
C’était dans l’air depuis un moment, des barrages filtrants étaient en préparation et à l’issue de la réunion lundi soir à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion, certains transporteurs avaient annoncé la couleur: “On veut une baisse significative du prix du carburant à la pompe”.
Ces professionnels s’étaient retrouvés à Sainte-Marie, le soir même, pour définir une stratégie. Ce soir-là, ils avaient décidé de “bloquer” la pyramide inversée et le site de la SRPP.
Finalement, la présence d’Ary-Claude Caro, porte-parole de l’intersyndicale et président du Syndicat des taxis de La Réunion, et de Michel Bègue, président de la STROI, entre autres, ont permis d’attendre la rencontre d'hier soir avec la Région Réunion.
Toutefois, la levée de la suspension du paiement de la prime de carburant, est insuffisante pour les transporteurs. Hier soir, ils ont également demandé à Raymond Lauret, conseiller régional, “le renouvellement de cette mesure” contenue dans le protocole d’accord.
Voici ce qui est écrit dans ce document : “Cette mesure sera renouvelée en fonction des disponibilités tirées des recettes exceptionnelles du Conseil régional et dans l’attente des conclusions de la mission de l’inspection générale”. Cette inspection générale est attendue dans l’île au début du mois prochain.
Si l’on ajoute les propos tenus par le président du Conseil régional, Paul Vergès, ici même sur notre site internet le 13 novembre 2008 : “Les 2,5 millions de la Région sont un geste provisoire et limité dans le temps”, la reconduction de cet article du protocole d’accord semble bien incertaine.
Il est peu probable que Paul Vergès accepte le renouvellement de cette décision qu’il juge injuste et qui ne relève pas de sa responsabilité.
L’autre revendication -la baisse de 20 centimes du prix du carburant- relève par contre de celle du préfet de La Réunion, Pierre-Henry Maccioni.
Mais, même si le baril est désormais aux alentours de 35 dollars, le dispositif de fixation du prix à la pompe, au niveau local, ne permet apparemment pas une application mathématique de la chute du prix du carburant.
Alors que va-t-il se passer d’ici lundi prochain? Il est sûr que le préfet va multiplier les rencontres. Une fois encore, au moins un médiateur secret sera désigné.
Mais pourra-t-il stopper le mouvement des terrassiers, des artisans et des transporteurs qui ont désormais le vent en poupe?
La Réunion échappera-t-elle aux barrages filtrants déjà décidés et définis?
Réponse lundi 26 janvier.
Ces professionnels s’étaient retrouvés à Sainte-Marie, le soir même, pour définir une stratégie. Ce soir-là, ils avaient décidé de “bloquer” la pyramide inversée et le site de la SRPP.
Finalement, la présence d’Ary-Claude Caro, porte-parole de l’intersyndicale et président du Syndicat des taxis de La Réunion, et de Michel Bègue, président de la STROI, entre autres, ont permis d’attendre la rencontre d'hier soir avec la Région Réunion.
Toutefois, la levée de la suspension du paiement de la prime de carburant, est insuffisante pour les transporteurs. Hier soir, ils ont également demandé à Raymond Lauret, conseiller régional, “le renouvellement de cette mesure” contenue dans le protocole d’accord.
Voici ce qui est écrit dans ce document : “Cette mesure sera renouvelée en fonction des disponibilités tirées des recettes exceptionnelles du Conseil régional et dans l’attente des conclusions de la mission de l’inspection générale”. Cette inspection générale est attendue dans l’île au début du mois prochain.
Si l’on ajoute les propos tenus par le président du Conseil régional, Paul Vergès, ici même sur notre site internet le 13 novembre 2008 : “Les 2,5 millions de la Région sont un geste provisoire et limité dans le temps”, la reconduction de cet article du protocole d’accord semble bien incertaine.
Il est peu probable que Paul Vergès accepte le renouvellement de cette décision qu’il juge injuste et qui ne relève pas de sa responsabilité.
L’autre revendication -la baisse de 20 centimes du prix du carburant- relève par contre de celle du préfet de La Réunion, Pierre-Henry Maccioni.
Mais, même si le baril est désormais aux alentours de 35 dollars, le dispositif de fixation du prix à la pompe, au niveau local, ne permet apparemment pas une application mathématique de la chute du prix du carburant.
Alors que va-t-il se passer d’ici lundi prochain? Il est sûr que le préfet va multiplier les rencontres. Une fois encore, au moins un médiateur secret sera désigné.
Mais pourra-t-il stopper le mouvement des terrassiers, des artisans et des transporteurs qui ont désormais le vent en poupe?
La Réunion échappera-t-elle aux barrages filtrants déjà décidés et définis?
Réponse lundi 26 janvier.