"Amateurisme". Un terme qui résume à lui seul le "Sinimalisme", selon l’équipe d’Huguette Bello. À J-5 du premier tour des municipales, la tête de liste a fait le point sur les dossiers "capitaux" pour Saint-Paul. Entourée de représentants d’EELV, du PS, et de la France Insoumise, la cheffe de file du PLR a vertement critiqué la gestion du maire sortant. Et proposé ses solutions.
Premier dossier sur la table, l’écocité. "Le projet est à l’arrêt", déplore l’ancienne première magistrate, rappelant sa nécessité pour "éviter l'étalement urbain sur les zones agricoles et naturelles et rapprocher l'habitat et l'emploi". Si le foncier donne du fil à retordre au TCO, "il y a des espaces où le projet peut commencer à se construire", assure Emmanuel Séraphin, élu d'opposition. Pour éviter le "coma circulatoire", c'est un tramway interurbain qui sera mis en place entre La Possession et Saint-Leu, déjà baptisé "tram'ouest" par les colistiers.
Également à l'ordre du jour, la vente de l’ancien hôpital Gabriel Martin, d'actualité. "On n'y comprend rien", s'agace Sébastien Guyon, secrétaire fédéral du parti socialiste, indigné par les "tergiversations" de Joseph Sinimalé. Et de tacler :"C'est vraiment l'illustration de la manière dont la mairie est gérée depuis six ans". Sur ce point, Huguette Bello veut au contraire se montrer claire. "Nous préempterons", promet celle qui souhaite y regrouper sur une partie les services administratifs de la ville, et consulter les Saint-Paulois sur le devenir de cet espace. "À terme, l’objectif est qu’il participe à la redynamisation de la ville".
"Magouilles politiciennes"
Dans cette même optique de redynamisation, la candidate prévoit pour la station balnéaire la création d'une zone franche touristique, ainsi que l'installation de filets à Boucan et aux Roches noires (différents pour les activités nautiques et la baignade). "Les dégradations au port sont en recrudescence depuis l’arrivée de Sinimalé", note Guylain Moutama, président de l'association des amodiataires du port. "Le maire sortant et le président de la CCIR sont sur la même liste mais discutent par huissiers interposés", glisse au passage Huguette Bello -alors que le TCO a exclu la CCIR de la gestion en avril dernier. "Cela révèle leur incapacité à gouverner ensemble. Ce sont des magouilles politiciennes au détriment des usagers".
Sur le volet dédié à l'écologie, "la politique de transport du maire s'est réduite à repeindre les kar'ouest en rouge", blâme ensuite Mélissa Cousin, élue d'opposition EELV. La liste mise sur un téléphérique reliant Plateau-Caillou au centre-ville de Saint-Paul, ainsi que sur la mobilité douce. Dans les cantines, place au bio, de façon progressive."Sinimalé ne s’est pas du tout saisi de cette question", reproche encore l’écologiste. La faisabilité de la gratuité de la restauration scolaire promise ayant été mise en doute par certains de leurs adversaires, Perceval Gaillard, porte-parole de la France Insoumise, s'indigne contre leur "hypocrisie" ou leur "incompétence" et assure : "Il n'y a aucun frein juridique".
Si la commune de Saint-Paul s'est récemment illustrée dans le classement de la Fondation iFrap pour sa bonne gestion (en 4ème position), Huguette Bello veut remettre en perspective : "L'iFrap est un organisme ultra-libéral. Nous préférons nous en remettre à l'Argus des communes, géré par des contribuables associés". Lequel a attribué la note de 7/20.
Premier dossier sur la table, l’écocité. "Le projet est à l’arrêt", déplore l’ancienne première magistrate, rappelant sa nécessité pour "éviter l'étalement urbain sur les zones agricoles et naturelles et rapprocher l'habitat et l'emploi". Si le foncier donne du fil à retordre au TCO, "il y a des espaces où le projet peut commencer à se construire", assure Emmanuel Séraphin, élu d'opposition. Pour éviter le "coma circulatoire", c'est un tramway interurbain qui sera mis en place entre La Possession et Saint-Leu, déjà baptisé "tram'ouest" par les colistiers.
Également à l'ordre du jour, la vente de l’ancien hôpital Gabriel Martin, d'actualité. "On n'y comprend rien", s'agace Sébastien Guyon, secrétaire fédéral du parti socialiste, indigné par les "tergiversations" de Joseph Sinimalé. Et de tacler :"C'est vraiment l'illustration de la manière dont la mairie est gérée depuis six ans". Sur ce point, Huguette Bello veut au contraire se montrer claire. "Nous préempterons", promet celle qui souhaite y regrouper sur une partie les services administratifs de la ville, et consulter les Saint-Paulois sur le devenir de cet espace. "À terme, l’objectif est qu’il participe à la redynamisation de la ville".
"Magouilles politiciennes"
Dans cette même optique de redynamisation, la candidate prévoit pour la station balnéaire la création d'une zone franche touristique, ainsi que l'installation de filets à Boucan et aux Roches noires (différents pour les activités nautiques et la baignade). "Les dégradations au port sont en recrudescence depuis l’arrivée de Sinimalé", note Guylain Moutama, président de l'association des amodiataires du port. "Le maire sortant et le président de la CCIR sont sur la même liste mais discutent par huissiers interposés", glisse au passage Huguette Bello -alors que le TCO a exclu la CCIR de la gestion en avril dernier. "Cela révèle leur incapacité à gouverner ensemble. Ce sont des magouilles politiciennes au détriment des usagers".
Sur le volet dédié à l'écologie, "la politique de transport du maire s'est réduite à repeindre les kar'ouest en rouge", blâme ensuite Mélissa Cousin, élue d'opposition EELV. La liste mise sur un téléphérique reliant Plateau-Caillou au centre-ville de Saint-Paul, ainsi que sur la mobilité douce. Dans les cantines, place au bio, de façon progressive."Sinimalé ne s’est pas du tout saisi de cette question", reproche encore l’écologiste. La faisabilité de la gratuité de la restauration scolaire promise ayant été mise en doute par certains de leurs adversaires, Perceval Gaillard, porte-parole de la France Insoumise, s'indigne contre leur "hypocrisie" ou leur "incompétence" et assure : "Il n'y a aucun frein juridique".
Si la commune de Saint-Paul s'est récemment illustrée dans le classement de la Fondation iFrap pour sa bonne gestion (en 4ème position), Huguette Bello veut remettre en perspective : "L'iFrap est un organisme ultra-libéral. Nous préférons nous en remettre à l'Argus des communes, géré par des contribuables associés". Lequel a attribué la note de 7/20.