Le conflit qui oppose depuis deux ans l’actionnaire principal de la société de transport Souprayenmestry à ses frères et soeurs, actionnaires minoritaires, a motivé hier le placement de l’entreprise en redressement judiciaire.
Gérard Souprayenmestry, avant d’être interdit d’exercer son poste de gérant sur décision de justice, a licencié en 2009 trois membres de sa fratrie qui ne souhaitent pas en rester là…
Eux sont aujourd’hui déterminés à reprendre le contrôle de l’entreprise et se sont entendus pour consacrer 800.000 euros à une augmentation de capital, auquel cas la majorité des actions leur reviendrait. Une position qui ne convient pas à Gérard Souprayenmestry.
La société familiale qui affiche un million d’euros de dettes, pour quatre millions de chiffre d’affaire, est depuis septembre en procédure de sauvegarde. Le tribunal de commerce laisse aux actionnaires un délai pour s’organiser entre eux sur la marche à suivre. Si aucun accord n’émerge dans les mois à venir, l’entreprise de 62 salariés pourrait passer aux mains d’un repreneur.
Mardi, le ramassage scolaire en bus des élèves de l’Ouest avait été perturbé par une grève des employés des transports Souprayenmestry, incertains quant au devenir de l’entreprise.