En février et mars, les résultats transmis par les laboratoires hospitaliers de Saint-Denis et de Saint-Paul ont montré un taux de positivité pour le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de bronchiolite, avec un niveau qui se situe au-dessus des moyennes saisonnières habituellement observées à cette période de l’année. 61 prélèvements se sont avérés positifs en mars 2011 contre une moyenne de 7 prélèvements mensuels pour l’année 2010. Une circulation du VRS est donc avérée à la Réunion depuis début 2011.
Depuis deux semaines, il est observé une décroissance de l’épidémie qui semble toucher à sa fin. Les indicateurs de surveillance sanitaires montrent une diminution des passages aux urgences pour bronchiolite depuis la mi-mars uniquement.
En zone tropicale, la recrudescence des cas de bronchiolite est observée pendant la saison des pluies. Cette maladie virale touche principalement les enfants avant l’âge de 2 ans. Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite évolue de manière favorable, spontanément ou plus souvent avec l’aide d’une kinésithérapie.
b[Transmission aisée]b
Dans de rares cas, cette pathologie impose l’hospitalisation, afin de pouvoir surveiller la fonction respiratoire et, éventuellement, de mettre en œuvre des mesures de réanimation. Les décès imputables à la bronchiolite aiguë sont très rares.
Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains. Ainsi, un rhume de l’enfant et de l’adulte peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson.
La bronchiolite qui est facilement diagnostiquée par le médecin ou le pédiatre relève dans la très grande majorité des cas (95 %) d’une prise en charge en ville.