Alain Armand, élu de la ville de Saint-Denis, sera enfin fixé sur son sort ce vendredi au tribunal correctionnel. Soupçonné de prise illégale d’intérêt, le vice-président du Département aurait profité d’un salaire en plus alors qu’il était à la fois adjoint aux finances et président de la Sodiac, en janvier 2011.
La Sodiac, Sem d’aménagement immobilier, est détenue majoritairement par la mairie de Saint-Denis. Alain Armand, qui est aussi gérant de la société de conseil "2A", bénéficierait d’une rémunération de 3.500 euros par mois pour du consulting pour le Groupe Sobefi. Une somme perçue jusqu’en 2014 dans le cadre d’un projet immobilier, les Mercuriales, à Sainte-Clotilde, contractualisé avec Sobefi, actionnaire sur un projet immobilier que la Sodiac avait racheté, la SCCV Les Glorieuses.
Trois ans d’inéligibilité, 10.000 euros d’amende et un an de prison avec sursis avaient été requis à son encontre en décembre dernier.
L’élu maintient qu’il ne savait pas que la Sobefi était actionnaire du projet. Ce qui semblerait possible, au vu du long litige avec la SCCV Les Glorieuses à ce sujet. Un certain manque d’expérience et des doutes communiqués à la mairie de Saint-Denis qui ont finalement conduit à ce procès… C’est pour cela qu’Alain Armand s’attend à une relaxe.
La Sodiac, Sem d’aménagement immobilier, est détenue majoritairement par la mairie de Saint-Denis. Alain Armand, qui est aussi gérant de la société de conseil "2A", bénéficierait d’une rémunération de 3.500 euros par mois pour du consulting pour le Groupe Sobefi. Une somme perçue jusqu’en 2014 dans le cadre d’un projet immobilier, les Mercuriales, à Sainte-Clotilde, contractualisé avec Sobefi, actionnaire sur un projet immobilier que la Sodiac avait racheté, la SCCV Les Glorieuses.
Trois ans d’inéligibilité, 10.000 euros d’amende et un an de prison avec sursis avaient été requis à son encontre en décembre dernier.
L’élu maintient qu’il ne savait pas que la Sobefi était actionnaire du projet. Ce qui semblerait possible, au vu du long litige avec la SCCV Les Glorieuses à ce sujet. Un certain manque d’expérience et des doutes communiqués à la mairie de Saint-Denis qui ont finalement conduit à ce procès… C’est pour cela qu’Alain Armand s’attend à une relaxe.