Deux bateaux, le Lifeline et le Mearsk errent actuellement en Méditerranée avec plusieurs centaines de passagers à bord dans l’attente d’un port qui veuille bien les accueillir.
Tout comme ce qui s’était passé pour l’Aquarius il y a une quinzaine de jours, l’Italie a d’abord refusé de les accueillir, les réorientant vers Malte, le port le plus proche, qui leur a à son tour fermé ses portes.
Mais si l’Espagne avait fini par accepter l’arrivée des 630 migrants de l’Aquarius dans son port de Valence, pour le moment elle ne donne pas signe de vie. C’est une chose d’accueillir un bateau, c’en est une autre de recevoir plusieurs milliers de migrants chaque semaine.
Il est facile aux donneurs de leçons de déclarer haut et fort qu’il faut accueillir sur notre territoire tous les migrants qui le souhaitent. Mais il est beaucoup plus difficile d’agir de la sorte quand on est un dirigeant, en sachant que c’est justement l’arrivée massive de migrants qui a permis à l’extrême droite de s’emparer du pouvoir en Italie, en Hongrie et en Autriche. Pays dans lesquels la politique qu’ils ont mise en place s’avère mille fois plus dure à l’égard des étrangers.
Ouvrir nos frontières serait donc faire le malheur des migrants en croyant faire leur bonheur, tout en livrant l’Europe à l’extrême droite. Que faire alors ?
D’abord attaquer le mal à la racine, c’est-à-dire dans les pays d’où ils viennent. Il faut aider financièrement ces pays à se développer afin que leurs habitants aient envie d’y rester. Ce n’est pas de gaité de cœur que ces familles abandonnent leurs foyers. C’est la plupart du temps pour fuir la misère. Mais, étrangement, ce sont les mêmes partis d’extrême droite qui critiquent le gouvernement quand il décide d’accorder des aides à ces pays !
Ensuite il faut les aider à développer un planning familial efficace pour lutter contre l’explosion démographique. Lors de leur indépendance, les pays concernés représentaient 250 millions d’habitants. Ils sont aujourd’hui 1 milliard 250.000 et ils seront plusieurs milliards à la fin du siècle !
Mais tout ça, c’est du moyen et long terme. Que faire tout de suite pour les 350 migrants du Lifeline et du Maerck ?
Emmanuel Macron, bizarrement, s’est aligné sur la position d’Angela Merkel lors du dernier sommet franco-allemand en proposant la création de centres de rétention fermés, sur le sol des pays sur lesquels les migrants ont débarqué, et financés par l’Europe.
Très étrange comme position. D’abord, ça incitera encore moins ces pays à ouvrir leurs ports aux bateaux ayant récupéré des migrants. Mais surtout ça ne résout pas la question de savoir ce que l’on fera de ces milliers de migrants ensuite. On ne pourra pas éternellement les conserver dans des camps, transformés en nouveaux Calais.
La seule position, défendue par Les Républicains, Marine Le Pen et le ministre d’extrême droite italien, est d’installer ces camps, financés par l’Europe, en Libye, là d’où partent les migrants.
Ce n’est pas parce qu’une idée est défendue par l’extrême droite qu’il faut l’écarter si elle est bonne.
Et ce sera aussi un moyen d’envoyer un message aux passeurs, en leur faisant comprendre que leur fructueux business est fini.
Tout comme ce qui s’était passé pour l’Aquarius il y a une quinzaine de jours, l’Italie a d’abord refusé de les accueillir, les réorientant vers Malte, le port le plus proche, qui leur a à son tour fermé ses portes.
Mais si l’Espagne avait fini par accepter l’arrivée des 630 migrants de l’Aquarius dans son port de Valence, pour le moment elle ne donne pas signe de vie. C’est une chose d’accueillir un bateau, c’en est une autre de recevoir plusieurs milliers de migrants chaque semaine.
Il est facile aux donneurs de leçons de déclarer haut et fort qu’il faut accueillir sur notre territoire tous les migrants qui le souhaitent. Mais il est beaucoup plus difficile d’agir de la sorte quand on est un dirigeant, en sachant que c’est justement l’arrivée massive de migrants qui a permis à l’extrême droite de s’emparer du pouvoir en Italie, en Hongrie et en Autriche. Pays dans lesquels la politique qu’ils ont mise en place s’avère mille fois plus dure à l’égard des étrangers.
Ouvrir nos frontières serait donc faire le malheur des migrants en croyant faire leur bonheur, tout en livrant l’Europe à l’extrême droite. Que faire alors ?
D’abord attaquer le mal à la racine, c’est-à-dire dans les pays d’où ils viennent. Il faut aider financièrement ces pays à se développer afin que leurs habitants aient envie d’y rester. Ce n’est pas de gaité de cœur que ces familles abandonnent leurs foyers. C’est la plupart du temps pour fuir la misère. Mais, étrangement, ce sont les mêmes partis d’extrême droite qui critiquent le gouvernement quand il décide d’accorder des aides à ces pays !
Ensuite il faut les aider à développer un planning familial efficace pour lutter contre l’explosion démographique. Lors de leur indépendance, les pays concernés représentaient 250 millions d’habitants. Ils sont aujourd’hui 1 milliard 250.000 et ils seront plusieurs milliards à la fin du siècle !
Mais tout ça, c’est du moyen et long terme. Que faire tout de suite pour les 350 migrants du Lifeline et du Maerck ?
Emmanuel Macron, bizarrement, s’est aligné sur la position d’Angela Merkel lors du dernier sommet franco-allemand en proposant la création de centres de rétention fermés, sur le sol des pays sur lesquels les migrants ont débarqué, et financés par l’Europe.
Très étrange comme position. D’abord, ça incitera encore moins ces pays à ouvrir leurs ports aux bateaux ayant récupéré des migrants. Mais surtout ça ne résout pas la question de savoir ce que l’on fera de ces milliers de migrants ensuite. On ne pourra pas éternellement les conserver dans des camps, transformés en nouveaux Calais.
La seule position, défendue par Les Républicains, Marine Le Pen et le ministre d’extrême droite italien, est d’installer ces camps, financés par l’Europe, en Libye, là d’où partent les migrants.
Ce n’est pas parce qu’une idée est défendue par l’extrême droite qu’il faut l’écarter si elle est bonne.
Et ce sera aussi un moyen d’envoyer un message aux passeurs, en leur faisant comprendre que leur fructueux business est fini.