La rentrée politique démarre sous les pires auspices pour Emmanuel Macron.
Il y a d’abord les conséquences de l’affaire Benalla. Si le président de la République espérait que les vacances auraient effacé le souvenir des frasques de son garde du corps préféré de l’esprit des Français, c’est raté.
Les mauvais sondages qui le donnent à 34% d’opinions favorables, son pire score depuis son élection, sont là pour le lui rappeler.
Ajoutez à cela les nuages très noirs qui planent au dessus de son projet de réforme constitutionnelle. La plupart des observateurs sont intimement convaincus qu’elle ne verra jamais le jour. La Droite et le Centre disposent encore d’une confortable majorité au Sénat et Gérard Larcher, son président, cache de moins en moins son hostilité au projet.
Et voilà que Nicolas Hulot annonce hier sa démission du gouvernement. Quand ça ne veut pas aller, ça ne veut pas aller.
Il faut dire que le ministre de la Transition écologique en a eu assez d’avaler des couleuvres plus grosses que lui.
A l’heure du bilan, il a certes obtenu l’annulation du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. Et… ? Et c’est tout. Par contre, en face, il a perdu la quasi-totalité de ses arbitrages. Que ce soit sur le glyphosate, sur les pesticides, sur le nucléaire, sur la suppression des véhicules polluants…
Le dernier affront qu’on lui ait fait, celui qui a sans doute constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, a été de lui imposer d’assister à la réunion de travail avec les chasseurs, lundi, au cours de laquelle il a été décidé de diviser par deux le coût du permis de chasser et d’autoriser l’abattage de plusieurs espèces d’oiseaux supplémentaires. Un comble pour un défenseur de la nature comme Nicolas Hulot.
Du coup, Emmanuel Macron va devoir procéder à son remplacement. La tâche sera tout sauf facile. Le plus dur sera déjà de trouver un écologiste –connu et qui fasse l’unanimité- qui accepte le poste. Et nul doute qu’ils ne seront pas nombreux à se précipiter, tant l’expérience Nicolas Hulot a été catastrophique d’un point de vue écologique. Si lui, malgré tout son aura, n’a pas réussi à faire bouger les lignes, on voit mal qui va y arriver !
J’en connais bien une qui ne rêve que de redevenir ministre. Vous savez, Ségolène Royal, celle à qui Emmanuel Macron a déjà fait cadeau d’un emploi quasi-fictif d’ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique… Mais si le président de la République l’a envoyée aussi loin, ce n’est à mon avis pas par hasard. Pas sûr qu’il ait envie de l’avoir dans les pattes, près de lui. Même si elle conserve malgré tout toutes ses chances, si on ne trouve personne d’autre.
Et qui sait, peut-être qu’Emmanuel Macron va en profiter pour effectuer un remaniement ministériel plus important. On sait qu’il a une liste de ministres dont il n’est pas satisfait. Ce sera peut-être l’occasion de les remplacer et de tenter ainsi de redonner un second souffle à son quinquennat.
Et tant qu’à faire, peut être qu’il pourrait en profiter pour remplacer Annick Girardin, la pire ministre de l’Outremer qu’on ait eue depuis très longtemps. A part bien sûr Marie-Luce Penchard. Mais ça, ce n’est vraiment pas difficile…
Il y a d’abord les conséquences de l’affaire Benalla. Si le président de la République espérait que les vacances auraient effacé le souvenir des frasques de son garde du corps préféré de l’esprit des Français, c’est raté.
Les mauvais sondages qui le donnent à 34% d’opinions favorables, son pire score depuis son élection, sont là pour le lui rappeler.
Ajoutez à cela les nuages très noirs qui planent au dessus de son projet de réforme constitutionnelle. La plupart des observateurs sont intimement convaincus qu’elle ne verra jamais le jour. La Droite et le Centre disposent encore d’une confortable majorité au Sénat et Gérard Larcher, son président, cache de moins en moins son hostilité au projet.
Et voilà que Nicolas Hulot annonce hier sa démission du gouvernement. Quand ça ne veut pas aller, ça ne veut pas aller.
Il faut dire que le ministre de la Transition écologique en a eu assez d’avaler des couleuvres plus grosses que lui.
A l’heure du bilan, il a certes obtenu l’annulation du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. Et… ? Et c’est tout. Par contre, en face, il a perdu la quasi-totalité de ses arbitrages. Que ce soit sur le glyphosate, sur les pesticides, sur le nucléaire, sur la suppression des véhicules polluants…
Le dernier affront qu’on lui ait fait, celui qui a sans doute constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, a été de lui imposer d’assister à la réunion de travail avec les chasseurs, lundi, au cours de laquelle il a été décidé de diviser par deux le coût du permis de chasser et d’autoriser l’abattage de plusieurs espèces d’oiseaux supplémentaires. Un comble pour un défenseur de la nature comme Nicolas Hulot.
Du coup, Emmanuel Macron va devoir procéder à son remplacement. La tâche sera tout sauf facile. Le plus dur sera déjà de trouver un écologiste –connu et qui fasse l’unanimité- qui accepte le poste. Et nul doute qu’ils ne seront pas nombreux à se précipiter, tant l’expérience Nicolas Hulot a été catastrophique d’un point de vue écologique. Si lui, malgré tout son aura, n’a pas réussi à faire bouger les lignes, on voit mal qui va y arriver !
J’en connais bien une qui ne rêve que de redevenir ministre. Vous savez, Ségolène Royal, celle à qui Emmanuel Macron a déjà fait cadeau d’un emploi quasi-fictif d’ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique… Mais si le président de la République l’a envoyée aussi loin, ce n’est à mon avis pas par hasard. Pas sûr qu’il ait envie de l’avoir dans les pattes, près de lui. Même si elle conserve malgré tout toutes ses chances, si on ne trouve personne d’autre.
Et qui sait, peut-être qu’Emmanuel Macron va en profiter pour effectuer un remaniement ministériel plus important. On sait qu’il a une liste de ministres dont il n’est pas satisfait. Ce sera peut-être l’occasion de les remplacer et de tenter ainsi de redonner un second souffle à son quinquennat.
Et tant qu’à faire, peut être qu’il pourrait en profiter pour remplacer Annick Girardin, la pire ministre de l’Outremer qu’on ait eue depuis très longtemps. A part bien sûr Marie-Luce Penchard. Mais ça, ce n’est vraiment pas difficile…