Mais, quand en plus, on apprend que l'un des deux dirigeants de la banque Dexia, que les gouvernements français, belges et luxembourgeois viennent de sauver en y injectant 6,4 milliards d'euros, va toucher 3,7 millions d'euros de "parachute doré", ça devient insupportable!
Devant la polémique naissante, le président Sarkozy vient de demander à la Caisse des Dépôts, bras armé de l'Etat et actionnaire de Dexia, de s'opposer au versement de ces indemnités de départ.
Et il en a profité pour réaffirmer son souhait de faire voter avant la fin de l'année un texte encadrant le système des parachutes dorés.
Il était temps. Car, à ce rythme et à force de ce qui peut être perçu comme des provocations par les calsses moyennes et les plus défavorisés, va pas falloir s'étonner si on retrouve le peuple dans la rue.
Il est plus que temps de moraliser la vie de nos grandes entreprises dont les patrons, qui ne sont parfois même pas actionnaires de leurs sociétés si ce n'est à travers des stock-options, s'octroient des salaires ahurissants, alors qu'ils ne cessent d'augmenter la précarité des salariés et qu'ils se font les spécialistes des plans de restrictions d'emplois.
Devant la polémique naissante, le président Sarkozy vient de demander à la Caisse des Dépôts, bras armé de l'Etat et actionnaire de Dexia, de s'opposer au versement de ces indemnités de départ.
Et il en a profité pour réaffirmer son souhait de faire voter avant la fin de l'année un texte encadrant le système des parachutes dorés.
Il était temps. Car, à ce rythme et à force de ce qui peut être perçu comme des provocations par les calsses moyennes et les plus défavorisés, va pas falloir s'étonner si on retrouve le peuple dans la rue.
Il est plus que temps de moraliser la vie de nos grandes entreprises dont les patrons, qui ne sont parfois même pas actionnaires de leurs sociétés si ce n'est à travers des stock-options, s'octroient des salaires ahurissants, alors qu'ils ne cessent d'augmenter la précarité des salariés et qu'ils se font les spécialistes des plans de restrictions d'emplois.