La grève est donc suspendue à Mayotte. Pour un mois. Cela veut-il dire que les Mahorais ont obtenu gain de cause ? Pas sûr… N’empêche que plusieurs dossiers qui apparaissaient bloqués depuis des années ont soudainement connu des avancées spectaculaires. Surtout dans le domaine de la sécurité, avec l’arrivée de renforts importants en policiers et en gendarmes.
Pour le reste, rendez-vous est fixé à dans un mois. Entre-temps, une équipe d’experts va travailler en collaboration avec les élus, les syndicalistes et les représentants de la population pour tenter d’apporter des réponses dans tous les autres dossiers qui posent problèmes.
Et Dieu seul sait s’ils sont nombreux dans le 101ème département français !
Il aura donc fallu 21 jours de grève générale, une ile totalement paralysée, des dizaines de manifestations, quelques dégradations pour que l’état trouve enfin des solutions.
Comment, dans ces circonstances, ne pas penser aux événements qui s’étaient déroulés en 2009 aux Antilles, avec le fameux LKP d’Elie Domota, où la Guadeloupe et la Martinique avaient été paralysées là aussi par une grève générale. Au bout de 44 jours de blocage, un protocole d’accord avait été signé, dont certains points avaient d’ailleurs profité aux Réunionnais comme des primes de 50€ pour les bas salaires, la baisse du prix du gaz et des carburants, et le vote de la loi LODEOM qui renforce les incitations fiscales en faveur des entreprises d’outre-mer.
Il y eut aussi la grève générale d’un mois en Guyane, en mars 2017, qu’avait eu à gérer Ericka Bareigts en tant que ministre des Outremer. L’état avait lâché un milliard d’euros, et accepté d’engager des négociations sur 2,1 milliards supplémentaires.
Tout ça pour dire quoi ? Que seule la lutte paye. Vous connaissez le proverbe créole : « Zenfants i pleur pa i gaign pa tété »…
Nous à la Réunion, nous serions plutôt du genre « aspèr cuit », à attendre que tout nous tombe tout cuit dans la bouche.
Pourtant, la situation à la Réunion n’est pas moins catastrophique qu’aux Antilles. Pour ne prendre que cet exemple, pendant le quinquennat de François Hollande, en cumulant les catégories A, B et C de Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté ici de seize et demi %.
Ca vous étonne ensuite si je me réveille tous les matins en me réjouissant que tout soit -encore- calme autour de moi ?
La question n’est pas de savoir si ça va péter, mais quand ça va péter…
Pour le reste, rendez-vous est fixé à dans un mois. Entre-temps, une équipe d’experts va travailler en collaboration avec les élus, les syndicalistes et les représentants de la population pour tenter d’apporter des réponses dans tous les autres dossiers qui posent problèmes.
Et Dieu seul sait s’ils sont nombreux dans le 101ème département français !
Il aura donc fallu 21 jours de grève générale, une ile totalement paralysée, des dizaines de manifestations, quelques dégradations pour que l’état trouve enfin des solutions.
Comment, dans ces circonstances, ne pas penser aux événements qui s’étaient déroulés en 2009 aux Antilles, avec le fameux LKP d’Elie Domota, où la Guadeloupe et la Martinique avaient été paralysées là aussi par une grève générale. Au bout de 44 jours de blocage, un protocole d’accord avait été signé, dont certains points avaient d’ailleurs profité aux Réunionnais comme des primes de 50€ pour les bas salaires, la baisse du prix du gaz et des carburants, et le vote de la loi LODEOM qui renforce les incitations fiscales en faveur des entreprises d’outre-mer.
Il y eut aussi la grève générale d’un mois en Guyane, en mars 2017, qu’avait eu à gérer Ericka Bareigts en tant que ministre des Outremer. L’état avait lâché un milliard d’euros, et accepté d’engager des négociations sur 2,1 milliards supplémentaires.
Tout ça pour dire quoi ? Que seule la lutte paye. Vous connaissez le proverbe créole : « Zenfants i pleur pa i gaign pa tété »…
Nous à la Réunion, nous serions plutôt du genre « aspèr cuit », à attendre que tout nous tombe tout cuit dans la bouche.
Pourtant, la situation à la Réunion n’est pas moins catastrophique qu’aux Antilles. Pour ne prendre que cet exemple, pendant le quinquennat de François Hollande, en cumulant les catégories A, B et C de Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté ici de seize et demi %.
Ca vous étonne ensuite si je me réveille tous les matins en me réjouissant que tout soit -encore- calme autour de moi ?
La question n’est pas de savoir si ça va péter, mais quand ça va péter…