédentes éditions ne laissent aucun doute sur la qualité du pilotage nécessaire pour parvenir à la victoire » dans le relief réunionnais.
Réduire le plus possible l’empreinte écologique de la compétition
Bien que l’événement ait associé son nom à celui de la route des Tamarins depuis 2007, l’objet de la compétition reste malgré tout de promouvoir les actions durables et le travail des associations du coin.
Un village « Développement Durable » sera monté par l’association SARA, qui fait travailler une trentaine de personnes du quartier de Bras Mouton, à l’entrée de la ville de Saint Leu. Un village en bambous et végétaux.
L’organisation espère aussi contribuer le moins possible à l’empreinte écologique de la compétition. Le CROCVL donne l’exemple. Il s’impose l’utilisation de toilettes sèches, du tri sélectif pour tous ses déchets durant la manifestation ou encore l’utilisation d’ampoules basse consommation pour finir par l’utilisation autant que possible du covoiturage pour la récupération des pilotes par exemple.
La Route des tamarins World Cup Series de parapente sera déclarée « ouverte » demain vendredi, mais les choses sérieuses – du côté des sportifs cette fois – auront lieu le lendemain avec la première manche et jusqu’au 11 novembre.