
Le mardi 25 mai, vers 13 heures, un quinquagénaire pris d'une soudaine folie meurtrière mettait volontairement le feu à son domicile. Dans cette maison du quartier de Cambuston se trouvaient les membres de sa famille. Un projet de séparation à l'initiative de son épouse serait à l'origine de cet acte fou qui n'avait heureusement blessé personne.
Interpellé puis jugé dans le cadre de la procédure accélérée, le mis en cause s'était montré perturbé et paranoïaque. Son avocat, Me Rémi Boniface avait évoqué "un phénomène de décompensation" et en accord avec les juges du tribunal correctionnel, l'audience avait été renvoyée en attendant la réalisation d'une expertise psychiatrique approfondie.
Vendredi 25 juin dernier, Jean-Thierry G. se trouvait à nouveau face à ses juges, plus détendu, contrairement à son épouse et son fils adolescent, plutôt crispés lors de ses déclarations. Le prévenu avait assuré "qu'il allait vraiment très bien. J'ai pris conscience, indiquait le père de famille. Je veux retrouver une vie normale".
Mais le tribunal avait émis des doutes partagés par toutes les parties et estimé qu'il fallait demander à l'expert de se prononcer sur un éventuel internement de l'intéressé pour des soins psychiatriques et une surveillance de tous les instants.
"Le tribunal a besoin d'interroger encore l'expert psychiatre pour qu'il dise s'il faut vous mettre chez les fous", avait expliqué Me Rémi Boniface, secondé par Me Judicaël Mardaye à leur client.
Le Saint-Andréen était retourné contre son gré attendre l'avis professionnel à la maison d'arrêt de Domenjod.
Ce mercredi soir, Jean-Thierry est revenu une troisième fois à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Il y a contesté une addiction au jeu qui lui aurait fait perdre son emploi, contrairement à ce que son épouse aurait déclaré. Il n'offre cependant pas une autre version des faits qui se sont produits ce soir-là : il s'est bien baladé dans les pièces de la maison avec des allumettes et un jerrican d'essence.
L'homme explique avoir ressenti une souffrance physique et psychologique importantes car sa femme ne rentrait plus à la maison.
Jugé irresponsable
La procureure de la République a déploré : "C’est un dossier qui fait froid dans le dos ! Mettre le feu ça peut entraîner la mort ! Il y avait son fils et sa femme dans la maison. Il est toujours dans le même état d’esprit. Il y a deux expertises psychiatriques qui sont contradictoires mais depuis la première audience, monsieur reste cohérent mais avec un discours inquiétant. Ce que je vois aujourd’hui, c’est qu’il ne veut que justifier son acte. Son seul problème c’est le divorce. J’aurais tendance à suivre l’expertise qui conduit à le soigner plus que l’emprisonner. Il convient de mettre en place des mesures de sûreté : interdiction de contact et de se rendre au domicile pour 5 ans. Je demande une hospitalisation complète à la sortie de ce tribunal."
La défense, représentée par Me Alex Vardin, ajoute : "C’est une sorte de suicide familial mais il ne voulait nullement faire de mal à sa femme et son fils. Ce n’est absolument pas prémédité, c’est parti sur un coup de tête. Il avait besoin d’aide, il est en décompensation psychiatrique. Comme le souligne l’expert psychiatre, il était en état d’abolition du discernement. Vous être en présence de quelqu’un qui a besoin de soins."
Le tribunal déclare l'abolition du discernement de Jean-Thierry qui est placé en hôpital psychiatrique sous contrainte. Il lui est interdit d'entrer en contact avec les victimes, ou de se rendre au domicile de sa femme pendant 5 ans.
Interpellé puis jugé dans le cadre de la procédure accélérée, le mis en cause s'était montré perturbé et paranoïaque. Son avocat, Me Rémi Boniface avait évoqué "un phénomène de décompensation" et en accord avec les juges du tribunal correctionnel, l'audience avait été renvoyée en attendant la réalisation d'une expertise psychiatrique approfondie.
Vendredi 25 juin dernier, Jean-Thierry G. se trouvait à nouveau face à ses juges, plus détendu, contrairement à son épouse et son fils adolescent, plutôt crispés lors de ses déclarations. Le prévenu avait assuré "qu'il allait vraiment très bien. J'ai pris conscience, indiquait le père de famille. Je veux retrouver une vie normale".
Mais le tribunal avait émis des doutes partagés par toutes les parties et estimé qu'il fallait demander à l'expert de se prononcer sur un éventuel internement de l'intéressé pour des soins psychiatriques et une surveillance de tous les instants.
"Le tribunal a besoin d'interroger encore l'expert psychiatre pour qu'il dise s'il faut vous mettre chez les fous", avait expliqué Me Rémi Boniface, secondé par Me Judicaël Mardaye à leur client.
Le Saint-Andréen était retourné contre son gré attendre l'avis professionnel à la maison d'arrêt de Domenjod.
Ce mercredi soir, Jean-Thierry est revenu une troisième fois à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Il y a contesté une addiction au jeu qui lui aurait fait perdre son emploi, contrairement à ce que son épouse aurait déclaré. Il n'offre cependant pas une autre version des faits qui se sont produits ce soir-là : il s'est bien baladé dans les pièces de la maison avec des allumettes et un jerrican d'essence.
L'homme explique avoir ressenti une souffrance physique et psychologique importantes car sa femme ne rentrait plus à la maison.
Jugé irresponsable
La procureure de la République a déploré : "C’est un dossier qui fait froid dans le dos ! Mettre le feu ça peut entraîner la mort ! Il y avait son fils et sa femme dans la maison. Il est toujours dans le même état d’esprit. Il y a deux expertises psychiatriques qui sont contradictoires mais depuis la première audience, monsieur reste cohérent mais avec un discours inquiétant. Ce que je vois aujourd’hui, c’est qu’il ne veut que justifier son acte. Son seul problème c’est le divorce. J’aurais tendance à suivre l’expertise qui conduit à le soigner plus que l’emprisonner. Il convient de mettre en place des mesures de sûreté : interdiction de contact et de se rendre au domicile pour 5 ans. Je demande une hospitalisation complète à la sortie de ce tribunal."
La défense, représentée par Me Alex Vardin, ajoute : "C’est une sorte de suicide familial mais il ne voulait nullement faire de mal à sa femme et son fils. Ce n’est absolument pas prémédité, c’est parti sur un coup de tête. Il avait besoin d’aide, il est en décompensation psychiatrique. Comme le souligne l’expert psychiatre, il était en état d’abolition du discernement. Vous être en présence de quelqu’un qui a besoin de soins."
Le tribunal déclare l'abolition du discernement de Jean-Thierry qui est placé en hôpital psychiatrique sous contrainte. Il lui est interdit d'entrer en contact avec les victimes, ou de se rendre au domicile de sa femme pendant 5 ans.