« Il y a un décalage d’environ 3 à 4 semaines entre le début de l’épidémie de Covid-19 dans l’hexagone et dans les territoires d’outre-mer », indique le rapport, soulignant que ce décalage a permis à tous les territoires de commencer à s’organiser pour l’arrivée de la vague épidémique.
Si le confinement général et des mesures de limitation de la pénétration du Covid-19 ont été introduits,« il est cependant difficile de prévoir l’impact de ces mesures sur la progression de l’épidémie de Covid-19, le nombre d’hospitalisations et le nombre de décès », avertit le Conseil scientifique.
« Présence de comorbidités »
Il attire l’attention sur le fait que « même s’il est possible d’affirmer que les mesures prises à ce jour auront, et ont déjà un impact, il est impossible aujourd’hui de dire quand les pics épidémiques seront atteints, et quel niveau ils atteindront dans chaque territoire ».
La principale question qui se pose est celle de l’adéquation entre les capacités hospitalières des territoires. « Les capacités de réanimation sont loin d’être saturées. Ceci est lié au stade débutant de l’épidémie », est-il rappelé. « Il faut cependant rester prudent, car même si la population est majoritairement jeune, et donc moins à risque de forme grave de Covid-19, la présence de comorbidités comme hypertension, diabète et surpoids pourrait se traduire par un nombre important de formes sévères ».
Le Conseil délivre ensuite toute une série de recommandations auxquelles la ministre [Annick Girardin a réagi dans un discours]urlblank:https://www.zinfos974.com/VIDEO-Annick-Girardin-Rien-n-est-gagne-face-au-Covid-19_a152658.html dans lequel elle a invité l’ensemble des citoyens des Outre-mer à ne pas baisser la garde face au Covid-19.