
L'intersyndicale du BTP (CFE CGC, CFDT, CGTR, FO) interpelle les syndicats patronaux sur les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) portant sur la revalorisation des salaires. Après trois réunions en 2013, les négociations sont au point mort.
L'intersyndicale réclame une revalorisation de 4,16% de la grille des salaires alors que les syndicats patronaux, la Capeb et la FRBTP, proposent une hausse de 0,4% sans rétroactivité. D'après Tangi Larnicol (CFE-CGC), "cette hausse que nous réclamons s'explique en raison des hausses importantes relevées en 2012 sur les produits alimentaires et les loyers, en hausse annuelle de 2,8%", explique-t-il.
"En cinq ans, le SMIC a augmenté de 7,92% et les salaires du BTP de 5,56%. Peu à peu on se fait rattraper par le SMIC. On a besoin de retrouver du pouvoir d'achat", renchérit-il. L'intersyndicale pointe du doigt la pénébilité du travail des salariés du BTP, qui travaillent dans la chaleur, dans des espaces confinés ou encore avec des horaires décalées.
"Privilégier le dialogue"
Une prochaine réunion est prévue le 26 mars prochain. "Si les négociations ne débutent pas réellement, nous entreprendrons des actions plus médiatiques", avertit l'intersyndicale, qui préfère néanmoins "privilégier le dialogue".
Daniel Balmanne, représentant de la CFDT, souligne que "c'est la première fois en 20 ans que les NAO se passent comme ça. On nous prend pour des imbéciles. Je pense qu'ils (les syndicats patronaux, ndlr) ne sont pas de fins négociateurs. Ils opposent un non strict avant même d'entamer des discussions",
"Le message que nous voulons faire passer, c'est qu'il y a des limites à ne pas dépasser. Si le 26 mars, ils ne discutent pas avec nous, on se mobilisera", prévient Jacky Balmine (CGTR).
L'intersyndicale réclame une revalorisation de 4,16% de la grille des salaires alors que les syndicats patronaux, la Capeb et la FRBTP, proposent une hausse de 0,4% sans rétroactivité. D'après Tangi Larnicol (CFE-CGC), "cette hausse que nous réclamons s'explique en raison des hausses importantes relevées en 2012 sur les produits alimentaires et les loyers, en hausse annuelle de 2,8%", explique-t-il.
"En cinq ans, le SMIC a augmenté de 7,92% et les salaires du BTP de 5,56%. Peu à peu on se fait rattraper par le SMIC. On a besoin de retrouver du pouvoir d'achat", renchérit-il. L'intersyndicale pointe du doigt la pénébilité du travail des salariés du BTP, qui travaillent dans la chaleur, dans des espaces confinés ou encore avec des horaires décalées.
"Privilégier le dialogue"
Une prochaine réunion est prévue le 26 mars prochain. "Si les négociations ne débutent pas réellement, nous entreprendrons des actions plus médiatiques", avertit l'intersyndicale, qui préfère néanmoins "privilégier le dialogue".
Daniel Balmanne, représentant de la CFDT, souligne que "c'est la première fois en 20 ans que les NAO se passent comme ça. On nous prend pour des imbéciles. Je pense qu'ils (les syndicats patronaux, ndlr) ne sont pas de fins négociateurs. Ils opposent un non strict avant même d'entamer des discussions",
"Le message que nous voulons faire passer, c'est qu'il y a des limites à ne pas dépasser. Si le 26 mars, ils ne discutent pas avec nous, on se mobilisera", prévient Jacky Balmine (CGTR).