Les municipales approchent à grands pas. Mars 2020, c’est demain et les états-majors politiques sont déjà mobilisés pour trouver le candidat idéal et battre campagne.
Nous allons faire, petit à petit, le tour des principales villes de la Réunion pour examiner les principales forces en présence. Pas tous les jours, pour ne pas rater un événement important de l’actualité, mais de temps en temps.
A tout seigneur tout honneur, nous allons commencer ce matin par St-Denis.
Pour nous faire une idée, commençons par examiner les résultats aux dernières élections. Si on les lit de façon brute, ils ne sont pas très bons pour Gilbert Annette, le maire sortant, dont il se dit qu’il devrait briguer un nouveau mandat.
Aux Régionales de 2015, Didier Robert est arrivé largement en tête dans le chef-lieu avec plus de 58% des suffrages exprimés.
Le deuxième avertissement est arrivé à l’occasion des Départementales de 2015. Sur les quatre cantons en jeu, trois ont vu la victoire de candidats de la Droite et du Centre, contre un seul pour le clan socialiste, celui mené par Gérald Maillot et Yvette Duchemann.
Aux Législatives de juin 2017, Gilbert Annette peut redresser un peu la tête : son poulain Ericka Bareigts l’emporte avec 65% des voix face à Jean-Jacques Morel, mais dans le même temps sa protégée, Monique Orphé, la députée sortante, est battue à plates coutures à la surprise générale par Nadia Ramassamy.
Enfin, aux Sénatoriales de septembre 2017, la liste de la Droite et du Centre réalise un score incroyable de 58% à St-Denis, alors que celle de Michel Dennemont, pourtant soutenue par Gilbert Annette, ne fait que 16%.
Ajoutez à cela que, comme tous les autres maires de l’ile, il ne pourra plus distribuer des contrats aidés pour acheter des voix et en apparence, vous pouvez le constater, la situation de Gilbert Annette est des plus inconfortables.
Tout n’est peut-être pas aussi simple. Deux éléments vont jouer en sa faveur.
D’abord, fort opportunément, il a su appeler à voter Emmanuel Macron aux présidentielles. Il ne s’agissait que d’une simple manœuvre, tout le monde en a la preuve aujourd’hui. Pourquoi ? Tout simplement parce que Gilbert Annette est resté socialiste, il a organisé les dernières élections internes au PS alors même que ce parti est ancré dans une opposition forte à Emmanuel Macron.
Mais le principal espoir de Gilbert Annette réside dans la division de la Droite. Tous les bons scores que nous avons énumérés n’ont été possibles que parce que la Droite était unie. Depuis la déclaration de guerre entre d’une part Didier Robert et de l’autre les Michel Fontaine, Nassimah Dindar etc..., les cartes ont été redistribuées.
A moins, à moins qu’un candidat de consensus ne sorte du bois. Un nom est sur toutes les lèvres en ce moment : Gérald Maillot. Le président de la CINOR a pris ses distances avec Gilbert Annette. Osera-t-il aller jusqu’à l’affronter aux municipales ? Pour le moment, il dit qu’il n’aspire à aucun poste. Pour le moment…
Nous allons faire, petit à petit, le tour des principales villes de la Réunion pour examiner les principales forces en présence. Pas tous les jours, pour ne pas rater un événement important de l’actualité, mais de temps en temps.
A tout seigneur tout honneur, nous allons commencer ce matin par St-Denis.
Pour nous faire une idée, commençons par examiner les résultats aux dernières élections. Si on les lit de façon brute, ils ne sont pas très bons pour Gilbert Annette, le maire sortant, dont il se dit qu’il devrait briguer un nouveau mandat.
Aux Régionales de 2015, Didier Robert est arrivé largement en tête dans le chef-lieu avec plus de 58% des suffrages exprimés.
Le deuxième avertissement est arrivé à l’occasion des Départementales de 2015. Sur les quatre cantons en jeu, trois ont vu la victoire de candidats de la Droite et du Centre, contre un seul pour le clan socialiste, celui mené par Gérald Maillot et Yvette Duchemann.
Aux Législatives de juin 2017, Gilbert Annette peut redresser un peu la tête : son poulain Ericka Bareigts l’emporte avec 65% des voix face à Jean-Jacques Morel, mais dans le même temps sa protégée, Monique Orphé, la députée sortante, est battue à plates coutures à la surprise générale par Nadia Ramassamy.
Enfin, aux Sénatoriales de septembre 2017, la liste de la Droite et du Centre réalise un score incroyable de 58% à St-Denis, alors que celle de Michel Dennemont, pourtant soutenue par Gilbert Annette, ne fait que 16%.
Ajoutez à cela que, comme tous les autres maires de l’ile, il ne pourra plus distribuer des contrats aidés pour acheter des voix et en apparence, vous pouvez le constater, la situation de Gilbert Annette est des plus inconfortables.
Tout n’est peut-être pas aussi simple. Deux éléments vont jouer en sa faveur.
D’abord, fort opportunément, il a su appeler à voter Emmanuel Macron aux présidentielles. Il ne s’agissait que d’une simple manœuvre, tout le monde en a la preuve aujourd’hui. Pourquoi ? Tout simplement parce que Gilbert Annette est resté socialiste, il a organisé les dernières élections internes au PS alors même que ce parti est ancré dans une opposition forte à Emmanuel Macron.
Mais le principal espoir de Gilbert Annette réside dans la division de la Droite. Tous les bons scores que nous avons énumérés n’ont été possibles que parce que la Droite était unie. Depuis la déclaration de guerre entre d’une part Didier Robert et de l’autre les Michel Fontaine, Nassimah Dindar etc..., les cartes ont été redistribuées.
A moins, à moins qu’un candidat de consensus ne sorte du bois. Un nom est sur toutes les lèvres en ce moment : Gérald Maillot. Le président de la CINOR a pris ses distances avec Gilbert Annette. Osera-t-il aller jusqu’à l’affronter aux municipales ? Pour le moment, il dit qu’il n’aspire à aucun poste. Pour le moment…