Le problème aujourd’hui, admis par tous, est le réchauffement climatique. En effet, le taux de CO2 émis par les activités humaines est trop important et si nous stoppions toute émission maintenant, la température du globe augmentera de 1,5 degré en 2050. Si nous ne faisons rien pour limiter ces émissions, ce seront 2, 3, 4 degrés que nous aurons. Cette augmentation de la température aura des conséquences dramatiques pour la biodiversité et le milieu marin qui subira un bouleversement avec l’augmentation de la salinité de la mer. Cela aura des conséquences très fortes sur le milieu et des milliers d’espèces risquent de disparaître.
La région Réunion sous la présidence de Didier Robert, vient d’adopter sa PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) et cette PPE affiche l’ambition dès 2023 de fabriquer 100% de notre électricité en éliminant les énergies fossiles (fuel et charbon). À partir de 2023, La Réunion sera la première région française à avoir une consommation d’électricité décarbonée. Aucune majorité auparavant, n’est allée aussi loin et aucune collectivité territoriale n’a fait autant dans ce domaine.
Ainsi, le photovoltaïque sera triplé d’ici 2028 puisque nous passerons de 189 MW aujourd’hui à environ 500MW, la biomasse liquide et solide remplacera le fuel et le charbon, les énergies marines feront leur apparition avec des projets ambitieux d’éolien en mer ou d’énergie thermique des mers. Enfin, les STEP (Station de Transfert d’Énergie par Pompage) feront bientôt parti de notre production d’électricité. Les STEP ont plusieurs avantages, plus vous avez une production intermittente comme du photovoltaïque, qui ne produit que lorsqu’il y a du soleil, plus il est important de pouvoir « stocker » cette production de la journée afin de la restituer en soirée lorsque les foyers en ont besoin. La STEP, c’est la production d’électricité à partir de l’eau et ne présente aucune pollution ni de dépendance extérieure. La Réunion dispose de nombreux sites et beaucoup de villes sont déjà en train d’étudier le concept pour l’intégrer sur leur territoire. En tant qu’écologiste, je suis fier d’avoir contribué à l’inscription des STEP et des énergies marines (comme l’Éolien Offshore) dans la PPE de La Réunion.
Les projets inscrits aujourd’hui dans les documents programmatiques en matière d’écologie changeront radicalement notre île demain. Ces projets doivent continuer à se développer, car la région est chef de file en matière d’écologie et de biodiversité.
Je voudrais préciser que c’est la majorité de Didier Robert qui a amené La Réunion vers le « zéro énergie fossile » pour la production de notre électricité et cela conduit à une réduction drastique des émissions de CO2. La réduction de CO2, c’est le combat à mener sur l’ensemble de la planète, les gouvernements du monde entier devraient s’inspirer de l’exemple de La Réunion.
Il reste beaucoup à faire en matière d’écologie, mais j’estime que les bases d’une Réunion verte et vertueuse sont posées, il s’agit de concrétiser les projets et ce travail devra être mené par les élus de la prochaine mandature. Beaucoup (y compris des écologistes) critiquent et font croire que rien n’est fait, en particulier en matière d’écologie. Je puis affirmer, en tant qu’écologiste, que jamais à La Réunion la transition écologique n’a autant été prise en compte.
Que les candidats qui souhaitent mener une liste aux prochaines régionales et qui sont déjà élus dans différentes collectivités locales expliquent à la population ce qu’ils ont réalisé pour faire avancer la cause écologique et ne se contentent pas seulement de critiquer et de dire qu’ils feront mieux.
Jean Alain CADET
La région Réunion sous la présidence de Didier Robert, vient d’adopter sa PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) et cette PPE affiche l’ambition dès 2023 de fabriquer 100% de notre électricité en éliminant les énergies fossiles (fuel et charbon). À partir de 2023, La Réunion sera la première région française à avoir une consommation d’électricité décarbonée. Aucune majorité auparavant, n’est allée aussi loin et aucune collectivité territoriale n’a fait autant dans ce domaine.
Ainsi, le photovoltaïque sera triplé d’ici 2028 puisque nous passerons de 189 MW aujourd’hui à environ 500MW, la biomasse liquide et solide remplacera le fuel et le charbon, les énergies marines feront leur apparition avec des projets ambitieux d’éolien en mer ou d’énergie thermique des mers. Enfin, les STEP (Station de Transfert d’Énergie par Pompage) feront bientôt parti de notre production d’électricité. Les STEP ont plusieurs avantages, plus vous avez une production intermittente comme du photovoltaïque, qui ne produit que lorsqu’il y a du soleil, plus il est important de pouvoir « stocker » cette production de la journée afin de la restituer en soirée lorsque les foyers en ont besoin. La STEP, c’est la production d’électricité à partir de l’eau et ne présente aucune pollution ni de dépendance extérieure. La Réunion dispose de nombreux sites et beaucoup de villes sont déjà en train d’étudier le concept pour l’intégrer sur leur territoire. En tant qu’écologiste, je suis fier d’avoir contribué à l’inscription des STEP et des énergies marines (comme l’Éolien Offshore) dans la PPE de La Réunion.
Les projets inscrits aujourd’hui dans les documents programmatiques en matière d’écologie changeront radicalement notre île demain. Ces projets doivent continuer à se développer, car la région est chef de file en matière d’écologie et de biodiversité.
Je voudrais préciser que c’est la majorité de Didier Robert qui a amené La Réunion vers le « zéro énergie fossile » pour la production de notre électricité et cela conduit à une réduction drastique des émissions de CO2. La réduction de CO2, c’est le combat à mener sur l’ensemble de la planète, les gouvernements du monde entier devraient s’inspirer de l’exemple de La Réunion.
Il reste beaucoup à faire en matière d’écologie, mais j’estime que les bases d’une Réunion verte et vertueuse sont posées, il s’agit de concrétiser les projets et ce travail devra être mené par les élus de la prochaine mandature. Beaucoup (y compris des écologistes) critiquent et font croire que rien n’est fait, en particulier en matière d’écologie. Je puis affirmer, en tant qu’écologiste, que jamais à La Réunion la transition écologique n’a autant été prise en compte.
Que les candidats qui souhaitent mener une liste aux prochaines régionales et qui sont déjà élus dans différentes collectivités locales expliquent à la population ce qu’ils ont réalisé pour faire avancer la cause écologique et ne se contentent pas seulement de critiquer et de dire qu’ils feront mieux.
Jean Alain CADET