On peut reprocher beaucoup des choses à Emmanuel Macron, sauf celle de ne pas faire bouger la société française. De la dé-scléroser, d’essayer de faire sauter les verrous qui la bloquent, qui la paralysent.
En bref, de faire ce que ses prédécesseurs affirmaient haut et fort qu’ils allaient faire durant leurs campagnes… avant de sombrer dans un immobilisme forcené pendant tpute la durée de leur mandat.
Les réformes succèdent aux réformes, à un rythme tellement soutenu que certains observateurs politiques se demandent même si ça ne va pas trop vite.
En fait, Emmanuel Macron a compris qu’un président nouvellement élu n’avait que peu de temps pour mettre en place ses réformes. Il est en effet vite rattrapé par les campagnes électorales des différentes élections qui viendront émailler son mandat, européennes, municipales, avant de lancer la grande bataille pour sa propre réélection.
Tout se joue donc dans les premiers mois, pendant qu’il dispose encore de l’état de grâce lié à son élection.
D’où cette véritable avalanche de réformes, avec la dernière en date concernant les institutions.
Il prévoit entre autres une diminution du nombre de parlementaires -la Réunion passerait de 7 députés à 5, voire 4, et de 4 sénateurs à trois- et une interdiction du cumul des mandats dans le temps.
Ce qui signifie que les maires, les présidents de région, de département mais aussi les parlementaires, ne pourraient plus cumuler plus de trois mandats consécutivement.
Reste à déterminer si cette nouvelle règle s’appliquera aux mandats en cours ou si elle ne prévaudra que pour l’avenir.
Si on retient la première hypothèse, plusieurs maires seraient concernés : Michel Fontaine, Patrick Lebreton, Jean-Claude Lacouture et Daniel Gonthier. Et une députée, Huguette Bello.
La rétroactivité ou pas de cette nouvelle loi sera au cœur des débats car l’opposition risque de mettre en avant son anticonstitutionnalité.
Quoi qu’il en soit, cette réforme, même si elle ne vaut que pour l’avenir, va dans le bon sens. Sans remettre en cause les compétences des élus concernés, est-il normal qu’un Jean-Paul Virapoullé cumule près de 40 ans de mandat de maire, et 27 ans pour TAK ?
Cette loi ne les obligera pas à arrêter la politique, mais simplement à changer de mandat. A abandonner celui de maire pour s’essayer à celui de parlementaire ou de conseiller général ou régional.
On en finira alors avec ces véritables dinosaures de la politique, avec ces barons qui finissaient par croire que leur commune leur appartenait. Et ça, personne ne s’en plaindra…
En bref, de faire ce que ses prédécesseurs affirmaient haut et fort qu’ils allaient faire durant leurs campagnes… avant de sombrer dans un immobilisme forcené pendant tpute la durée de leur mandat.
Les réformes succèdent aux réformes, à un rythme tellement soutenu que certains observateurs politiques se demandent même si ça ne va pas trop vite.
En fait, Emmanuel Macron a compris qu’un président nouvellement élu n’avait que peu de temps pour mettre en place ses réformes. Il est en effet vite rattrapé par les campagnes électorales des différentes élections qui viendront émailler son mandat, européennes, municipales, avant de lancer la grande bataille pour sa propre réélection.
Tout se joue donc dans les premiers mois, pendant qu’il dispose encore de l’état de grâce lié à son élection.
D’où cette véritable avalanche de réformes, avec la dernière en date concernant les institutions.
Il prévoit entre autres une diminution du nombre de parlementaires -la Réunion passerait de 7 députés à 5, voire 4, et de 4 sénateurs à trois- et une interdiction du cumul des mandats dans le temps.
Ce qui signifie que les maires, les présidents de région, de département mais aussi les parlementaires, ne pourraient plus cumuler plus de trois mandats consécutivement.
Reste à déterminer si cette nouvelle règle s’appliquera aux mandats en cours ou si elle ne prévaudra que pour l’avenir.
Si on retient la première hypothèse, plusieurs maires seraient concernés : Michel Fontaine, Patrick Lebreton, Jean-Claude Lacouture et Daniel Gonthier. Et une députée, Huguette Bello.
La rétroactivité ou pas de cette nouvelle loi sera au cœur des débats car l’opposition risque de mettre en avant son anticonstitutionnalité.
Quoi qu’il en soit, cette réforme, même si elle ne vaut que pour l’avenir, va dans le bon sens. Sans remettre en cause les compétences des élus concernés, est-il normal qu’un Jean-Paul Virapoullé cumule près de 40 ans de mandat de maire, et 27 ans pour TAK ?
Cette loi ne les obligera pas à arrêter la politique, mais simplement à changer de mandat. A abandonner celui de maire pour s’essayer à celui de parlementaire ou de conseiller général ou régional.
On en finira alors avec ces véritables dinosaures de la politique, avec ces barons qui finissaient par croire que leur commune leur appartenait. Et ça, personne ne s’en plaindra…