
Une délégation du lycée Stella de Piton Saint-Leu était reçue ce midi au rectorat. La première mauvaise surprise qui attendait les quatre professeurs, les deux délégués de parents d'élèves et le délégué des élèves a été l'absence à cette entrevue du recteur, Thierry Terret.
"Nous avions décalé le rendez-vous prévu mardi dernier justement pour permettre au recteur d'être présent aujourd'hui", il n'en a rien été, regrette Sophie Bernet, enseignante gréviste.
Depuis une semaine, le lycée tourne au ralenti avec une moyenne de 70% de personnel enseignant à l'arrêt. Des propos rapportés par l'intersyndicale, le Rectorat leur aurait signalé que "Stella n'était pas à plaindre. Il faudra faire des choix", leur a-t-on signifié. Les dédoublements de classes et les suivis personnalisés des élèves risqueraient sérieusement d'être difficiles à dégager avec la baisse du volume horaire d'enseignement programmé pour la rentrée prochaine.
"Les professeurs ne se battent pas pour eux mais pour les élèves", insiste Sophie Bernet. "La diminution du volume horaire ne change rien pour nous, nous ne perdons aucun professeur mais beaucoup d'élèves, déjà en difficultés, vont souffrir à 35 dans les classes". L'accompagnement personnalisé devra être sacrifié sur l'autel des restrictions budgétaires que le Rectorat ne fait qu'appliquer selon l'enseignante.
Avant les vacances de juillet, comme le veut la procédure, une nouvelle discussion pour l'obtention d'une éventuelle rallonge de ses heures sacrifiées se tiendra. "On nous a dit qu'on s'alarmait trop vite, mais nous savons que cette rallonge ne sera jamais à la hauteur", parle, avec l'expérience, l'enseignante gréviste.
Ce vendredi 21 février, la grève est maintenue. Samedi, les élèves seront accueillis. "Par contre, à partir de la semaine prochaine, nous réfléchirons à une nouvelle forme d'action", lance, énigmatique, l'enseignante.
"Nous avions décalé le rendez-vous prévu mardi dernier justement pour permettre au recteur d'être présent aujourd'hui", il n'en a rien été, regrette Sophie Bernet, enseignante gréviste.
Depuis une semaine, le lycée tourne au ralenti avec une moyenne de 70% de personnel enseignant à l'arrêt. Des propos rapportés par l'intersyndicale, le Rectorat leur aurait signalé que "Stella n'était pas à plaindre. Il faudra faire des choix", leur a-t-on signifié. Les dédoublements de classes et les suivis personnalisés des élèves risqueraient sérieusement d'être difficiles à dégager avec la baisse du volume horaire d'enseignement programmé pour la rentrée prochaine.
"Les professeurs ne se battent pas pour eux mais pour les élèves", insiste Sophie Bernet. "La diminution du volume horaire ne change rien pour nous, nous ne perdons aucun professeur mais beaucoup d'élèves, déjà en difficultés, vont souffrir à 35 dans les classes". L'accompagnement personnalisé devra être sacrifié sur l'autel des restrictions budgétaires que le Rectorat ne fait qu'appliquer selon l'enseignante.
Avant les vacances de juillet, comme le veut la procédure, une nouvelle discussion pour l'obtention d'une éventuelle rallonge de ses heures sacrifiées se tiendra. "On nous a dit qu'on s'alarmait trop vite, mais nous savons que cette rallonge ne sera jamais à la hauteur", parle, avec l'expérience, l'enseignante gréviste.
Ce vendredi 21 février, la grève est maintenue. Samedi, les élèves seront accueillis. "Par contre, à partir de la semaine prochaine, nous réfléchirons à une nouvelle forme d'action", lance, énigmatique, l'enseignante.