Moins courues que les plages de l’Ouest, la pratique du surf dans l’Est de l’île réunit quand même quelques adeptes. L’attaque non mortelle d’hier sur un surfeur à Saint-Benoît permet de se rappeler que l’Est reste la micro-région la plus épargnée.
La seule et unique rencontre mortelle recensée dans l’Est est celle du 19 juillet 1989. On est à Sainte Suzanne, vers 17h, presqu’au coucher du soleil, quand un surfeur se fait happer par le prédateur.
Presque dix ans plus tard, le 1er octobre 1998, un plongeur frôle la mort suite à une attaque. Le 27 mars 2004, au niveau du spot de la gare de Saint-Benoît, un surfeur subit des morsures à une cuisse. Il s’en sortira également.
Le 27 mars 2010, et comme hier au lieu-dit du spot du Butor à Saint-Benoît, un surfeur ressort indemne d’une charge d’un requin tigre ou bouledogue d’environ 1m50. Il n’était pourtant que 11h, une plage horaire censée être moins à risques.
Il y a quelques mois à peine enfin, en pleine psychose qui a déjà contaminé la région Ouest, l’Est apprend à vivre avec la peur à son tour. Le vendredi 11 novembre 2011, à hauteur de Bois Blanc à Sainte-Rose, un apnéiste se fait arracher des orteils du pied gauche. L’attaque se produit là aussi le matin.