Une soixantaine de salariés de la SIDR s'est réunie hier en fin d'après-midi sur le parvis des Droits de l'Homme à Champ-Fleuri, suite à l'invitation de plusieurs représentants syndicaux.
Ces derniers souhaitaient prendre la température au sein du personnel quant au climat qui règne dans l'entreprise. Et visiblement, le moral des troupes est en berne. Climat anxiogène, pression sur les salariés, perte de motivation. Selon eux, le directeur général fait tout pour les inciter à partir et veut diviser le personnel.
Le refus catégorique de la direction d'entendre les propositions des syndicats dans le cadre des NAO est aussi évoqué. Ces derniers réclament une augmentation automatique de la valeur de leurs points et dénoncent la volonté du directeur de geler les salaires.
Une prime exceptionnelle de 500€ a été proposée par la direction pour les salaires égaux ou inférieurs à 2.000 euros. 132 salariés sur 470 que compte la SIDR seraient concernés. Proposition "insuffisante" selon eux.
Les salariés refusent également de renoncer à leur prime d'objectif, estimant que le directeur refuse lui-même de faire des sacrifices.
"Il y a un vrai problème de management et de manque de transparence", lance un employé parmi le groupe. "Les chiffres en gestion locative n'ont jamais été aussi mauvais, les logements peinent à sortir de terre", poursuit-il.
Un préavis de grève devrait être déposé lundi soir ou mardi.
Ces derniers souhaitaient prendre la température au sein du personnel quant au climat qui règne dans l'entreprise. Et visiblement, le moral des troupes est en berne. Climat anxiogène, pression sur les salariés, perte de motivation. Selon eux, le directeur général fait tout pour les inciter à partir et veut diviser le personnel.
Le refus catégorique de la direction d'entendre les propositions des syndicats dans le cadre des NAO est aussi évoqué. Ces derniers réclament une augmentation automatique de la valeur de leurs points et dénoncent la volonté du directeur de geler les salaires.
Une prime exceptionnelle de 500€ a été proposée par la direction pour les salaires égaux ou inférieurs à 2.000 euros. 132 salariés sur 470 que compte la SIDR seraient concernés. Proposition "insuffisante" selon eux.
Les salariés refusent également de renoncer à leur prime d'objectif, estimant que le directeur refuse lui-même de faire des sacrifices.
"Il y a un vrai problème de management et de manque de transparence", lance un employé parmi le groupe. "Les chiffres en gestion locative n'ont jamais été aussi mauvais, les logements peinent à sortir de terre", poursuit-il.
Un préavis de grève devrait être déposé lundi soir ou mardi.