Le bac… On est tous ou presque passés par là !
Le stress de révisions, le stress les jours qui précèdent, le stress le jour de l’examen quand il faut se réveiller aux aurores en se demandant si tous les efforts consentis vont être couronnés de succès.
En général, la pression retombe dès que le surveillant vous a remis le sujet, et re-stress jusqu’à la publication des résultats.
Au risque de relancer la polémique, admettons que cette peur de l’exam n’est plus la même aujourd’hui qu’il y a 10 ou 20 ans. Aujourd’hui, il est beaucoup moins difficile d’avoir le bac. Les mauvaises langues vous diront même que ce diplôme est donné et qu’il faut vraiment être particulièrement mauvais pour ne pas l’avoir.
Un prof de français me racontait, la veille du bac de philo, qu’auparavant l’orthographe comptait pour 5 points sur les 20, contre 2 ou 2 et demi seulement actuellement. Car, me disait-il, si on devait vraiment compter des points en moins à chaque faute, il n’y aurait plus beaucoup d’élèves qui auraient des notes supérieures à zéro.
C’est le même professeur qui me racontait, il y a de cela quelques années, comment l’inspecteur d’académie demandait aux correcteurs de relever leurs notes pour que le maximum d’élèves obtiennent leur examen. De façon à permettre au recteur de venir faire le beau devant les caméras annoncer fièrement que l’académie s’est encore améliorée, vu que le nombre d’admis est légèrement supérieur en pourcentage à celui de l’année précédente. Et presque égal à celui de la métropole…
Du foutage de gueule, passez-moi l’expression.
Tout le monde sait que ces chiffres sont bidons, mais tout le monde fait mine de les croire. Et tout le monde est content.
Lundi, c’était donc l’épreuve de philo. Les sujets, vous les connaissez : « La culture nous rend-elle plus humain ? », « Peut-on être insensible à l’art ? », « Eprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ? » ou encore « L’expérience peut-elle être trompeuse ? »
A noter que deux sujets, celui des « L » et celui des « ES » avaient trait à la vérité. Un régal pour un journaliste : « Peut-on renoncer à la vérité ? » et « Toute vérité est-elle définitive ? »
Je vous laisse choisir. Vous avez quatre heures. Je passerai tout à l’heure pour récupérer les copies…
Le stress de révisions, le stress les jours qui précèdent, le stress le jour de l’examen quand il faut se réveiller aux aurores en se demandant si tous les efforts consentis vont être couronnés de succès.
En général, la pression retombe dès que le surveillant vous a remis le sujet, et re-stress jusqu’à la publication des résultats.
Au risque de relancer la polémique, admettons que cette peur de l’exam n’est plus la même aujourd’hui qu’il y a 10 ou 20 ans. Aujourd’hui, il est beaucoup moins difficile d’avoir le bac. Les mauvaises langues vous diront même que ce diplôme est donné et qu’il faut vraiment être particulièrement mauvais pour ne pas l’avoir.
Un prof de français me racontait, la veille du bac de philo, qu’auparavant l’orthographe comptait pour 5 points sur les 20, contre 2 ou 2 et demi seulement actuellement. Car, me disait-il, si on devait vraiment compter des points en moins à chaque faute, il n’y aurait plus beaucoup d’élèves qui auraient des notes supérieures à zéro.
C’est le même professeur qui me racontait, il y a de cela quelques années, comment l’inspecteur d’académie demandait aux correcteurs de relever leurs notes pour que le maximum d’élèves obtiennent leur examen. De façon à permettre au recteur de venir faire le beau devant les caméras annoncer fièrement que l’académie s’est encore améliorée, vu que le nombre d’admis est légèrement supérieur en pourcentage à celui de l’année précédente. Et presque égal à celui de la métropole…
Du foutage de gueule, passez-moi l’expression.
Tout le monde sait que ces chiffres sont bidons, mais tout le monde fait mine de les croire. Et tout le monde est content.
Lundi, c’était donc l’épreuve de philo. Les sujets, vous les connaissez : « La culture nous rend-elle plus humain ? », « Peut-on être insensible à l’art ? », « Eprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ? » ou encore « L’expérience peut-elle être trompeuse ? »
A noter que deux sujets, celui des « L » et celui des « ES » avaient trait à la vérité. Un régal pour un journaliste : « Peut-on renoncer à la vérité ? » et « Toute vérité est-elle définitive ? »
Je vous laisse choisir. Vous avez quatre heures. Je passerai tout à l’heure pour récupérer les copies…