Emmanuel Macron a réuni lundi tous les parlementaires en Congrès au château de Versailles, pour leur faire une sorte de discours sur l’état de l’Union, revisité à la sauce un brin monarchique, décor oblige, à la française.
Le cadre était solennel, il a parlé, bien au demeurant, pendant une heure et demie, mais pour dire quoi au final ? Rien qu’on ne sache déjà, il faut bien l’avouer.
Ah non, erreur ! Il y a eu une information nouvelle, l’annonce du fait qu’il allait faire déposer un amendement par le gouvernement pour lui permettre de rester dans l’hémicycle l’année prochaine, et de répondre aux questions des députés. Sacrée révolution que voilà !
Emmanuel Macron a certes pris quelques mesures courageuses depuis le début de son mandat, notamment en ce qui concerne les entreprises, même si on peut regretter qu’il y ait souvent une grande différence entre les ambitions affichées et le résultat final. Mais ne faisons pas la fine bouche. Les choses avancent, même si ce n’est pas assez vite à notre goût, mais ça bouge. Contrairement à ce qui se passait sous les précédentes présidences.
Il n’empêche. Ces mesures ne verront leurs premiers résultats que dans 5 ou 6 ans minimum et les Français montrent déjà des signes d’exaspération. On leur demande toujours plus d’efforts, de sacrifices, sans résultats tangibles pour le moment.
Ah, on a de belles paroles. Mais en attendant, le chômage ne diminue pas, ou très peu, la dette continue à augmenter, le gouvernement oblige les collectivités locales à faire d’énormes économies alors que les dépenses de l’état continuent elles à progresser… Et je ne vous parle pas des mesures autant impopulaires qu’incompréhensibles comme la limitation de la vitesse à 80km/h ou des erreurs de communication comme l’embrouillamini gouvernemental sur les pensions de réversion.
Au final, en une heure et demie, on nous a annoncé -enfin- une baisse des dépenses publiques qui sera détaillée par le Premier ministre dans les prochaines semaines, un plan pauvreté qui sera mis en œuvre en 2019 mais dont on ne connait toujours pas le détail, un encadrement de l’islam qui sera annoncé avant la fin de l’année mais dont on ne sait toujours rien, et la confirmation que le président de la République privilégie des camps de migrants sur le territoire européen plutôt qu’en Libye. Ce qu’on savait déjà.
Et c’est tout. Avouez que c’est peu ! Et pour ça, on a dépensé 300.000€ et empêché les députés et sénateurs de partir en vacances…
Et les outremers, me direz-vous ? Et la Réunion ? Rien ! Pas même un mot. Alors même que nous représentons 4 ou 5% de la population française, qu’on vient de présenter le Livre bleu publié après les Assises de l’outremer… C’est dire le peu de considération qu’on nous porte à Paris !
Finalement, alors qu’au début je les critiquais, ce sont peut-être les députés de La France Insoumise qui ont eu raison de boycotter ce qui n’était qu’un énième exercice de Com’ du président de la République…
Le cadre était solennel, il a parlé, bien au demeurant, pendant une heure et demie, mais pour dire quoi au final ? Rien qu’on ne sache déjà, il faut bien l’avouer.
Ah non, erreur ! Il y a eu une information nouvelle, l’annonce du fait qu’il allait faire déposer un amendement par le gouvernement pour lui permettre de rester dans l’hémicycle l’année prochaine, et de répondre aux questions des députés. Sacrée révolution que voilà !
Emmanuel Macron a certes pris quelques mesures courageuses depuis le début de son mandat, notamment en ce qui concerne les entreprises, même si on peut regretter qu’il y ait souvent une grande différence entre les ambitions affichées et le résultat final. Mais ne faisons pas la fine bouche. Les choses avancent, même si ce n’est pas assez vite à notre goût, mais ça bouge. Contrairement à ce qui se passait sous les précédentes présidences.
Il n’empêche. Ces mesures ne verront leurs premiers résultats que dans 5 ou 6 ans minimum et les Français montrent déjà des signes d’exaspération. On leur demande toujours plus d’efforts, de sacrifices, sans résultats tangibles pour le moment.
Ah, on a de belles paroles. Mais en attendant, le chômage ne diminue pas, ou très peu, la dette continue à augmenter, le gouvernement oblige les collectivités locales à faire d’énormes économies alors que les dépenses de l’état continuent elles à progresser… Et je ne vous parle pas des mesures autant impopulaires qu’incompréhensibles comme la limitation de la vitesse à 80km/h ou des erreurs de communication comme l’embrouillamini gouvernemental sur les pensions de réversion.
Au final, en une heure et demie, on nous a annoncé -enfin- une baisse des dépenses publiques qui sera détaillée par le Premier ministre dans les prochaines semaines, un plan pauvreté qui sera mis en œuvre en 2019 mais dont on ne connait toujours pas le détail, un encadrement de l’islam qui sera annoncé avant la fin de l’année mais dont on ne sait toujours rien, et la confirmation que le président de la République privilégie des camps de migrants sur le territoire européen plutôt qu’en Libye. Ce qu’on savait déjà.
Et c’est tout. Avouez que c’est peu ! Et pour ça, on a dépensé 300.000€ et empêché les députés et sénateurs de partir en vacances…
Et les outremers, me direz-vous ? Et la Réunion ? Rien ! Pas même un mot. Alors même que nous représentons 4 ou 5% de la population française, qu’on vient de présenter le Livre bleu publié après les Assises de l’outremer… C’est dire le peu de considération qu’on nous porte à Paris !
Finalement, alors qu’au début je les critiquais, ce sont peut-être les députés de La France Insoumise qui ont eu raison de boycotter ce qui n’était qu’un énième exercice de Com’ du président de la République…