Au lendemain des [funérailles fastueuses]url:http://www.zinfos974.com/Des-obseques-de-180-minutes-en-hommage-a-Kim-Jong-Il_a35799.html qui ont duré 3 heures, en hommage au défunt Kim Jong-Il, le régime Nord-Coréen a orchestré une ultime démonstration publique au cœur de Pyongyang afin de sacrer le nouvel hériter et homme fort du régime : Kim Jong Un.
Sur la place Kim Il-sung, à Pyonyang, sur les coups de midi, jeudi 28 décembre, le temps s’est arrêté pendant 3 minutes silencieuses en hommage à l’ancien dictateur décédé le 17 décembre dernier d’une crise cardiaque.
La Corée du Nord a ensuite officiellement proclamé par l’intermédiaire du chef honorifique de l’État, Kim Yong Nam, le jeune général âgé d’à peine 27 ans, Kim Jong Un, fils cadet de Kim Jong Il, comme le nouveau « leader suprême » devant une foule dense composée de dizaines de milliers de personnes, souvent vêtues en uniformes. Le successeur, vêtu d’un habit sombre, était entouré des principaux dignitaires du nouveau pouvoir, à la tribune d’honneur pour une ultime oraison funèbre en honneur de son père décédé.
Cette cérémonie gigantesque diffusée sur la télévision Nord-Coréenne symbolise le serment d’allégeance public des militaires et de membres du parti rassemblé sur place, mais surtout vise à donner une illusion au monde d’unité et de force du régime.
Kim Jong Gak, figure emblématique de l’armée populaire de Corée (APC) a promis fidélité et loyauté de ses troupes (estimées à 1,1 million de soldats), pour protéger le nouveau « leader suprême ». Dans cette vision de continuité du régime ce dernier a ajouté « Nous allons transformer notre douleur en un courage mille fois plus fort pour relever les difficultés du présent ».
Le nouveau régime a proclamé que la transition dynastique a été accomplie avec succès, grâce aux préparatifs prévoyants de Kim Jong-il.