Désolé de revenir une fois encore sur l’affaire des restaurants de l’Hermitage mais ce qui se passe actuellement est grave.
Revenons d’abord à la genèse de l’affaire. L’avocat des restaurateurs a posé la question hier : " ce débat éclate aujourd'hui à 2 ans des municipales ? Est-ce le fruit du hasard. Est-ce que certains n'instrumentalisent pas une partie de la population à des fins électorales ? »
Ce sont là des questions pertinentes et il est légitime qu’on se les pose d’autant que le Dr Karl Bellon est un ancien homme politique, certes à la retraite, mais qu’il est un proche d’Alain Bénard dont la rumeur dit qu’il se représentera en 2020.
Mais est-ce suffisant pour le discréditer, d’autant que dans un esprit d’ouverture, il a demandé à tous les hommes et femmes politiques, de tous bords, de venir le rejoindre dans son combat. C’est ainsi qu’on a vu Huguette Bello, Nathalie Bassire, Jean-Hugues Ratenon, David Lorion… Qui n’ont, à notre connaissance, aucune intention de se présenter à Saint-Paul…
Sont également apparus les militants du KURR, le Kolektif Unyon Réyoné Responsab, un mouvement que l’on pourrait qualifier d’identitaire, voire d’indépendantiste. Pas très nombreux, mais extrêmement actifs et bruyants, ce sont eux qui ont organisé la manifestation de dimanche et les deux casseurs, dont l’homme à la masse, faisaient partie de leurs militants.
Surfant sur l’indignation –légitime- des Réunionnais face à une telle impunité des restaurateurs, ils ont rapidement amené le débat sur la question Zoreils/Créoles, d’où les slogans entendus dimanche de « Zoreils déor » et les prises à partie des touristes –zoreils- attablés sur la terrasse des restaurants lors des précédentes manifestations.
Et là on franchit allègrement la ligne jaune. D’autant que certains spécialistes du net sont convaincus que la page Facebook de la jeune femme qui a soi-disant traité les Réunionnais de singes serait un faux profil. Si cette information venait à se vérifier, on pourrait légitimement se demander qui a intérêt à ainsi jeter de l’huile sur le feu… Pour ma part, j’ai ma petite idée.
Il n’empêche qu’on ne peut mettre de côté la responsabilité de la préfecture et de la mairie de Saint-Paul.
C’est Joseph Sinimalé qui, dès dimanche soir, a tiré le premier, en reconnaissant l’illégalité des restaurants mais en disant qu’il était de la responsabilité du préfet de prendre un arrêté de grande voirie pour les faire fermer.
De son côté, le sous-préfet de Saint-Paul, sur le plateau d’Antenne Réunion, annonçait que la préfecture allait demander au maire de Saint-Paul de fermer ces établissements car ils ne respectent pas les conditions pour accueillir sans risques du public.
Tout le monde est d’accord pour dire que ces restaurants sont dans l’illégalité, mais ils se renvoient tous la balle. Et pendant ce temps-là, cabri i mange salade. Etonnez-vous ensuite si, certains, exaspérés, décident de se faire justice eux mêmes…
Revenons d’abord à la genèse de l’affaire. L’avocat des restaurateurs a posé la question hier : " ce débat éclate aujourd'hui à 2 ans des municipales ? Est-ce le fruit du hasard. Est-ce que certains n'instrumentalisent pas une partie de la population à des fins électorales ? »
Ce sont là des questions pertinentes et il est légitime qu’on se les pose d’autant que le Dr Karl Bellon est un ancien homme politique, certes à la retraite, mais qu’il est un proche d’Alain Bénard dont la rumeur dit qu’il se représentera en 2020.
Mais est-ce suffisant pour le discréditer, d’autant que dans un esprit d’ouverture, il a demandé à tous les hommes et femmes politiques, de tous bords, de venir le rejoindre dans son combat. C’est ainsi qu’on a vu Huguette Bello, Nathalie Bassire, Jean-Hugues Ratenon, David Lorion… Qui n’ont, à notre connaissance, aucune intention de se présenter à Saint-Paul…
Sont également apparus les militants du KURR, le Kolektif Unyon Réyoné Responsab, un mouvement que l’on pourrait qualifier d’identitaire, voire d’indépendantiste. Pas très nombreux, mais extrêmement actifs et bruyants, ce sont eux qui ont organisé la manifestation de dimanche et les deux casseurs, dont l’homme à la masse, faisaient partie de leurs militants.
Surfant sur l’indignation –légitime- des Réunionnais face à une telle impunité des restaurateurs, ils ont rapidement amené le débat sur la question Zoreils/Créoles, d’où les slogans entendus dimanche de « Zoreils déor » et les prises à partie des touristes –zoreils- attablés sur la terrasse des restaurants lors des précédentes manifestations.
Et là on franchit allègrement la ligne jaune. D’autant que certains spécialistes du net sont convaincus que la page Facebook de la jeune femme qui a soi-disant traité les Réunionnais de singes serait un faux profil. Si cette information venait à se vérifier, on pourrait légitimement se demander qui a intérêt à ainsi jeter de l’huile sur le feu… Pour ma part, j’ai ma petite idée.
Il n’empêche qu’on ne peut mettre de côté la responsabilité de la préfecture et de la mairie de Saint-Paul.
C’est Joseph Sinimalé qui, dès dimanche soir, a tiré le premier, en reconnaissant l’illégalité des restaurants mais en disant qu’il était de la responsabilité du préfet de prendre un arrêté de grande voirie pour les faire fermer.
De son côté, le sous-préfet de Saint-Paul, sur le plateau d’Antenne Réunion, annonçait que la préfecture allait demander au maire de Saint-Paul de fermer ces établissements car ils ne respectent pas les conditions pour accueillir sans risques du public.
Tout le monde est d’accord pour dire que ces restaurants sont dans l’illégalité, mais ils se renvoient tous la balle. Et pendant ce temps-là, cabri i mange salade. Etonnez-vous ensuite si, certains, exaspérés, décident de se faire justice eux mêmes…