Pierrot Dupuy reçoit aujourd'hui Yvan Dejean, fraîchement élu nouveau secrétaire général du Parti Communiste Réunionnais. Il prend donc la relève de Maurice Gironcel qui tenait ce rôle ces trois dernières années.
Né en 1959, le PCR a une longue histoire et il a fallu structurer le mouvement. "Pour conduire la politique du parti, il est normal qu'il y ait un responsable, reconnu par ses camarades", explique-t-il. Il ajoute qu'un secrétaire général c'est "une responsabilité 100% militante, ce n'est pas un chef, c'est un camarade au service des camarades, au service du pays, (...) c'est un collectif de travail".
"Le PCR, c'est un parti réunionnais au service du peuple réunionnais et qui porte fondamentalement un projet pour La Réunion pour que nous puissions maîtriser notre destin", explique Yvan Dejean avant de poursuivre: "un parti c'est une vision pour son pays, un parti c'est une organisation avec des militants".
Selon lui, le PCR n'a pas besoin d'élus pour exister. En effet, depuis 1986, le PCR n'a eu aucun député. Il confie que les grandes luttes du Parti pour faire avancer La Réunion ont été faites "dans la répression, la fraude, il a fallu se battre". L'époque a changé. Pour l'heure, le PCR ne dirige plus que la commune de Sainte-Suzanne.
"Il serait anormal que le PCR ne soit pas candidat à Saint-Louis"
Les planteurs, le mouvement ouvrier, l'organisation de la défense des femmes... le PCR a été à l'origine d'un certain nombre d'organisations et pour cela, le Parti a eu affaire à un certain nombre de relais, dont des relations syndicales, notamment la CGTR. Mais Yvan Dejean confie "qu'aujourd'hui tout le monde est libre de son orientation".
"La situation à La Réunion n'est pas reluisante", regrette-t-il et, selon lui, ce n'est pas une loi qui va changer les choses. C'est pourquoi, après "avoir tout essayé", Yvan Dejean propose un projet qui invite à construire un nouveau destin pour La Réunion, en répondant à 3 urgences : le climat, le social, l'économie. Il ajoute qu'il faut également "rééquilibrer le rapport entre Paris et La Réunion".
"Le premier problème à résoudre c'est que va devenir la filière canne à sucre dans 1 an?", questionne-t-il, notamment après l'annonce de la ministre des Outre-mer sur la mise en place d'un nouveau modèle agricole pour La Réunion d'ici 2020. Or, pour le PCR, "la filière canne-sucre est le pivot de l'agriculture réunionnaise".
"Nous plaidons pour La Réunion, pour une assemblée territoriale, dotée de larges compétences, dotée d'un fonds de développement", explique-t-il. Selon lui, elle doit continuer à avoir un rôle social, mais doit également avoir un rôle sur tout ce qui est planification, aménagement, économie...
"Il serait anormal que le PCR ne soit pas candidat à Saint-Louis", confie Yvan Dejean. Il ajoute que "le PCR sera présent partout à La Réunion, dans un maximum de communes".
Né en 1959, le PCR a une longue histoire et il a fallu structurer le mouvement. "Pour conduire la politique du parti, il est normal qu'il y ait un responsable, reconnu par ses camarades", explique-t-il. Il ajoute qu'un secrétaire général c'est "une responsabilité 100% militante, ce n'est pas un chef, c'est un camarade au service des camarades, au service du pays, (...) c'est un collectif de travail".
"Le PCR, c'est un parti réunionnais au service du peuple réunionnais et qui porte fondamentalement un projet pour La Réunion pour que nous puissions maîtriser notre destin", explique Yvan Dejean avant de poursuivre: "un parti c'est une vision pour son pays, un parti c'est une organisation avec des militants".
Selon lui, le PCR n'a pas besoin d'élus pour exister. En effet, depuis 1986, le PCR n'a eu aucun député. Il confie que les grandes luttes du Parti pour faire avancer La Réunion ont été faites "dans la répression, la fraude, il a fallu se battre". L'époque a changé. Pour l'heure, le PCR ne dirige plus que la commune de Sainte-Suzanne.
"Il serait anormal que le PCR ne soit pas candidat à Saint-Louis"
Les planteurs, le mouvement ouvrier, l'organisation de la défense des femmes... le PCR a été à l'origine d'un certain nombre d'organisations et pour cela, le Parti a eu affaire à un certain nombre de relais, dont des relations syndicales, notamment la CGTR. Mais Yvan Dejean confie "qu'aujourd'hui tout le monde est libre de son orientation".
"La situation à La Réunion n'est pas reluisante", regrette-t-il et, selon lui, ce n'est pas une loi qui va changer les choses. C'est pourquoi, après "avoir tout essayé", Yvan Dejean propose un projet qui invite à construire un nouveau destin pour La Réunion, en répondant à 3 urgences : le climat, le social, l'économie. Il ajoute qu'il faut également "rééquilibrer le rapport entre Paris et La Réunion".
"Le premier problème à résoudre c'est que va devenir la filière canne à sucre dans 1 an?", questionne-t-il, notamment après l'annonce de la ministre des Outre-mer sur la mise en place d'un nouveau modèle agricole pour La Réunion d'ici 2020. Or, pour le PCR, "la filière canne-sucre est le pivot de l'agriculture réunionnaise".
"Nous plaidons pour La Réunion, pour une assemblée territoriale, dotée de larges compétences, dotée d'un fonds de développement", explique-t-il. Selon lui, elle doit continuer à avoir un rôle social, mais doit également avoir un rôle sur tout ce qui est planification, aménagement, économie...
"Il serait anormal que le PCR ne soit pas candidat à Saint-Louis", confie Yvan Dejean. Il ajoute que "le PCR sera présent partout à La Réunion, dans un maximum de communes".