La vie était belle pour Zaina G. qui, par des malversations qui ont duré une année, a vécu largement au-dessus de ses moyens. Multipliant son salaire par deux, elle utilisait les chéquiers dont elle avait la signature pour verser de l’argent sur son compte ou pour régler directement des achats chez des commerçants.
Employée d’une agence immobilière du chef-lieu, Zaina G. était chargée de la gestion de plusieurs syndics de copropriété. C’est à ce titre que la jeune femme de 32 ans possédait différents carnets de chèques. En 2020, la prévenue jugée ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis a utilisé une cinquantaine de chèques à son profit. "Des sommes colossales par rapport à vos revenus", a commenté la présidente de l’audience.
Visiblement embarrassée, la trentenaire n’a pu qu’acquiescer à la barre du prétoire de Champ fleuri.
5000 euros ont déjà été remboursés en espèces. L’avocat de la partie civile a cependant indiqué que la mise en cause avait été jugée en CRPC, la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, à six mois de prison avec sursis, il y a un an. Mais depuis, aucun remboursement n’a été fait raison de son passage devant le tribunal.
"L’agence immobilière a dû rembourser à chacun des syndicats de copropriété sur ses fonds propres", a déploré l’avocat de la partie civile. La robe noire a également fait valoir l’atteinte à l’image de son client.
7 mois de prison avec sursis probatoire ont été requis par la représentante de la société ainsi que l’indemnisation immédiate des préjudices soit environ 35 000 euros.
Le tribunal a suivi ces réquisitions.
Employée d’une agence immobilière du chef-lieu, Zaina G. était chargée de la gestion de plusieurs syndics de copropriété. C’est à ce titre que la jeune femme de 32 ans possédait différents carnets de chèques. En 2020, la prévenue jugée ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis a utilisé une cinquantaine de chèques à son profit. "Des sommes colossales par rapport à vos revenus", a commenté la présidente de l’audience.
Visiblement embarrassée, la trentenaire n’a pu qu’acquiescer à la barre du prétoire de Champ fleuri.
5000 euros ont déjà été remboursés en espèces. L’avocat de la partie civile a cependant indiqué que la mise en cause avait été jugée en CRPC, la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, à six mois de prison avec sursis, il y a un an. Mais depuis, aucun remboursement n’a été fait raison de son passage devant le tribunal.
"L’agence immobilière a dû rembourser à chacun des syndicats de copropriété sur ses fonds propres", a déploré l’avocat de la partie civile. La robe noire a également fait valoir l’atteinte à l’image de son client.
7 mois de prison avec sursis probatoire ont été requis par la représentante de la société ainsi que l’indemnisation immédiate des préjudices soit environ 35 000 euros.
Le tribunal a suivi ces réquisitions.