Les retraités ne sont pas contents et ça, ce n’est pas bon pour Emmanuel Macron.
Lors des dernières présidentielles, une grosse majorité de cette catégorie de la population avait voté massivement en sa faveur, séduite par son caractère, son physique de jeune gendre idéal sans doute, mais surtout par sa volonté affichée de vouloir réformer en profondeur la société française.
Ce qu’ils n’avaient pas vu venir, c’est qu’ils seraient les premières victimes de ces changements.
Emmanuel Macron, une fois élu, n’a pas caché qu’il entendait privilégier les diminutions de charges des entreprises, pour faire redémarrer l’économie et créer des emplois. Et quand on dépense plus d’un côté, il faut bien trouver des sources d’économies. Du coup, ce sont les retraités qui ont été pointés du doigt, à qui l’on reprochait d’être des inactifs, et qui en plus n’avaient pas vraiment à se plaindre, selon le gouvernement.
Si certains retraités touchent en effet des retraites confortables, supérieures à celles de nombre de leurs collègues européens, ils considèrent que c’est un dû, la contrepartie d’une vie de cotisations.
Pas totalement vrai puisque, et sur ce point Emmanuel Macron a raison même si c’est difficile à expliquer et à faire accepter, ce ne sont pas les cotisations qui vous avez versées qui payent votre retraite. Les vôtres ont servi à payer celles de vos parents et ce sont celles de vos enfants qui aujourd’hui payent les vôtres.
Il n’en demeure pas moins que, dans l’esprit des retraités, ils ont cotisé et ont donc droit aux retraites qu’ils touchent.
Ils vivent donc très mal la perte de leur pouvoir d’achat due à la hausse de la CSG et à la limitation de la revalorisation de leurs pensions à 0,3%, alors que l’inflation devrait atteindre 1,3% selon Bercy, et 1,7% même selon d’autres sources.
Le prélèvement serait supérieur à 1 milliard d’euros.
Devant la grogne, Emmanuel Macron serait intervenu en conseil des ministres pour demander au gouvernement « d’arrêter d’emmerder les retraités ». Du coup Edouard Philippe a tenté de désamorcer le conflit en promettant un geste fiscal à 300.000 d’entre eux.
Pas sûr que ce soit suffisant. Ils gagneraient certes 350 millions d’un côté, mais en perdraient 1 milliard de l’autre.
Pas étonnant que le gouvernement et l’Elysée commencent à s’affoler. Les élections européennes arrivent à grands pas et, pas de chance, les retraités, traditionnellement, font partie des catégories de la population qui votent le plus…
Lors des dernières présidentielles, une grosse majorité de cette catégorie de la population avait voté massivement en sa faveur, séduite par son caractère, son physique de jeune gendre idéal sans doute, mais surtout par sa volonté affichée de vouloir réformer en profondeur la société française.
Ce qu’ils n’avaient pas vu venir, c’est qu’ils seraient les premières victimes de ces changements.
Emmanuel Macron, une fois élu, n’a pas caché qu’il entendait privilégier les diminutions de charges des entreprises, pour faire redémarrer l’économie et créer des emplois. Et quand on dépense plus d’un côté, il faut bien trouver des sources d’économies. Du coup, ce sont les retraités qui ont été pointés du doigt, à qui l’on reprochait d’être des inactifs, et qui en plus n’avaient pas vraiment à se plaindre, selon le gouvernement.
Si certains retraités touchent en effet des retraites confortables, supérieures à celles de nombre de leurs collègues européens, ils considèrent que c’est un dû, la contrepartie d’une vie de cotisations.
Pas totalement vrai puisque, et sur ce point Emmanuel Macron a raison même si c’est difficile à expliquer et à faire accepter, ce ne sont pas les cotisations qui vous avez versées qui payent votre retraite. Les vôtres ont servi à payer celles de vos parents et ce sont celles de vos enfants qui aujourd’hui payent les vôtres.
Il n’en demeure pas moins que, dans l’esprit des retraités, ils ont cotisé et ont donc droit aux retraites qu’ils touchent.
Ils vivent donc très mal la perte de leur pouvoir d’achat due à la hausse de la CSG et à la limitation de la revalorisation de leurs pensions à 0,3%, alors que l’inflation devrait atteindre 1,3% selon Bercy, et 1,7% même selon d’autres sources.
Le prélèvement serait supérieur à 1 milliard d’euros.
Devant la grogne, Emmanuel Macron serait intervenu en conseil des ministres pour demander au gouvernement « d’arrêter d’emmerder les retraités ». Du coup Edouard Philippe a tenté de désamorcer le conflit en promettant un geste fiscal à 300.000 d’entre eux.
Pas sûr que ce soit suffisant. Ils gagneraient certes 350 millions d’un côté, mais en perdraient 1 milliard de l’autre.
Pas étonnant que le gouvernement et l’Elysée commencent à s’affoler. Les élections européennes arrivent à grands pas et, pas de chance, les retraités, traditionnellement, font partie des catégories de la population qui votent le plus…