
"Le patron est révolté, nous aussi", "Ça devenait intenable", "On demande juste nos contrats et nos salaires"… Ce matin, avenue Eudoxie Nonge, devant une boulangerie-pâtisserie du quartier, des salariés ont décidé de passer à l'action afin de faire valoir leurs droits.
"Nous avons interpellé la direction du travail sur notre situation. Un représentant nous a demandé de nous présenter à notre travail ce matin, et est venu constater le conflit qui nous oppose à notre patron", explique un peu abasourdie l'une des employés.
Les cinq salariés - un pâtissier, un boulanger et trois serveuses -, sont "au noir" et la plupart rencontre des difficultés pour être payée. Selon Aurélie, employée depuis le 25 mai dernier, "c'est difficile d'en arriver là mais la situation n'était plus tenable. Je suis en contrat de professionnalisation, je n'ai aucun bulletin de paie et je n'ai été payée que la moitié du mois d'octobre", explique-t-elle.
"Mon patron m'a même fait croire devant moi qu'il appelait mon conseiller bancaire"
Tout débute lundi alors que la sécurité sociale effectue un contrôle dans l'entreprise. Elle découvre alors que le pâtissier n'est pas déclaré. "J'ai dit la vérité : Je travaille depuis le mois d'octobre ici. Je réclame le CDI qu'on m'a promis et ma paye, mais c'est toujours pareil. Je ne dois pas m'inquiéter, ça va arriver, me dit-on… Mon patron m'a même fait croire devant moi qu'il appelait mon conseiller bancaire pour arranger le découvert que je commençais à avoir. C'était un mensonge", dénonce Gessaven.
"Moi, je suis au noir depuis le mois de septembre, explique Audrey. Et concernant mon salaire, j'ai reçu des montants par ci par là, dans une enveloppe: 100 euros, puis 300 euros d'un coup et dernièrement 440", précise-t-elle. Hier, les salariés ont manifesté leur mécontentement. Face à cette fronde, le patron a décidé de fermer sa boulangerie-pâtisserie stipulant qu'il ne voulait plus les voir. "Même le comptable n'a pas été payé depuis trois mois", indique un salarié.
Ce matin, le représentant de l'inspection du travail a demandé au patron d'apporter toutes les pièces permettant de contredire ces faits graves, dans le cas contraire, c'est sans doute devant les prudhommes que le patron retrouvera ses salariés mécontents.
"Nous avons interpellé la direction du travail sur notre situation. Un représentant nous a demandé de nous présenter à notre travail ce matin, et est venu constater le conflit qui nous oppose à notre patron", explique un peu abasourdie l'une des employés.
Les cinq salariés - un pâtissier, un boulanger et trois serveuses -, sont "au noir" et la plupart rencontre des difficultés pour être payée. Selon Aurélie, employée depuis le 25 mai dernier, "c'est difficile d'en arriver là mais la situation n'était plus tenable. Je suis en contrat de professionnalisation, je n'ai aucun bulletin de paie et je n'ai été payée que la moitié du mois d'octobre", explique-t-elle.
"Mon patron m'a même fait croire devant moi qu'il appelait mon conseiller bancaire"
Tout débute lundi alors que la sécurité sociale effectue un contrôle dans l'entreprise. Elle découvre alors que le pâtissier n'est pas déclaré. "J'ai dit la vérité : Je travaille depuis le mois d'octobre ici. Je réclame le CDI qu'on m'a promis et ma paye, mais c'est toujours pareil. Je ne dois pas m'inquiéter, ça va arriver, me dit-on… Mon patron m'a même fait croire devant moi qu'il appelait mon conseiller bancaire pour arranger le découvert que je commençais à avoir. C'était un mensonge", dénonce Gessaven.
"Moi, je suis au noir depuis le mois de septembre, explique Audrey. Et concernant mon salaire, j'ai reçu des montants par ci par là, dans une enveloppe: 100 euros, puis 300 euros d'un coup et dernièrement 440", précise-t-elle. Hier, les salariés ont manifesté leur mécontentement. Face à cette fronde, le patron a décidé de fermer sa boulangerie-pâtisserie stipulant qu'il ne voulait plus les voir. "Même le comptable n'a pas été payé depuis trois mois", indique un salarié.
Ce matin, le représentant de l'inspection du travail a demandé au patron d'apporter toutes les pièces permettant de contredire ces faits graves, dans le cas contraire, c'est sans doute devant les prudhommes que le patron retrouvera ses salariés mécontents.