
De la modélisation sur ordinateur à la réalisation...
Vous connaissiez l'impression des imprimantes classiques, vous serez surpris par l'impression 3D. La technologie est utilisée marginalement à la Réunion par des passionnés.
La technologie de l'impression en trois dimensions n'est à vrai dire pas née de la dernière pluie. Bruno Cadet, l'un de ses utilisateurs grâce à sa société Copyplastic, date la technologie des années 1987. A ceci près que celle-ci se démocratise véritablement aujourd'hui. Les machines d'entrée de gamme affichent un prix débutant à 1.000 euros pour le grand public. Bref, l'objet du désir reste encore peu accessible.
Bruno Cadet en est l'un de ses fervents usagers. C'est d'ailleurs plus sous la casquette d'artisan que de commerçant qu'il se présente volontiers, lui dont le nom évoquera des souvenirs amusés aux amateurs, nombreux, du sitcom péi à succès Chez Mangaye. Il en était le réalisateur.
"Il faut s'imaginer une imprimante papier qui dépose son encre sur la feuille. Le principe reste le même pour la 3D", prévient-il. "Au départ, il n'y a rien, puis l'imprimante passe et dépose du plastique couche par couche". Bruno Cadet est toujours autant émerveillé par le résultat. "C'est saisissant d'avoir, à portée de soi, la possibilité de créer des objets ou des formes dont on a eu l'idée peu avant".
La tâche n'est pas laborieuse en soi, elle demande simplement énormément de temps. "Il faut environ 10 couches successives pour obtenir 1 millimètre de l'objet désiré" poursuit le passionné.
Pour l'impression d'un objet à taille raisonnable, comptez jusqu'à 2.000 passages successifs de la tête d'imprimante. Le plus fastidieux est ailleurs raconte par expérience Bruno Cadet. "Tout le travail de création en amont pour modéliser ce qu'on souhaite imprimer est le plus prenant".
Votre réplique façon musée Grévin
Au rythme d'impression de la machine, Bruno Cadet s'amuse plutôt qu'autre chose même si des commandes ponctuelles arrivent petit à petit. Il faut dire que l'impression 3D n'est pas très connue. Des logos pour les entreprises comme pour la publicité sur lieu de vente sont autant de perspectives. D'autres peuvent également vous dépanner. "Si je casse une pièce d'un objet. Au lieu d'aller m'embêter à rechercher la pièce manquante, je peux imaginer reproduire l'objet cassé pour l'avoir à l'identique".
Le concept d'impression 3D a le mérite d'allier la nouveauté technologique à l'impact écologique mesuré. Le plastique utilisé se trouve être du poly acide lactique, ce plastique bio à base de glucose de maïs, "comme les sacs plastiques biodégradables qui remplacent de plus en plus les sacs plastiques traditionnels. Ca ne veut pas dire que ça se dissout dans l'eau. C'est aussi solide que du PVC mais disons que si on l'enfouit, il se désagrégera naturellement au bout de dix ans".
La technologie est là, "même si le résultat n'est pas toujours nickel", comme toute imprimante classique du moins, "on peut imaginer toute sorte de création. Je peux faire un scan 3D de votre buste pour ensuite imprimer une réplique de celui-ci". Pour des impressions plus grandes, la modélisation sur ordinateur se complexifie puisqu'il faut imaginer des points d'attache entre les différentes parties pour qu'elles s'emboîtent. Seule l'imagination manque…
La technologie de l'impression en trois dimensions n'est à vrai dire pas née de la dernière pluie. Bruno Cadet, l'un de ses utilisateurs grâce à sa société Copyplastic, date la technologie des années 1987. A ceci près que celle-ci se démocratise véritablement aujourd'hui. Les machines d'entrée de gamme affichent un prix débutant à 1.000 euros pour le grand public. Bref, l'objet du désir reste encore peu accessible.
Bruno Cadet en est l'un de ses fervents usagers. C'est d'ailleurs plus sous la casquette d'artisan que de commerçant qu'il se présente volontiers, lui dont le nom évoquera des souvenirs amusés aux amateurs, nombreux, du sitcom péi à succès Chez Mangaye. Il en était le réalisateur.
"Il faut s'imaginer une imprimante papier qui dépose son encre sur la feuille. Le principe reste le même pour la 3D", prévient-il. "Au départ, il n'y a rien, puis l'imprimante passe et dépose du plastique couche par couche". Bruno Cadet est toujours autant émerveillé par le résultat. "C'est saisissant d'avoir, à portée de soi, la possibilité de créer des objets ou des formes dont on a eu l'idée peu avant".
La tâche n'est pas laborieuse en soi, elle demande simplement énormément de temps. "Il faut environ 10 couches successives pour obtenir 1 millimètre de l'objet désiré" poursuit le passionné.
Pour l'impression d'un objet à taille raisonnable, comptez jusqu'à 2.000 passages successifs de la tête d'imprimante. Le plus fastidieux est ailleurs raconte par expérience Bruno Cadet. "Tout le travail de création en amont pour modéliser ce qu'on souhaite imprimer est le plus prenant".
Votre réplique façon musée Grévin
Au rythme d'impression de la machine, Bruno Cadet s'amuse plutôt qu'autre chose même si des commandes ponctuelles arrivent petit à petit. Il faut dire que l'impression 3D n'est pas très connue. Des logos pour les entreprises comme pour la publicité sur lieu de vente sont autant de perspectives. D'autres peuvent également vous dépanner. "Si je casse une pièce d'un objet. Au lieu d'aller m'embêter à rechercher la pièce manquante, je peux imaginer reproduire l'objet cassé pour l'avoir à l'identique".
Le concept d'impression 3D a le mérite d'allier la nouveauté technologique à l'impact écologique mesuré. Le plastique utilisé se trouve être du poly acide lactique, ce plastique bio à base de glucose de maïs, "comme les sacs plastiques biodégradables qui remplacent de plus en plus les sacs plastiques traditionnels. Ca ne veut pas dire que ça se dissout dans l'eau. C'est aussi solide que du PVC mais disons que si on l'enfouit, il se désagrégera naturellement au bout de dix ans".
La technologie est là, "même si le résultat n'est pas toujours nickel", comme toute imprimante classique du moins, "on peut imaginer toute sorte de création. Je peux faire un scan 3D de votre buste pour ensuite imprimer une réplique de celui-ci". Pour des impressions plus grandes, la modélisation sur ordinateur se complexifie puisqu'il faut imaginer des points d'attache entre les différentes parties pour qu'elles s'emboîtent. Seule l'imagination manque…