Le mariage de la carpe et du lapin n’aura pas duré. Laurent Wauquiez, que l’on sait très à droite et qui n’hésite plus à marcher ouvertement sur les plates-bandes du Rassemblement national, avait placé la Juppéiste Virginie Calmels au poste de 1ère vice-présidente du parti Les Républicains, histoire de donner une caution libérale et sociale à son mouvement.
Malheureusement, la mayonnaise n’a pas pris et après une nouvelle critique acerbe contre son président dans le Journal du Dimanche, ce dernier a rapidement réagi en la démettant de ses fonctions.
On voyait mal comment il pouvait en être autrement dans la mesure où le conflit était devenu public et où la première adjointe à la mairie de Bordeaux ne cachait plus, y compris dans la presse, qu’elle ne supportait plus son patron.
Et apparemment c’était réciproque. Dans le communiqué publié dimanche soir où il la démet de ses fonctions, Laurent Wauquiez ne cite même pas son nom… Comme si elle avait déjà disparu corps et biens !
En agissant de la sorte, Laurent Wauquiez a certainement fait ce qu’il devait faire, histoire d’éteindre le feu qui risquait d’embraser la maison. Mais ce n’est qu’une victoire à court terme. L’avenir s’annonce très noir pour son parti.
Les Républicains se retrouvent obligés de faire le grand écart, coincés qu’ils sont entre l’enclume et le marteau.
Obligés de chasser sur les terres de Marine Le Pen, sous peine de voir leurs militants leur préférer un discours plus radical, notamment sur l’immigration, ils doivent également essayer de garder au bercail les « libéraux », pour faire simple ceux qui ont voté Juppé aux dernières primaires. De fervents défenseurs de l’Europe dont beaucoup sont attirés par les thèses macronistes.
A l’approche des élections européennes, les positions vont se radicaliser et il est à craindre que, comme dans la plupart des cas, l’électeur ne préfère l’original à la copie. Pour ceux qui sont contre l’immigration, Laurent Wauquiez, malgré tous ses efforts, n’arrivera jamais à concurrencer Marine Le Pen dans ses outrances. Et pour ceux qui pensent que l’avenir de la France ne peut se concevoir que dans l’Europe, Emmanuel Macron est bien plus convaincant que Laurent Wauquiez.
De parti de gouvernement, Les Républicains risquent fort de passer à parti d’appoint, voire même à petit parti.
Et ce n’est pas la nomination de Jean Léonetti, un spécialiste de la fin de vie, à la place de Virginie Calmels qui va rassurer les militants des Républicains…
Malheureusement, la mayonnaise n’a pas pris et après une nouvelle critique acerbe contre son président dans le Journal du Dimanche, ce dernier a rapidement réagi en la démettant de ses fonctions.
On voyait mal comment il pouvait en être autrement dans la mesure où le conflit était devenu public et où la première adjointe à la mairie de Bordeaux ne cachait plus, y compris dans la presse, qu’elle ne supportait plus son patron.
Et apparemment c’était réciproque. Dans le communiqué publié dimanche soir où il la démet de ses fonctions, Laurent Wauquiez ne cite même pas son nom… Comme si elle avait déjà disparu corps et biens !
En agissant de la sorte, Laurent Wauquiez a certainement fait ce qu’il devait faire, histoire d’éteindre le feu qui risquait d’embraser la maison. Mais ce n’est qu’une victoire à court terme. L’avenir s’annonce très noir pour son parti.
Les Républicains se retrouvent obligés de faire le grand écart, coincés qu’ils sont entre l’enclume et le marteau.
Obligés de chasser sur les terres de Marine Le Pen, sous peine de voir leurs militants leur préférer un discours plus radical, notamment sur l’immigration, ils doivent également essayer de garder au bercail les « libéraux », pour faire simple ceux qui ont voté Juppé aux dernières primaires. De fervents défenseurs de l’Europe dont beaucoup sont attirés par les thèses macronistes.
A l’approche des élections européennes, les positions vont se radicaliser et il est à craindre que, comme dans la plupart des cas, l’électeur ne préfère l’original à la copie. Pour ceux qui sont contre l’immigration, Laurent Wauquiez, malgré tous ses efforts, n’arrivera jamais à concurrencer Marine Le Pen dans ses outrances. Et pour ceux qui pensent que l’avenir de la France ne peut se concevoir que dans l’Europe, Emmanuel Macron est bien plus convaincant que Laurent Wauquiez.
De parti de gouvernement, Les Républicains risquent fort de passer à parti d’appoint, voire même à petit parti.
Et ce n’est pas la nomination de Jean Léonetti, un spécialiste de la fin de vie, à la place de Virginie Calmels qui va rassurer les militants des Républicains…