De passage à La Réunion, Michel-Édouard Leclerc a tenu une conférence de presse ce jeudi durant laquelle il n’a pas manqué d’évoquer l’inflation. Il estime qu’elle “n’est pas juste” pour les consommateurs, et qu'elle sera pourtant “durable”.
Le patron de Leclerc affiche une volonté de combattre la hausse prix, notamment en faisant jouer la concurrence entre les grands industriels. Selon lui, il n’y a pas assez de compétitions entre industriels de grandes marques, “une sorte de monopole de ceux qui détiennent les marques à l’importation”.
L’acteur de la grande distribution annonce une forte inflation à venir avec une hausse comprise entre 12% et 30%. Il espère minorer cette augmentation au terme des négociations avec les fournisseurs.
“Le prix des conteneurs, messieurs et mesdames les industriels, c’est depuis un an et demi qu’il faut les négocier. Le prix des matières premières, l’étalement des achats, le regroupement des commerçants ou des industriels pour acheter ensemble au meilleur moment, c’est depuis un an qu’on devrait faire ça.”
Le patron de Leclerc affiche une volonté de combattre la hausse prix, notamment en faisant jouer la concurrence entre les grands industriels. Selon lui, il n’y a pas assez de compétitions entre industriels de grandes marques, “une sorte de monopole de ceux qui détiennent les marques à l’importation”.
L’acteur de la grande distribution annonce une forte inflation à venir avec une hausse comprise entre 12% et 30%. Il espère minorer cette augmentation au terme des négociations avec les fournisseurs.
“Le prix des conteneurs, messieurs et mesdames les industriels, c’est depuis un an et demi qu’il faut les négocier. Le prix des matières premières, l’étalement des achats, le regroupement des commerçants ou des industriels pour acheter ensemble au meilleur moment, c’est depuis un an qu’on devrait faire ça.”
“Les Français nous le ferons payer très cher ”
Michel-Édouard Leclerc affiche la volonté de l’enseigne à vouloir manœuvrer en “réactivant des politiques de concurrence” et souhaite un accompagnement de l’Etat dans les négociations à venir.
“La lutte contre l’inflation est un combat utile pour nos concitoyens, il faut (...) mobiliser l’ensemble des décideurs politiques et des chefs d’entreprise parce que sinon elle est un leurre et les Français nous ferons payer très cher de ne pas avoir pensé à eux”, a-t-il lancé.
Il n’a pas mâché ses mots quant au manque d’action des parlementaires en ce sens : “À force de dire que l’inflation est mondiale, il y a une sorte de fatalité et on ne sent pas les énergies mobilisées. (...) Pire, je trouve que les décideurs politiques (...) n’ont pas pris la mesure - comme pour le covid - du fait que l’inflation, ça se combat”, a-t-il lancé.
"L'inflation, c'est un impôt pour les consommateurs. Ça prélève sur leur salaire, ça donne l'illusion aux commerçants de faire du chiffre mais en fait, ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, l'inflation, il faut la combattre. (...) On ne sent pas dans le discours public un accompagnement, et des agriculteurs et des distributeurs, pour essayer de gagner les deux à trois points d’inflation qui pourraient protéger nos consommateurs."
Le patron d’hypermarchés reconnaît les bienfaits du bouclier énergétique sur l’argent public et du “quoi qu’il en coûte” gouvernemental mis en place durant la période Covid, mais “ça c’était hier. Il n’y a plus d’argent public, en tout cas il n’y en a plus assez dans la caisse”, a-t-il fait remarquer.
Michel-Édouard Leclerc affiche la volonté de l’enseigne à vouloir manœuvrer en “réactivant des politiques de concurrence” et souhaite un accompagnement de l’Etat dans les négociations à venir.
“La lutte contre l’inflation est un combat utile pour nos concitoyens, il faut (...) mobiliser l’ensemble des décideurs politiques et des chefs d’entreprise parce que sinon elle est un leurre et les Français nous ferons payer très cher de ne pas avoir pensé à eux”, a-t-il lancé.
Il n’a pas mâché ses mots quant au manque d’action des parlementaires en ce sens : “À force de dire que l’inflation est mondiale, il y a une sorte de fatalité et on ne sent pas les énergies mobilisées. (...) Pire, je trouve que les décideurs politiques (...) n’ont pas pris la mesure - comme pour le covid - du fait que l’inflation, ça se combat”, a-t-il lancé.
"L'inflation, c'est un impôt pour les consommateurs. Ça prélève sur leur salaire, ça donne l'illusion aux commerçants de faire du chiffre mais en fait, ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, l'inflation, il faut la combattre. (...) On ne sent pas dans le discours public un accompagnement, et des agriculteurs et des distributeurs, pour essayer de gagner les deux à trois points d’inflation qui pourraient protéger nos consommateurs."
Le patron d’hypermarchés reconnaît les bienfaits du bouclier énergétique sur l’argent public et du “quoi qu’il en coûte” gouvernemental mis en place durant la période Covid, mais “ça c’était hier. Il n’y a plus d’argent public, en tout cas il n’y en a plus assez dans la caisse”, a-t-il fait remarquer.
Les Réunionnais, public “promophile”
Faire jouer la politique concurrentielle, proposer des achats groupés, avoir plus d’autonomie en matière d’approvisionnement et améliorer les capacité de stockage sur l’île font partie des pistes pour lutter contre l’inflation. L’enseigne mise aussi sur plus de promotions, a fait savoir son PDG : “La position de Leclerc dans le débat parlementaire aujourd’hui c’est : laissez nous faire des promotions. Ici à La Réunion, il n’y a pas de public plus promophile”, a-t-il indiqué.
L’enseigne se dit par ailleurs ouverte à la collaboration quant aux négociations à venir du Bouclier Qualité Prix.
Faire jouer la politique concurrentielle, proposer des achats groupés, avoir plus d’autonomie en matière d’approvisionnement et améliorer les capacité de stockage sur l’île font partie des pistes pour lutter contre l’inflation. L’enseigne mise aussi sur plus de promotions, a fait savoir son PDG : “La position de Leclerc dans le débat parlementaire aujourd’hui c’est : laissez nous faire des promotions. Ici à La Réunion, il n’y a pas de public plus promophile”, a-t-il indiqué.
L’enseigne se dit par ailleurs ouverte à la collaboration quant aux négociations à venir du Bouclier Qualité Prix.