Une fois de plus, la barbarie a frappé samedi soir à Paris.
Une fois de plus, on assiste aux mêmes polémiques. Le Tchétchène était fiché « S » et les mêmes questions reviennent : que faire des fichés « S » ?
Faut-il rendre leurs noms publics, de façon à permettre à leurs voisins de se prémunir, voire de les surveiller et de faire remonter des informations intéressantes aux services de renseignement ?
Faut-il aller jusqu’à mettre en prison les plus dangereux, avant même qu’ils ne passent à l’acte ? Ce qui, notons-le au passage, constituerait une sacrée entorse au principe de la présomption d’innocence…
Dans le cas où il s’agirait de personnes ayant la double nationalité, ce qui est le cas avec ce jeune Tchétchène, faut-il les déchoir de leur nationalité française et les expulser ? Une majorité de Français semble le penser. François Hollande l’avait un temps envisagé, mais sa proposition avait été retoquée par le Sénat et il avait finalement été contraint d’y renoncer.
Faut-il criminaliser la consultation des sites djihadistes, comme le suggérait Nicolas Sarkozy qui souhaitait que toute personne convaincue de consulter de tels sites soit passible, comme c’est déjà le cas pour les pédophiles, de deux ans d’emprisonnement et de 30.000€ d’amende ?
Autre proposition : assigner les fichés « S » à domicile avec un bracelet électronique, voire les enfermer dans des centres d’internement spécifiquement dédiés.
On le voit, les propositions ne manquent pas et gageons que, comme après chaque attentat, le gouvernement proposera une nouvelle loi visant à durcir encore les dispositifs déjà en vigueur. Tout en continuant à proclamer à qui veut l’entendre que « le risque zéro n’existe pas ».
Au passage, relevons avec le sourire que l’Histoire connaît parfois des coïncidences troublantes. Ce sont des élus d’extrême droite qui ont fait le rapprochement entre cet attentat commis par un migrant tchétchène à qui la France avait accordé la nationalité, et la chanson qui représentait la France à l’Eurovision, au moment même de l’attentat, et qui faisait l’apologie, selon eux, des migrants.
Le duo français "Madame Monsieur" a en effet terminé 13e avec "Mercy", une chanson qui raconte le périple d'une enfant née sur un bateau de migrants.
Sans pour autant adhérer à cette vision des choses, il est piquant de noter que si le duo français a fini à une aussi mauvaise place, alors que certains le voyaient favori, c’est pour beaucoup en raison du peu de votes par téléphone des Français en faveur de leur chanson. Il est vrai qu’à cette heure-là, ils étaient tous scotchés devant leurs télévisions, devant les images de l’attentat, et qu’ils avaient autre chose à penser…
Une fois de plus, on assiste aux mêmes polémiques. Le Tchétchène était fiché « S » et les mêmes questions reviennent : que faire des fichés « S » ?
Faut-il rendre leurs noms publics, de façon à permettre à leurs voisins de se prémunir, voire de les surveiller et de faire remonter des informations intéressantes aux services de renseignement ?
Faut-il aller jusqu’à mettre en prison les plus dangereux, avant même qu’ils ne passent à l’acte ? Ce qui, notons-le au passage, constituerait une sacrée entorse au principe de la présomption d’innocence…
Dans le cas où il s’agirait de personnes ayant la double nationalité, ce qui est le cas avec ce jeune Tchétchène, faut-il les déchoir de leur nationalité française et les expulser ? Une majorité de Français semble le penser. François Hollande l’avait un temps envisagé, mais sa proposition avait été retoquée par le Sénat et il avait finalement été contraint d’y renoncer.
Faut-il criminaliser la consultation des sites djihadistes, comme le suggérait Nicolas Sarkozy qui souhaitait que toute personne convaincue de consulter de tels sites soit passible, comme c’est déjà le cas pour les pédophiles, de deux ans d’emprisonnement et de 30.000€ d’amende ?
Autre proposition : assigner les fichés « S » à domicile avec un bracelet électronique, voire les enfermer dans des centres d’internement spécifiquement dédiés.
On le voit, les propositions ne manquent pas et gageons que, comme après chaque attentat, le gouvernement proposera une nouvelle loi visant à durcir encore les dispositifs déjà en vigueur. Tout en continuant à proclamer à qui veut l’entendre que « le risque zéro n’existe pas ».
Au passage, relevons avec le sourire que l’Histoire connaît parfois des coïncidences troublantes. Ce sont des élus d’extrême droite qui ont fait le rapprochement entre cet attentat commis par un migrant tchétchène à qui la France avait accordé la nationalité, et la chanson qui représentait la France à l’Eurovision, au moment même de l’attentat, et qui faisait l’apologie, selon eux, des migrants.
Le duo français "Madame Monsieur" a en effet terminé 13e avec "Mercy", une chanson qui raconte le périple d'une enfant née sur un bateau de migrants.
Sans pour autant adhérer à cette vision des choses, il est piquant de noter que si le duo français a fini à une aussi mauvaise place, alors que certains le voyaient favori, c’est pour beaucoup en raison du peu de votes par téléphone des Français en faveur de leur chanson. Il est vrai qu’à cette heure-là, ils étaient tous scotchés devant leurs télévisions, devant les images de l’attentat, et qu’ils avaient autre chose à penser…