La Réunion n’a pas été épargnée depuis le début de l’année par des problèmes impactants directement le tourisme : requins, incendies… de quoi pénaliser l’activité hôtelière sur l’île. Les deux clubs d’hôtellerie (Club de l’Hôtellerie Réunionnaise et Hôtellerie Créole Indépendante et Familiale) à la Réunion ont décidé de prendre les choses en main en se rapprochant pour améliorer leur image.
« C’est la « fusion » des deux clubs pour donner le même sens aux activités touristiques et aux stratégies à mettre en avant à la Réunion« , explique Philippe Doki-Thonon, président de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie), syndicat professionnel qui englobe les deux clubs d’hôtelleries à la Réunion. « L’idée principale est de mutualiser et créer une synergie. On doit renforcer les actions menées par les deux clubs par une présence et une visibilité plus importantes, quelle que soit la taille et la structure de l’hôtel, ainsi que sa localisation géographique« , souligne Saima Martin, présidente de l’Hôtellerie Créole Indépendante et Familiale. Car l’idée est bien celle d’unir les « petits » et « gros » hôtels de l’île faisant partis des deux clubs pour améliorer leur commercialisation, leur promotion et leur formation.
27 établissements et 1.100 lits
Autre volet important pour les deux clubs: la formation. « C’est un sujet cher aux hôteliers. La formation des employés est très importante. Par exemple, dans les grandes structures, il n’y a pas de problèmes, mais dans les petits hôtels c’est plus compliqué. (…) Le rapprochement des deux clubs permettra aux uns et aux autres de multiplier les formations et être plus efficaces« , explique Stéphane Baras, président du Club de l’Hôtellerie Réunionnaise.
Deux clubs qui réunissent 27 établissements à travers toute l’île et comptent 1.100 lits. En face des deux clubs, l’UHR (Union des Hôteliers Réunionnais) qui représente 1.300 lits mais compte « moins d’établissements« , précise Philippe Doki-Thonon.
Rassembler les deux clubs permettra de mettre en commun les actions de promotion des hôtels membres sur l’île de la Réunion. Une démarche visant à inciter les propriétaires des établissements qui ne sont pas classés à se faire connaitre auprès des clubs d’hôtelleries. « Le système de classement (ndlr : le nombre d’étoiles) a évolué. Il se fait désormais sur la base du volontariat et la tâche des deux syndicats sera d’inciter les hôtels à se classer. Ils pourront ainsi figurer dans les documentations officielles« , ajoute le président de l’UMIH.
A terme, les deux clubs de l’hôtellerie réunionnaise souhaitent continuer le travail en commun et vouloir se rapprocher de l’UHR pour créer une grande fédération des hôteliers de la Réunion. Un moyen plus efficace de promouvoir l’image de l’hôtellerie réunionnaise à travers le monde.