
La première observation de Louisiane date de 2007
Le communiqué:
Une photo transmise récemment par le Club de plongée Zourite, nous permet de compléter l’histoire d’une tortue observée pour la première fois en 2007 à La Réunion et qui avait été baptisée Louisiane.
En 2007, rien ne permettait de distinguer le sexe de cette jeune tortue à la robe jaspée caractéristique des tortues de son âge, d’où son nom de baptême choisi sans que l’on connaisse son sexe.
La tortue a été revue plusieurs années plus tard avec cette fois-ci les caractères sexuels secondaires des mâles: queue plus longue que les nageoires postérieures. Mais également des blessures aux nageoires arrières qui résultent des luttes que se livrent les mâles sur les sites de ponte où les tortues sont abondantes. Lorsqu’ils sont en accouplement, les mâles se font mordre les nageoires par leurs rivaux qui tentent ainsi de les faire fuir pour laisser la place libre.
Où Louisiane - la mal nommée - va-t-elle se reproduire, nous n’en savons rien, si ce n’est qu’elle y rencontre de nombreux rivaux. Peut-être Tromelin comme un autre mâle observé à La Réunion et retrouvé mort sur une plage de cet îlot très fréquenté par les tortues marines en reproduction.
Toujours est-il que Louisiane a lui aussi connu un destin tragique puisque sa dernière photo montre une amputation importante de sa nageoire gauche. Rien à voir avec les luttes lors des accouplements, mais plus probablement une attaque de requin ou une collision avec un bateau.
Lorsqu’elles sont en accouplement, les tortues sont moins mobiles et donc plus sensibles aux attaques de requin, comme aux collisions avec les bateaux.
La blessure de Louisiane est bien cicatrisée. Mais elle ne pourra plus s’accoupler et rivaliser avec les autres mâles valides.
Il est aussi beaucoup plus sensible aux attaques de requins et aux collisions.
Nous espérons cependant avoir encore longtemps des photos de Louisiane.
Une photo transmise récemment par le Club de plongée Zourite, nous permet de compléter l’histoire d’une tortue observée pour la première fois en 2007 à La Réunion et qui avait été baptisée Louisiane.
En 2007, rien ne permettait de distinguer le sexe de cette jeune tortue à la robe jaspée caractéristique des tortues de son âge, d’où son nom de baptême choisi sans que l’on connaisse son sexe.
La tortue a été revue plusieurs années plus tard avec cette fois-ci les caractères sexuels secondaires des mâles: queue plus longue que les nageoires postérieures. Mais également des blessures aux nageoires arrières qui résultent des luttes que se livrent les mâles sur les sites de ponte où les tortues sont abondantes. Lorsqu’ils sont en accouplement, les mâles se font mordre les nageoires par leurs rivaux qui tentent ainsi de les faire fuir pour laisser la place libre.
Où Louisiane - la mal nommée - va-t-elle se reproduire, nous n’en savons rien, si ce n’est qu’elle y rencontre de nombreux rivaux. Peut-être Tromelin comme un autre mâle observé à La Réunion et retrouvé mort sur une plage de cet îlot très fréquenté par les tortues marines en reproduction.
Toujours est-il que Louisiane a lui aussi connu un destin tragique puisque sa dernière photo montre une amputation importante de sa nageoire gauche. Rien à voir avec les luttes lors des accouplements, mais plus probablement une attaque de requin ou une collision avec un bateau.
Lorsqu’elles sont en accouplement, les tortues sont moins mobiles et donc plus sensibles aux attaques de requin, comme aux collisions avec les bateaux.
La blessure de Louisiane est bien cicatrisée. Mais elle ne pourra plus s’accoupler et rivaliser avec les autres mâles valides.
Il est aussi beaucoup plus sensible aux attaques de requins et aux collisions.
Nous espérons cependant avoir encore longtemps des photos de Louisiane.

Louisiane en 2014