Vendredi entrera en vigueur la nouvelle réglementation imposant une vitesse de 80km/h sur les routes à deux voies, au lieu de 90 actuellement.
Selon le gouvernement, officiellement, il s’agit de faire baisser le nombre de morts sur les routes.
A la Réunion, beaucoup de routes sont concernées. En fait, toutes sauf la 4 voies qui va de Saint-Benoit au Tampon, et les secteurs déjà limités à 70, 50 voire 30km/h.
Dans la pratique, peu de radars sont implantés sur ces tronçons. Prenons celui de l’ancienne route nationale à Saint-Leu, non loin du souffleur. Une route toute droite, avec pratiquement aucune habitation aux alentours.
Si l’on s’en réfère à l’argumentaire du Premier ministre, qui porte ce projet à bout de bras, malgré l’opposition d’une grande majorité de Français, ce serait donc pour faire diminuer la mortalité sur ce tronçon de route.
Je sais que j’ai mauvaise mémoire, mais j’avoue ne pas me souvenir d’un accident, mortel ou grave, à cet endroit. Il y en a sûrement eu, sinon on n’y aurait pas implanté un radar, mais plus depuis une éternité.
Quel intérêt alors à y baisser la vitesse ? Et comment faire pour avoir moins de morts que zéro ?
En fait, derrière les belles paroles et les prétextes vertueux, il s’agit une fois de plus de faire payer encore plus ces vaches à lait d’automobilistes et de remplir les caisses de l’Etat.
Comment arriver à respecter une vitesse de 80km/h avec des voitures toujours plus rapides ?
Contrairement à ce que voudraient nous faire croire ces chers « experts » de la sécurité routière, l’abaissement de la vitesse sur les routes est loin d’être le seul responsable de la baisse de la mortalité. Et en tout cas, bien moins que ce que l’on prétend.
Prenez l’exemple de l’Allemagne où la vitesse est libre sur les autoroutes et où il y a moins de morts qu’en France. C’est donc bien que l’explication est ailleurs.
Ce qui a permis de diviser depuis 1973 par 5 le nombre de morts sur nos routes, c’est l’augmentation extraordinaire de la sécurité active et passive sur les voitures : matériaux absorbants de chocs, habitacles plus rigides, protections latérales, airbags, ceintures de sécurité. Et depuis peu, les ABS, ESP, le freinage automatique, les alertes de franchissement de voies ou d’endormissement… et cela alors même que les sources de distraction pour le chauffeur se multiplient : téléphones, SMS, e-mails, etc…
Un autre élément permettrait d’aller encore plus loin. Il apparait que souvent, les accidents sont provoqués par le mauvais état du réseau routier. Là encore, prenons un exemple, celui des motards qui se font couper en deux par les supports non protégés des glissières de sécurité.
Voilà un moyen très simple de faire baisser la mortalité. Rendre nos routes plus sûres. Mais enfin, vous n’y pensez pas, ça coûterait trop cher ! C’est plus facile de taxer les automobilistes…
Selon le gouvernement, officiellement, il s’agit de faire baisser le nombre de morts sur les routes.
A la Réunion, beaucoup de routes sont concernées. En fait, toutes sauf la 4 voies qui va de Saint-Benoit au Tampon, et les secteurs déjà limités à 70, 50 voire 30km/h.
Dans la pratique, peu de radars sont implantés sur ces tronçons. Prenons celui de l’ancienne route nationale à Saint-Leu, non loin du souffleur. Une route toute droite, avec pratiquement aucune habitation aux alentours.
Si l’on s’en réfère à l’argumentaire du Premier ministre, qui porte ce projet à bout de bras, malgré l’opposition d’une grande majorité de Français, ce serait donc pour faire diminuer la mortalité sur ce tronçon de route.
Je sais que j’ai mauvaise mémoire, mais j’avoue ne pas me souvenir d’un accident, mortel ou grave, à cet endroit. Il y en a sûrement eu, sinon on n’y aurait pas implanté un radar, mais plus depuis une éternité.
Quel intérêt alors à y baisser la vitesse ? Et comment faire pour avoir moins de morts que zéro ?
En fait, derrière les belles paroles et les prétextes vertueux, il s’agit une fois de plus de faire payer encore plus ces vaches à lait d’automobilistes et de remplir les caisses de l’Etat.
Comment arriver à respecter une vitesse de 80km/h avec des voitures toujours plus rapides ?
Contrairement à ce que voudraient nous faire croire ces chers « experts » de la sécurité routière, l’abaissement de la vitesse sur les routes est loin d’être le seul responsable de la baisse de la mortalité. Et en tout cas, bien moins que ce que l’on prétend.
Prenez l’exemple de l’Allemagne où la vitesse est libre sur les autoroutes et où il y a moins de morts qu’en France. C’est donc bien que l’explication est ailleurs.
Ce qui a permis de diviser depuis 1973 par 5 le nombre de morts sur nos routes, c’est l’augmentation extraordinaire de la sécurité active et passive sur les voitures : matériaux absorbants de chocs, habitacles plus rigides, protections latérales, airbags, ceintures de sécurité. Et depuis peu, les ABS, ESP, le freinage automatique, les alertes de franchissement de voies ou d’endormissement… et cela alors même que les sources de distraction pour le chauffeur se multiplient : téléphones, SMS, e-mails, etc…
Un autre élément permettrait d’aller encore plus loin. Il apparait que souvent, les accidents sont provoqués par le mauvais état du réseau routier. Là encore, prenons un exemple, celui des motards qui se font couper en deux par les supports non protégés des glissières de sécurité.
Voilà un moyen très simple de faire baisser la mortalité. Rendre nos routes plus sûres. Mais enfin, vous n’y pensez pas, ça coûterait trop cher ! C’est plus facile de taxer les automobilistes…