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L’inculture politique

Il faut que l’on sorte culte des partis où on cherche un leader, un chef, voire un « gourou » pour passer à la culture politique : le sens des idées et de l’action. Certes l’UMPS a déçu avec son concept manipulateur de justice sociale, et de solidarité. Ce sont deux concepts différents. L’amalgame, est […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 08 décembre 2014 à 09H56

Il faut que l’on sorte culte des partis où on cherche un leader, un chef, voire un « gourou » pour passer à la culture politique : le sens des idées et de l’action. Certes l’UMPS a déçu avec son concept manipulateur de justice sociale, et de solidarité. Ce sont deux concepts différents. L’amalgame, est savamment orchestré. On nous manipule ! Le parti frontiste ne fera pas mieux. On peut même craindre le pire. Eux, parle de mondialisation libérale. Là aussi il y a manipulation par association de mots. On veut nous gouverner, nous administrer. Ça ne peut pas marcher ! Il y a plus de compétences dans des millions de têtes, que chez quelques élites, qui croient savoir ce qui est bon pour le peuple.

Le problème c’est que le peuple s’en remet à l’Etat, qui n’est plus une providence. Les politiques le savent. Mais ils soignent leur fonds de commerce. Nous ne sommes pas des assistés. Mais nous nous laissons assister. C’est plus confortable d’obtenir des aides, et des subventions. Cela demande moins d’effort. Et on s’accroche à nos avantages « à qui ? » ! La solidarité c’est lorsque l’on donne librement : au resto du cœur, au téléthon, aux associations etc…. La justice dite sociale c’est lorsque l’on vous ponctionne (beaucoup) pour en redistribuer (peu). Cela se fait de manière arbitraire. L’Etat se sert grassement au passage. C’est légal, mais pas très moral. Ça ne choque personne, ou peu de gens. La solidarité consentie se développerait davantage si on autorisait la déduction totale du don, sur le revenu. J’entends dire : Utopie ! Il faut décréter. Pourquoi donne-t-on son sang ? Si ce n’est par humanité. Encourager les dons rapporterait plus à l’Etat. Imaginez que l’on vous paye votre salaire déduit de 10 % de cotisations fixes et obligatoires, pour le salarié. Et 20 % de cotisations fixes et obligatoires pour l’employeur. Cette baisse significative de charges aurait un impact inéluctable sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat. Permettez ensuite à ceux qui veulent cotiser plus, pour de meilleures prestations, et à ceux qui veulent faire des dons ou investir dans les entreprises, de déduire les montants réels de leur revenu. Je pari sur une relance insoupçonnée ! On dégage ainsi un plus grand pouvoir de consommer. C’est autant de TVA dans les caisses de l’Etat. Transformez la TVA d’investissement, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers, en crédit d’impôt à déduire sur l’IS ou l’IR et vous réactivez la machine économique. Mais je ne fais pas d’illusions. Ces mécanismes d’essence libérale, basés sur la confiance, ne peuvent être admis par des partis constructivistes qui sont dans la défiance et dans l’idéologie. Ils veulent organiser la société selon leurs croyances dogmatiques émanation du parti. A l’inverse, les libéraux, partent de la réalité humaine. Chacun doit pouvoir faire, librement ce qui est bon pour lui. Ce n’est pas de l’individualisme. C’est une source d’énergie productive. Il faut bien évidemment un minimum de règlementation pour que chacun apporte sa contribution à la vie en société.

Plus je produis, plus je gagne, plus je contribue, mais sans que l’on me spolie légalement. C’est une société en équité. L’égalité voulue par  les étatistes est un concept creux. L’égalité en droit et en devoir, c’est libéral. Quant à la mondialisation libérale, cela n’a aucun sens. Le libéralisme est un concept mais non une idéologie des constructivistes. La circulation des personnes, des biens, des marchandises sur toute la planète. C’est un gigantesque marché. Certes il y a de l’exploitation de l’homme par l’homme, et des traitements inacceptables dans certains pays. Mais en quoi le libéralisme en est responsable ? Ne sont-ce pas plutôt le fait des gouvernants, et du capitalisme financier ; que les incultes nomment libéralisme. S’ouvrir et s’intégrer au processus mondialisé est salutaire pour chaque pays. Vouloir sortir de l’Europe est une hérésie. Je n’ai pas la prétention de penser que la vision libérale, avec ses mécanismes fondés sur la réalité humaine soit sans faille. Mais je suis convaincu qu’elle décuple les énergies, qu’elle pousse à l’action et à la responsabilisation. C’est peut-être cela qu’on ne veut pas ! Les politiques ont encore de beaux jours devant eux dans cette cécité collective, ou on béatifie l’Etat, plus que la liberté. 

Jacques DIJOUX
Saint-Paul

 

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