Il était minuit, hier soir, lorsqu'un huissier s'est introduit dans l'hémicycle accompagné de quatre vigiles. Il a photographié les ex-salariés de l'Arast qui dormaient sur place, sans prévenir et en expliquant qu'il était venu "constater une tentative d'effraction". Le sommeil de ces femmes, dormant sur un matelas à même le sol, a été interrompu par les flashs.
Ce matin encore, cet huissier était au Conseil général et a seulement dit devant la caméra de notre journal qu'il ne faisait "qu'accomplir une mission pour le Département", sans donner d'autres précisions.
Les occupants du Palais de la Source demandent le soutien de la population
La trentaine d'ex-salariés de l'Arast qui occupe depuis 23 jours maintenant le Palais de la Source est toujours sans eau ni électricité depuis lundi soir. Selon Guylène, ex-salariée de l'Arast qui dort dans l'hémicycle depuis le début de l'occupation, un fourgon est venu "récupérer toutes les chaises" qui étaient à leur disposition. Désespérée, elle appelle les autres ex-salariés de l'Arast qui sont tout comme elle dans "une zone de non-droit", et la population, à venir les "soutenir" dans leur action.
Personne, pas même la presse, ne peut entrer dans l'enceinte de la Collectivité hormis le personnel et la représentante des salariés Valérie Bénard. Ce n'est pas moins d'une dizaine de vigiles qui se charge de filtrer les entrées et les sorties.
Guylène témoigne dans la vidéo. Fatiguée et bouleversée, elle explique être "au fond du fond".
Ce matin encore, cet huissier était au Conseil général et a seulement dit devant la caméra de notre journal qu'il ne faisait "qu'accomplir une mission pour le Département", sans donner d'autres précisions.
Les occupants du Palais de la Source demandent le soutien de la population
La trentaine d'ex-salariés de l'Arast qui occupe depuis 23 jours maintenant le Palais de la Source est toujours sans eau ni électricité depuis lundi soir. Selon Guylène, ex-salariée de l'Arast qui dort dans l'hémicycle depuis le début de l'occupation, un fourgon est venu "récupérer toutes les chaises" qui étaient à leur disposition. Désespérée, elle appelle les autres ex-salariés de l'Arast qui sont tout comme elle dans "une zone de non-droit", et la population, à venir les "soutenir" dans leur action.
Personne, pas même la presse, ne peut entrer dans l'enceinte de la Collectivité hormis le personnel et la représentante des salariés Valérie Bénard. Ce n'est pas moins d'une dizaine de vigiles qui se charge de filtrer les entrées et les sorties.
Guylène témoigne dans la vidéo. Fatiguée et bouleversée, elle explique être "au fond du fond".