Si les piles du viaduc de la Nouvelle Route du Littoral ont été construites, nous dit-on, suffisamment haut pour être hors d’atteinte de la houle cyclonique, il semblerait que les concepteurs du projet aient oublié de prendre une assurance contre les dommages causés par les décisions des tribunaux.
En quelques mois, ce sont deux décisions extrêmement importantes qui ont été rendues qui viennent mettre de gros galets dans les chaussures du préfet.
Il y a tout d’abord eu, rappelez-vous, cet arrêt rendu par le Conseil d’Etat, le 6 décembre dernier, qui avait statué que les préfets ne pouvaient être à la fois juges et partie, qu’ils ne pouvaient être à l’origine de chantiers et en même temps en juger la qualité environnementale. Ce qui avait été le cas pour la NRL… Le préfet allait donc devoir revoir sa copie.
Et voilà que mercredi soir, en plus, on apprenait que la cour administrative d’appel de Bordeaux, dont dépend la Réunion, venait de décider l’illégalité du schéma départemental des carrières au motif que le préfet aurait omis une étude d’impact environnementale, pour gagner du temps. Deuxième bévue de la préfecture !
Avouez que ça commence à faire beaucoup.
Face à cette accumulation de mauvaises nouvelles, le préfet et la Région essaient de garder leur optimisme. A écouter le communiqué transmis hier soir par la Pyramide inversée, il existerait malgré tout, une possibilité juridique d’éviter un trop gros retard dans l’avancement du chantier : la déclaration d’utilité publique de la carrière de la ravine du Trou, autrement dénommée Bois blanc, à Saint-Leu, qui répondrait aux desiderata juridiques et qui à elle seule permettrait d’alimenter l’essentiel des besoins de la NRL en roches massives.
Les juristes de la Région et ceux de l’Etat travaillent d’arrache pied pour valider cette hypothèse qui, pour le moment, notons-le, fait encore débat tant la matière est complexe et tant les dernières décisions du Conseil d’Etat et de la cour administrative d’appel de Bordeaux sont venues chambouler un ordre juridique bien établi.
Quoi qu’il en soit, Didier Robert dans son communiqué, rappelle quelques évidences : 80.000 usagers utilisent tous les jours la route du Littoral et sont confrontés à d’énormes embouteillages que seule la NRL, en l’état, serait à même de faire disparaître.
Mais aussi qu’une bonne partie de l’économie de l’ile dépend de cette liaison entre le Nord et l’Ouest. A court terme en raison des retombées économiques du chantier pour toute l’ile, et une fois la route livrée, grâce à une sécurisation et à une plus grande fluidité de cet axe majeur pour la Réunion.
Sans oublier, et c’est souvent le cas, que cette NRL comporte un transport collectif en site propre avec des voies réservées aux bus dans un premier temps, mais qui pourrait fort bien abriter dans un futur proche un train ou un tram-train…
En quelques mois, ce sont deux décisions extrêmement importantes qui ont été rendues qui viennent mettre de gros galets dans les chaussures du préfet.
Il y a tout d’abord eu, rappelez-vous, cet arrêt rendu par le Conseil d’Etat, le 6 décembre dernier, qui avait statué que les préfets ne pouvaient être à la fois juges et partie, qu’ils ne pouvaient être à l’origine de chantiers et en même temps en juger la qualité environnementale. Ce qui avait été le cas pour la NRL… Le préfet allait donc devoir revoir sa copie.
Et voilà que mercredi soir, en plus, on apprenait que la cour administrative d’appel de Bordeaux, dont dépend la Réunion, venait de décider l’illégalité du schéma départemental des carrières au motif que le préfet aurait omis une étude d’impact environnementale, pour gagner du temps. Deuxième bévue de la préfecture !
Avouez que ça commence à faire beaucoup.
Face à cette accumulation de mauvaises nouvelles, le préfet et la Région essaient de garder leur optimisme. A écouter le communiqué transmis hier soir par la Pyramide inversée, il existerait malgré tout, une possibilité juridique d’éviter un trop gros retard dans l’avancement du chantier : la déclaration d’utilité publique de la carrière de la ravine du Trou, autrement dénommée Bois blanc, à Saint-Leu, qui répondrait aux desiderata juridiques et qui à elle seule permettrait d’alimenter l’essentiel des besoins de la NRL en roches massives.
Les juristes de la Région et ceux de l’Etat travaillent d’arrache pied pour valider cette hypothèse qui, pour le moment, notons-le, fait encore débat tant la matière est complexe et tant les dernières décisions du Conseil d’Etat et de la cour administrative d’appel de Bordeaux sont venues chambouler un ordre juridique bien établi.
Quoi qu’il en soit, Didier Robert dans son communiqué, rappelle quelques évidences : 80.000 usagers utilisent tous les jours la route du Littoral et sont confrontés à d’énormes embouteillages que seule la NRL, en l’état, serait à même de faire disparaître.
Mais aussi qu’une bonne partie de l’économie de l’ile dépend de cette liaison entre le Nord et l’Ouest. A court terme en raison des retombées économiques du chantier pour toute l’ile, et une fois la route livrée, grâce à une sécurisation et à une plus grande fluidité de cet axe majeur pour la Réunion.
Sans oublier, et c’est souvent le cas, que cette NRL comporte un transport collectif en site propre avec des voies réservées aux bus dans un premier temps, mais qui pourrait fort bien abriter dans un futur proche un train ou un tram-train…