Comme chaque samedi, l’éditorialiste du Journal de l’Ile de La Réunion « commente » la vie publique et politique locale en insultant et en diffamant les personnes. La dernière édition du 10 septembre 2022 constitue un numéro spécial relayant des stéréotypes sexistes virulents. Ainsi, deux pages entières ont été dédiées au dénigrement et au rabaissement de quelques femmes qui, par leur engagement et leurs compétences, ont pu accéder à des fonctions de pouvoir : Rectrice, Procureure générale, Procureure de la République, Députée, Présidente de Région, Directrices générales de service.
La présence de ces femmes à ces postes de haute responsabilité heurte encore l’esprit des machos. En effet, c’est l’âge de ces femmes qui est mis en avant pour les dévaloriser, les discréditer, et orienter le regard du lecteur vers des considérations personnelles. Les jugements sur l’âge des femmes visent à remettre en cause leurs capacités et leurs compétences. Ces considérations ne se posent pas quand on parle des hommes. L’intention de ces détracteurs est de décourager toutes celles qui voudraient ou rêveraient d’occuper, un jour, elles aussi des postes à haute responsabilité.
L’Union des Femmes Réunionnaises apporte son soutien total à ces femmes qui, par leur mérite, montrent aux jeunes filles et aux jeunes garçons qu’une femme est aussi compétente qu’un homme. L’UFR condamne fermement ces propos sexistes et dénonce la posture de ce journal qui, sous l’action de son éditorialiste-directeur de la publication, a pris pour habitude d’entretenir les stéréotypes sexistes qui font tant de dégâts dans notre société.
Notre organisation rappelle que les jugements, les propos et les comportements machistes sont la source des violences systémiques dont les femmes sont victimes dans le monde et à La Réunion. Notre association apporte écoute, accueil et orientation aux femmes victimes de violences. Cependant, nous entendons respecter parfaitement la volonté des victimes et notre intervention n’est possible qu’avec l’accord des principales intéressées. Jeter
le discrédit sur les associations qui luttent contre ces violences profite aux agresseurs, aux harceleurs, aux tapeurs de femmes ! Ces discours nourrissent l’emprise et le sentiment d’abandon de celles qui souffrent.
Ainsi, à la place du dénigrement de samedi dernier, nous aurions préféré que des informations utiles et pratiques soient rappelées à la population dans une presse intelligente.
Voilà comment un professionnel abuse de son écriture pour entretenir et conforter les idées rétrogrades du machisme dominant, accablant encore plus les femmes qui subissent les abus et les violences...
L'Union des Femmes Réunionnaises
La présence de ces femmes à ces postes de haute responsabilité heurte encore l’esprit des machos. En effet, c’est l’âge de ces femmes qui est mis en avant pour les dévaloriser, les discréditer, et orienter le regard du lecteur vers des considérations personnelles. Les jugements sur l’âge des femmes visent à remettre en cause leurs capacités et leurs compétences. Ces considérations ne se posent pas quand on parle des hommes. L’intention de ces détracteurs est de décourager toutes celles qui voudraient ou rêveraient d’occuper, un jour, elles aussi des postes à haute responsabilité.
L’Union des Femmes Réunionnaises apporte son soutien total à ces femmes qui, par leur mérite, montrent aux jeunes filles et aux jeunes garçons qu’une femme est aussi compétente qu’un homme. L’UFR condamne fermement ces propos sexistes et dénonce la posture de ce journal qui, sous l’action de son éditorialiste-directeur de la publication, a pris pour habitude d’entretenir les stéréotypes sexistes qui font tant de dégâts dans notre société.
Notre organisation rappelle que les jugements, les propos et les comportements machistes sont la source des violences systémiques dont les femmes sont victimes dans le monde et à La Réunion. Notre association apporte écoute, accueil et orientation aux femmes victimes de violences. Cependant, nous entendons respecter parfaitement la volonté des victimes et notre intervention n’est possible qu’avec l’accord des principales intéressées. Jeter
le discrédit sur les associations qui luttent contre ces violences profite aux agresseurs, aux harceleurs, aux tapeurs de femmes ! Ces discours nourrissent l’emprise et le sentiment d’abandon de celles qui souffrent.
Ainsi, à la place du dénigrement de samedi dernier, nous aurions préféré que des informations utiles et pratiques soient rappelées à la population dans une presse intelligente.
Voilà comment un professionnel abuse de son écriture pour entretenir et conforter les idées rétrogrades du machisme dominant, accablant encore plus les femmes qui subissent les abus et les violences...
L'Union des Femmes Réunionnaises